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club tunisien de football De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Stade tunisien (arabe : الملعب التونسي), abrégé en ST, est un club de football tunisien basé au Bardo dans la proche banlieue ouest de Tunis (ancienne résidence des beys de Tunis). Il fait partie des principales équipes de la région de Tunis avec celles de l'Espérance sportive de Tunis et du Club africain.
Nom complet | Stade tunisien |
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Surnoms | El Baklawa, Club beylical |
Fondation | |
Couleurs | Rouge, vert et blanc |
Stade |
Stade Hédi-Enneifer (11 000 places) |
Siège |
Rue de Marrakech BP 270 2000 Le Bardo |
Championnat actuel | Ligue I |
Président | Mohamed Mahjoub |
Entraîneur | Maher Kanzari |
Joueur le plus capé | Mohsen Jendoubi (331) |
Meilleur buteur | Abdelhamid Hergal (85) |
Site web | stadetunisien.org |
National[1] |
Championnat de Tunisie (4) Coupe de Tunisie (7) Coupe de la Ligue (2) Supercoupe de Tunisie (1) Coupe Hédi Chaker (2) |
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International[1] | Coupe arabe des vainqueurs de coupe (2) |
Actualités
Fondé le , il est l'héritier de la section de football de la défunte Association des jeunes musulmans du Bardo fondée en 1923. Ce club se trouve sous le patronage des beys, notamment Lamine Bey, d'où son surnom de « club beylical ».
Il évolue dans le championnat de Tunisie. Le club détient au total 18 titres : quinze titres au plan national (quatre championnats, sept coupes, une Supercoupe, deux coupes de la Ligue et deux coupes Hédi Chaker) et deux au plan régional (coupes arabes des vainqueurs de coupe).
Après 61 ans de présence continue en première division depuis son ascension lors de la saison 1955-1956, le Stade tunisien rétrograde en Ligue II à l'issue de la saison 2015-2016 après une présence continue de soixante ans en Ligue I, mais revient rapidement à la première division et devient ainsi la première équipe tunisienne à avoir remporté les championnats de Ligue I et II.
Une certaine rivalité existe avec les deux autres clubs de la capitale, Tunis, à savoir l'Espérance sportive de Tunis et le Club africain contre qui le Stade tunisien dispute le petit derby tunisois.
En 1947, l'association culturelle des Jeunes musulmans, dirigée par le cheikh Salah Enneifer, prend en charge une école pour jeunes filles musulmanes, située à la rue des Selliers, et des sections de scouts et de football. En juillet, une délégation comprenant le président et le secrétaire général de la section de football, un industriel du Bardo, Habib Ben Mokthar, et un jeune footballeur, Slah Damergi, se rend chez le docteur Mohamed Ben Salem (dit Hamadi), ministre et gendre du monarque Lamine Bey, pour lui demander de prendre la tête de leur section.
Les médecins autochtones sont alors souvent les figures de proue des clubs sportifs : Salah Aouidj au Club africain ou Chedly Zouiten à l'Espérance sportive de Tunis.
Le , une assemblée générale extraordinaire de l'association est convoquée pour fonder un club omnisports qui prend le nom de Stade tunisien, bien que les autorités du protectorat exigent dans un premier temps l'appellation de Stade tunisois pour éviter une référence nationaliste. Il s'agit du seul club tunisien qui porte formellement le nom du pays.
Ben Salem s'entoure d'une jeune équipe de dirigeants dont Mohamed Ben Mahmoud et les frères Ezzedine, Ali et Ouardi Berbèche, tous trois d'anciens joueurs du Stade gaulois. Larbi Ben Hassine, alias Larbi Bardo, devient le premier entraîneur du club.
Le club commence ses activités avec une seule section évoluant en cinquième division. Dans le même temps, il recherche un terrain d'entraînement. C'est alors que le terrain du Bardo Sports, bien appartenant à la couronne beylicale, est affecté après plusieurs démarches du club à la municipalité du Bardo. Une salle couverte de 500 m2 y est ensuite construite en trois mois.
Fille de Lamine Bey, le bey de Tunis, la princesse Lalla Zakia apporte son soutien à son époux, Mohamed Ben Salem (fondateur du Stade tunisien), et aurait plaidé la cause du club auprès de son père qui assiste à l'inauguration du stade du Bardo en 1951, devenant dès lors l'égérie du Stade tunisien à ses débuts[2].
Dès sa première saison, le club accède en quatrième division où il passe deux saisons avant de monter en troisième division, tout en préparant son avenir en remportant le championnat de Tunisie des cadets en 1950 et 1951. L'équipe est alors constituée de Mahmoud Ben Abdessalem, Ali Berbèche, Abdelhamid Gorgi, Abdelbaki Bessioud, Ammar Nahali, Chedly Laaroussi, Zine Berbèche, Tarek Cherigui, Férid Cherigui, Mokhtar Ferchichi et Ouardi Berbèche. À partir de 1951, l'entraîneur Rachid Turki est engagé et l'équipe renforcée par Noureddine Diwa, Ali Miloud, Khémis Lakhal et Hédi Braiek. Après l'interruption des compétitions en 1952 et 1953, elle remporte en deux ans le championnat de troisième division puis de deuxième division et accède en nationale.
Alors qu'il évolue encore en seconde division, le club parvient en demi-finale de la coupe d'Afrique du Nord en s'imposant face à tous ses adversaires, à l'exception du vainqueur de l'épreuve, le Sporting Club de Bel Abbès. Très rapidement, le club devient le leader de la compétition en remportant sept titres de championnat ou de coupes en l'espace de sept ans. C'est le premier club qui remporte la coupe et le championnat après l'indépendance, durant les saisons 1955-1956 et 1956-1957.
Au cours des années qui suivent, les activités du club s'enrichissent par la création de nouvelles sections : boxe, volley-ball, cyclisme, basket-ball, athlétisme, judo, natation et plus tard handball.
À partir de la fin des années 1960, le Stade tunisien ne retrouve plus son niveau antérieur en football. Le club lutte rarement pour le titre du championnat, et se place le plus souvent en milieu du tableau.
À l'exception de la coupe de Tunisie remportée en 2002, le club n'a plus remporté de trophée depuis des décennies.
En 2016, et pour la première fois de son histoire, le Stade tunisien se retrouve en Ligue II après la fin du championnat. Malgré un rebond rapide, le club chute une nouvelle fois après la saison 2020-2021. Il réussit cependant à retrouver sa place en Ligue I seulement un an après[3].
National | Régional |
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Durant son existence, le Stade tunisien a connu vingt présidents :
Date | Nom | Date | Nom |
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1947-1953 | Mohamed Ben Salem | 1996-1998 | Moncef Cherif |
1953 | Salah Azaïz | 1998-2004 | Jalel Ben Aïssa |
1953-1957 | Abdessalem Mestiri | 2004-2008 | Mohamed Achab |
1957-1963 | Ali Cherif | 2008-2011 | Mohamed Derouiche |
1963-1970 | Ajmi Slim | 2011-2013 | Kamel Snoussi |
1970-1971 | Mohi eddine Bachraoui | 2013-2015 | Anouar Haddad |
1971-1972 | Habib Mokthar | 2015-2016 | Ghazi Ben Tounes[4] |
1972-1987 | Hédi Enneifer | 2016-2021 | Jalel Ben Aïssa[5] |
1987 | Youssef Ben Ammar | 2021-2022 | Noureddine Ben Brik[6] |
1987-1990 | Mohamed Achab | 2022- | Mohamed Mahjoub[7] |
1990-1991 | Khaled Sanchou | ||
1991-1993 | Chedly Karoui | ||
1993-1996 | Mohamed Achab |
Date | Nom | Date | Nom |
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1948-1949 | Larbi Ben Hassine (Tunisie) | 1995-1996 | Ahmed Mghirbi (Tunisie) |
1949-1950 | Habib Draoua (Algérie) | 1996-1997 | Jean Thissen (Belgique) puis Stefan Białas (Pologne) |
1950-1951 | Ouardi Berbeche (Tunisie) | 1997-1998 | Abdelhamid Zouba, Abdelwahab Lahmar (Tunisie), Stefan Białas (Pologne) puis Habib Mejri (Tunisie) |
1951-1957 | Rachid Turki (Tunisie) | 1998-1999 | Ali Fergani (Tunisie), Amarildo Tavares da Silveira (Brésil) puis Wahid Hidoussi (Tunisie) |
1957-1959 | Ahmed Benelfoul (Tunisie) | 1999-2000 | Ali Selmi (Tunisie) |
1959-1961 | Ouardi Berbeche et Ammar Nahali (Tunisie) | 2000-2001 | Ali Selmi, Lotfi Benzarti puis Khaled Ben Yahia (Tunisie) |
1961-1962 | Rachid Turki (Tunisie) | 2001-2002 | Khaled Ben Yahia, Youssef Zouaoui (Tunisie) puis Albert Rust (France) |
1962-1963 | Ammar Nahali (Tunisie) | 2002-2003 | Ali Selmi, Faouzi Benzarti (Tunisie), Bernard Casoni (France) puis Ahmed Mghirbi (Tunisie) |
1963-1964 | Stéphane Dakowski (France) | 2003-2004 | Faouzi Benzarti (Tunisie), José Paulo Rubim (Brésil), Ahmed Mghirbi puis Moncef Arfaoui (Tunisie) |
1964-1970 | Ammar Nahali (Tunisie) | 2004-2005 | Moncef Arfaoui (Tunisie), Luis Miguel (Portugal), Ahmed Mghirbi puis Moncef Arfaoui (Tunisie) |
1970-1971 | Mouldi Belkhamsa (Tunisie) | 2005-2007 | Robertinho (Brésil) |
1971-1973 | Ammar Nahali (Tunisie) | 2007-2008 | Mrad Mahjoub (Tunisie) puis Robertinho (Brésil) |
1973-1976 | Stephanovic Dietscha (Yougoslavie) puis Ahmed Mghirbi (Tunisie) | 2008-2009 | José Morais (Portugal) puis Ferid Ben Belgacem (Tunisie) |
1976-1977 | Skander Medelgi (Tunisie) | 2009-2011 | Patrick Liewig (France) |
1977-1978 | Milosevic[Qui ?] (Yougoslavie) puis Ezzeddine Bezdah (Tunisie) | 2011-2012 | Nabil Kouki (Tunisie), Hubert Velud (France) puis Khaled Ben Sassi (Tunisie) |
1978-1981 | Ameur Hizem puis Noureddine Diwa (Tunisie) | 2012-2013 | Ghazi Ghrairi (Tunisie) |
1981-1984 | André Nagy (Hongrie) | 2013-2014 | Mahmoud Ouertani, Sofiene Hidoussi puis Lassaad Dridi (Tunisie) |
1984-1985 | Branislav Acimovic (Yougoslavie), Ezzeddine Bezdah (Tunisie) puis Oscar Mentès (Argentine) | 2014-2015 | Lassaad Dridi (Tunisie) |
1985-1986 | André Nagy (Hongrie) | 2015-2016 | Lassaad Dridi, Maher Kanzari puis Hichem Nsibi (Tunisie) |
1986-1987 | Mokhtar Tlili (Tunisie) | 2016-2017 | Hédi Mokrani puis Lotfi Sebti (Tunisie) |
1987-1989 | Asparuh Nikodimov (Bulgarie) puis Abdelwahab Lahmar (Tunisie) | 2017-2018 | Mohamed Kouki puis Nabil Kouki (Tunisie) |
1989-1990 | Biggy[Qui ?] (Bulgarie) | 2018-2019 | Mohamed Mkacher puis Chokri Khatoui (Tunisie) |
1990-1991 | Taoufik Ben Othman puis Ahmed Mghirbi (Tunisie) | 2019-2020 | Montasser Louhichi puis Jalel Kadri (Tunisie) |
1991-1992 | Ahmed Mghirbi, Ezzeddine Bezdah (Tunisie) puis Marian Brncic (Yougoslavie) | 2020-2021 | Anis Boussaïdi (Tunisie) |
1992-1993 | Marian Brncic (Yougoslavie) puis Wahid Hidoussi (Tunisie) | 2021-2022 | Nassif Bayaoui, Ghazi Ghrairi (Tunisie), Luc Eymael (Belgique), Luc Bernard (France) puis Lotfi Kadri (Tunisie) |
1993-1994 | Alexandru Moldovan (Roumanie) puis Taoufik Ben Othman (Tunisie) | 2022-2024 | Skander Kasri[8] puis Hammadi Daou (en) (Tunisie)[9] |
1994-1995 | Amor Dhib puis Abdelwahab Lahmar (Tunisie) | 2024- | Maher Kanzari (Tunisie)[10] |
Joueurs | Encadrement technique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Le soulier d'or est remis aux meilleurs footballeurs :
Les couleurs du Stade tunisien sont un maillot vert et rouge et un short blanc. Le rouge symbolise le sang, le feu, l'énergie et la virilité alors que le vert symbolise l'espoir et la jeunesse et le blanc symbolise la paix et l'esprit de compétition (fair-play). Ces couleurs sont propres au bey de Tunis, le parrain originel du Stade tunisien. Ce sont aussi les couleurs d'une pâtisserie traditionnelle tunisienne connue sous le nom de baklawa El Bey. Lors des matchs du club, la fille de Lamine Bey et épouse du fondateur du club, Mohamed Ben Salem, la princesse Lalla Zakia, distribuait la baklawa dans le palais beylical du Bardo pour fêter la victoire du club, d'où le surnom du club (El Baklawa).
À l'occasion de la saison 2015-2016, le Stade tunisien connaît pour la première fois de son histoire la relégation en division inférieure. Le président de la commission de communication, Montassar Yazidi, et celui de la commission de marketing, Mohamed Habib Dérouiche, décident de changer les couleurs du club jusqu'à sa remontée en Ligue I, en guise de symbole de deuil. Dès lors, le Stade tunisien troque ses couleurs habituelles pour le noir et le gris.
Le Stade tunisien a longtemps joué ses matchs à domicile au stade Chedly-Zouiten et au stade olympique d'El Menzah. À la fin des années 1980, Hédi Enneifer, le président du club, décide de construire un complexe sportif comprenant un centre de formation pour le football et un grand stade propre au club. Toutefois, les travaux durent trente ans en raison de nombreuses interruptions liées à des problèmes administratifs et financiers. Finalement, les travaux sont achevés en 2011.
Le parc Hédi-Enneifer est le centre d'entraînement de l'équipe, réparti sur une surface de plus de dix hectares et portant le nom de Hédi Enneifer, ancien président et père spirituel du club. Il comporte plusieurs terrains gazonnés et un terrain d'honneur de 11 000 places.
Créé en 2002, les Bardo Boys (BB '02) est un groupe d'ultras ; leur nom est une référence aux jeunes du Bardo, la cité qui accueille le club. Le Kaotic Group (KG '07) est créé à sa suite en 2007. En 2011, les deux groupes forment une alliance sous le nom de Kop Of Bardo.
Cette dernière assure l'animation dans les tribunes, l'organisation des supporters stadistes et le soutien populaire de l'équipe. En posant leurs banderoles dans tous les lieux où le Stade tunisien joue, ils marquent ainsi leur présence.
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