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Grenoble, de par sa proximité avec les montagnes, est une ville très sportive. Entourée de quatre massifs facilement accessibles, ses habitants y font beaucoup de randonnée, de ski ou de vélo.
Cette situation privilégiée lui a également permis d'accueillir les Jeux Olympiques d'hiver de 1968.
La ville compte également un grand nombre de clubs populaires, dont certains champions de France en élite : les Brûleurs de Loups (hockey sur glace), le FCG (rugby), le FC Grenoble Basket, le Grenoble Volley Université Club, Grenoble olympique universitaire Basket féminin et le Trampoline club du Dauphiné avec le tumbling par équipes[1]. L'Aviron grenoblois a aussi terminé en tête du classement des clubs français (général, masculin, féminin et jeunes).
Autres clubs :
Sport | Club | Palmarès | Disparition | Enceinte sportive |
---|---|---|---|---|
Basket-ball | Joueur du FC Grenoble (basket-ball) |
Champion de France D1 (1943 et 1944) | 1945 | Palais de la houille blanche |
Rugby à XIII | Grenoble olympique XIII | ~ 1980-1990 | Stade Charles-Berty | |
Football | Norcap Olympique Grenoble | 1997 | Stade du Clos d'Or | |
Football | Football Club Jojo | 1992 | Stade Teisseire | |
Depuis les Jeux olympiques d'hiver de 1968, Grenoble a accueilli de nombreux autres grands événements sportifs : championnats d'Europe en salle d'athlétisme, Coupe Davis, Masters de la perche, championnats du monde de boxe, matches internationaux de rugby, de basket-ball, de volley-ball, de handball ou de hockey sur glace, compétitions internationales de gymnastique ou de patinage et de moto sur glace, critérium cycliste du Dauphiné Libéré, six jours cyclistes, jumpings internationaux, etc. Grenoble a été la première ville en 1919 où un maillot jaune a été attribué au leader du Tour de France. Par ailleurs, elle a reçu cette épreuve cycliste à trente-quatre reprises entre 1903 et 2008, ce qui la situe au cinquième rang des villes de province (ex æquo avec Caen et Nice). Cependant, l'arrivée de la municipalité écologiste d'Éric Piolle en , marque l'arrêt du déroulement de cette épreuve dans la ville car il estime que cet évènement est avant tout de dimension métropolitaine et qu'il n'est pas cohérent que Grenoble soit la seule ville à payer la somme colossale que demande l'organisation du Tour[5]. Le fait d'avoir remunicipalisé le palais des Sports afin de sortir d'une gestion associative coûteuse, les Six Jours de Grenoble, le Supercross SX Tour, ou le Festival international du cirque de Grenoble[6] sont supprimés. Cependant d'autres manifestations sont organisées et la Municipalité a rouvert de fait la piste de cyclisme du palais des Sports à la pratique amateur, puisque Grenoble possède la seule piste couverte de la région[7],[8]
L'image du sport grenoblois ne se limite ainsi pas aux sports d'hiver. La capitale des Alpes dotée depuis 2003 d'une plage urbaine est également le centre de gravité de l'Ultratour des 4 massifs. La ville est riche de trois-cent-cinquante clubs exerçant dans soixante-cinq disciplines différentes représentant 33 000 athlètes licenciés et 1 800 cadres dirigeants. Un Grenoblois sur trois pratique une activité sportive de compétition ou de loisir. La salle d'escalade Espace Vertical sur le site Bouchayer-Viallet représente une activité de montagne en plein essor, ainsi que la Via ferrata de Grenoble sur la colline de la Bastille. De plus, de nombreux sites naturels d'escalade sont répartis dans les trois massifs entourant la ville, représentant des milliers de voies tous niveaux confondus.
En 1991, lorsque Jacques Fouroux tente un putsch contre Albert Ferrasse, Bernard Lapasset se range du côté de celui qui lui a tout appris et en sera récompensé en étant nommé président de la FFR, le [10].
Mais en 1993, Jacques Fouroux est candidat à la présidence de la FFR en concurrence justement avec le président sortant Bernard Lapasset.
La semaine entre la demi et la finale du FC Grenoble est marquée par une polémique. Bernard Lapasset, président de la FFR (et ancien adversaire de Fouroux pour ce poste), fustige ainsi l'arbitrage de M.Thomas sur le passage à vide des avants Grenoblois. Le camp grenoblois se plaint lui d'un essai de pénalité refusé pour une mêlée écroulée sur sa ligne de but par les Agenais[11] et s’étonne que, pour pouvoir assister aux deux demi-finales, le président Lapasset ait utilisé le jet privé du Castres olympique leur futur adversaire en finale[12].
Jacques Fouroux en conflit avec la Fédération se méfie donc de l’arbitrage déjà avant cette finale[13] et va vite crier au complot[14] la semaine suivante car la finale va tourner au scandale[15], avec une polémique sur l'arbitrage[16], en effet un essai d'Olivier Brouzet est refusé aux Grenoblois[17] et l'essai décisif de Gary Whetton est accordé par Daniel Salles, l'arbitre de la rencontre, sans consulter son arbitre de touche[18] alors que le grenoblois Franck Hueber a aplati au préalable le ballon dans son en-but, privant ainsi les Grenoblois du titre. Fouroux en conflit avec la Fédération crie au complot[14]. Après la rencontre, à la question : « Comment avez-vous trouvé cette finale ? », Jacques Fouroux répond alors : « Salles. Très Salles ». « Mais c'est difficile pour Monsieur Salles, qui est d'Agen ne l'oublions pas et choisi par Ferrasse et Lapasset qui sont d'Agen et ne sont pas mes amis comme on le sait »[14].
La photo de Franck Hueber aplatissant le ballon dans l'en-but grenoblois fera la une du quotidien sportif L'Équipe intitulé « Il n'y avait pas essai ! » trois jours plus tard[19].
Les Grenoblois sont alors très virulent à l'égard de l'arbitre et surtout de la FFR[20] et notamment Fouroux[21]. Par la suite, le FC Grenoble ne dépose pas réclamation au sujet de l'arbitrage auprès de la Fédération française de rugby[22]. Jacques Fouroux déclare alors : « Nous sommes champions de France du fair-play »[23].
Selon l'entraîneur Grenoblois Michel Ringeval, l’arbitrage de la finale était tourné délibérément contre Grenoble et contre son manager Jacques Fourroux car il était candidat à la présidence de la fédération et cela a selon lui influencé beaucoup de choses[24].
Pour le troisième ligne et capitaine du FC Grenoble Hervé Chaffardon, les Mammouths de Grenoble méritaient de gagner ce titre de champion de France 1993[25].
Pour le deuxième ligne du FC Grenoble Olivier Merle cette finale est l'un des plus gros scandales du rugby français[26].
L'arbitre ne reconnaît alors que treize ans plus tard qu'il a commis une faute d'arbitrage ce jour-là[27].
En 2006, lorsqu’il a sorti ses mémoires, Daniel Salles avoue alors avoir été sous l’influence des supporters du SU Agen dont leur club a été éliminé par le FC Grenoble en demi-finale. Les agenais se plaignaient du jeu des isérois et l’arbitre est justement originaire du Lot-et-Garonne[28]. Mais Daniel Salles dit toujours n’avoir jamais reçu de consignes.
Grenoble dispose de nombreux lieux d'accueil de manifestations sportives.
Parmi les principaux se trouvent le Stade des Alpes, d'une capacité de 20 068 places, où sont organisés la plupart des matchs officiels de rugby, et de football des clubs locaux. Le Stade Lesdiguières, doté de 12 000 places, accueille quant à lui certaines rencontres de rugby.
En outre, la patinoire Polesud est la plus grande patinoire en capacité de la Ligue Magnus[29], avec une capacité de 4 208 places dans la halle sportive.
De plus, des équipements sportifs construits pour les Jeux olympiques d'hiver de 1968 subsistent encore aujourd’hui, le plus notable étant le palais des sports situé dans le parc Paul-Mistral. Il demeure encore le lieu de nombreuses manifestations sportives, en plus d’être utilisé comme salle de spectacles. Selon la configuration du plateau, il peut accueillir près de 12 000 spectateurs. Toujours dans le parc Paul-Mistral se trouve l'anneau de vitesse, servant aujourd’hui de piste de roller, et la halle Clemenceau. Ancienne patinoire de Grenoble, reconfigurée en salle omnisports, elle peut atteindre 2 042 places en configuration (basket, hand, volley). D’autres legs olympiques se trouvent en périphérie de la ville. C’est le cas des pistes olympiques hommes et femmes de la station de Chamrousse, du tremplin de saut à ski de Saint-Nizier-du-Moucherotte, ou encore la piste de luge de Villard de Lans.
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