Symphonie no 3 de Prokofiev
composition de Serge Prokofiev De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Symphonie no 3 en do mineur, opus 44, est la troisième des sept symphonies écrites par Sergueï Prokofiev.
Symphonie no 3 Op. 44 | |
Serge Prokofiev en 1918 | |
Genre | Symphonie |
---|---|
Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Sergueï Prokofiev |
Durée approximative | 35 min |
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La troisième symphonie est empreinte de motorisme et ne cache pas sa modernité. Elle est composée de quatre mouvements :
Instrumentation de la Symphonie no 3 |
Cordes |
premiers violons, seconds violons, altos, |
Bois |
piccolo, cor anglais, clarinette basse, contrebasson, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons |
Cuivres |
4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba |
Percussion |
timbales, grosses caisses, caisses claires, cymbales, tambourins, tam-tam, castagnettes, cloche |
Elle a été écrite environ quatre ans après la Seconde symphonie.
Comme la Quatrième symphonie, cette œuvre tire une grande quantité de son matériau thématique d’une œuvre scénique préexistante qui, du fait des circonstances, n'a jamais été représentée du vivant du musicien, l'opéra L'Ange de feu, dont la création (en concert et en langue française) n'a eu lieu qu'en novembre 1954, à Paris, sous la direction de Charles Bruck, disciple de Pierre Monteux, le chef d'orchestre qui avait donné la première audition de la symphonie.
Le premier enregistrement de cette symphonie est d'ailleurs dû au même Charles Bruck, qui a gravé l'œuvre pour EMI en avec l'Orchestre national de la Radiodiffusion française (le disque a été publié sous l'étiquette Columbia avec la référence FCX 535).
Au début de 1929, Prokofiev dirige la création de sa troisième symphonie à Bruxelles.
"Nous étions très inquiets" confiera-t-il plus tard à Nikolaï Miaskovski, grand admirateur de cette symphonie, au sujet de la réception. Cette symphonie est finalement un succès, qui compte même Stravinsky et Diaghilev parmi ses admirateurs[1]. Selon Serge Koussevitzky : "la meilleure symphonie depuis la sixième de Tchaikovsky"[2].
Environ treize minutes. Les foudroyants premiers accords et le thème ostinato proviennent de la scène de la possession dans le couvent, dernière et plus forte scène de l’opéra.
Environ sept minutes.
Environ huit minutes. Glissandi dissonants de cordes, coups de timbale à contretemps et une mélopée inquiétante de la flûte concourent à faire de ce mouvement le plus sinistre de la partition.
Entre six et sept minutes. Une orchestration très massive et métallique et le retour de l’ostinato démoniaque ne peuvent faire oublier la brièveté de la conclusion générale.
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