Superamas du Serpentaire

Le superamas du Serpentaire, ou superamas d'Ophiuchus, est un superamas de galaxies situé à environ ∼ 370 millions d'a.l. (∼ 113 Mpc) dans la constellation du Serpentaire^[3],[4]. Il forme la limite arrière du vide du Serpentaire et pourrait être connecté par un filament galactique au superamas du Paon-Indien et au superamas d'Hercule^[5].

Superamas du Serpentaire

Superamas

Localisation

Ascension droite	258,1 °
Déclinaison	−23,35 °
Époque	J2000.0[1]
Constellation	Ophiuchus

Astrométrie

Vitesse radiale	8 277 km/s[2]
Distance au Soleil	370 Mal

Identifiants

Simbad	NAME Oph Cluster

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Centré sur l'amas du Serpentaire, le superamas du Serpentaire intègre au moins deux autres amas de galaxies, quatre groupes de galaxies ainsi que plusieurs autres galaxies satellites.

En février 2020, des astronomes affirment qu'une cavité de 100 millions d'années-lumière de ce superamas résulterait de l'éjection d'environ 270 millions de masses solaires d'un trou noir supermassif, ce qui constituerait la plus grande explosion de l'histoire de l'Univers depuis le Big Bang^{[6],[7],[8],[9]}.

La galaxie centrale de cet amas se nomme NeVe 1.

Découverte

Le superamas du Serpentaire a été découvert par Ken-ichi Wakamatsu, de l'université de Gifu, et Matthew Malkan en 1981 lors d'un relevé astronomique d'amas globulaires^[3].

Notes et références

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ophiuchus Supercluster » (voir la liste des auteurs).

1. (en) Ebeling H., Mullis C. R. et Tully R. B., « A systematic X-ray search for clusters of galaxies behind the Milky Way », The Astrophysical Journal Letters, Royaume-Uni, IOP Publishing, vol. 580,‎ 2002, p. 774–788 (ISSN 2041-8205 et 2041-8213, OCLC 01518501, DOI 10.1086/343790, lire en ligne).
2. (en) Piffaretti R., Arnaud M., Pratt G. W., Pointecouteau E. et Melin J.-B., « The MCXC: a meta-catalogue of X-ray detected clusters of galaxies », Astronomy and Astrophysics, EDP Sciences, vol. 534,‎ 2011, p. 109–109 (ISSN 0004-6361, 0365-0138, 1432-0746 et 1286-4846, OCLC 1518497, DOI 10.1051/0004-6361/201015377, arXiv 1007.1916).
3. (en) Ken-ichi Wakamatsu, « The Ophiuchus Supercluster Observed with FLAIR », ResearchGate, janvier 2000 (consulté le 18 avril 2019)
4. (en) Sadanori Okamura, Hiroshi Karoji, Jun Jugaku, Quentin A. Parker, John W. Menzies, Kazuhiro Sekiguchi, Matthew Malkan, Ken-ichi Wakamatsu et Takashi Hasegawa, « Large-scale structure of galaxies in the Ophiuchus region », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 316, n^o 2,‎ 1^er août 2000, p. 326–344 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2000.03531.x)
5. (en) Mysteries of the Milky Way, The Rosen Publishing Group, 2008, 136 p. (ISBN 978-1-4042-1404-0, lire en ligne), p. 129
6. (en) S. Giacintucci, M. Markevitch, M. Johnston-Hollitt, D. R. Wik, Q. H. S. Wang et T. E. Clarke, « Discovery of a giant radio fossil in the Ophiuchus galaxy cluster », The Astrophysical Journal, vol. 891, n^o 1,‎ 27 février 2020, p. 1 (ISSN 1538-4357, DOI 10.3847/1538-4357/ab6a9d, lire en ligne)
7. (en) Dennis Overbye, « This Black Hole Blew a Hole in the Cosmos - The galaxy cluster Ophiuchus was doing just fine until WISEA J171227.81-232210.7 — a black hole several billion times as massive as our sun — burped on it. », The New York Times,‎ 6 mars 2020 (lire en ligne, consulté le 6 mars 2020)
8. (en) « Biggest cosmic explosion ever detected left huge dent in space », sur The Guardian, 27 février 2020 (consulté le 6 mars 2020)
9. « Astronomers detect biggest explosion in the history of the Universe », sur Science Daily, 27 février 2020 (consulté le 6 mars 2020)

Liens externes

• Ressource relative à l'astronomie :
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