Loading AI tools
label discographique américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sony Music Entertainment (précédemment Columbia Recording, CBS Records, Sony Music Entertainment (1991), Sony-BMG music entertainment) est un label de disques contrôlé par Sony Corporation of America. C'est l'un des trois plus grands labels discographiques du monde derrière Universal Music et devant Warner Music.
Sony Music Entertainment | |
Logo de Sony Music depuis 2023 | |
Création | 1929 |
---|---|
Dates clés | 1929 : American Record Corporation 1938 : Columbia 1966 : CBS Records 1991 : Sony Music Entertainment 2004 : Sony-BMG 2008 : Sony Music Entertainment |
Fondateurs | Louis G. Sylvester |
Siège social | New York, État de New York États-Unis |
Direction | Rob Stringer (en) |
Président | Doug Morris (en) |
Actionnaires | Sony Corporation of America |
Activité | Industrie musicale, divertissement |
Produits | Musique |
Société mère | Sony Corporation of America |
Filiales | Dunhuang Technology (depuis ) Sony Music Entertainment France S.A.S. (d) (depuis ) Top Dawg Entertainment (depuis ) Columbia Records, Inc. (d) Sony Music Entertainment Greece (d) Legacy Recordings The Orchard Sony Classical (en) Otto Dynamite (d) Columbia Records Sony Music Argentina (d) Sony Music Perú (d) Sony Music Entertainment (Philippines) Inc. (d) Epic Records Sony Music Entertainment España, S.L. (d) BNA Records (en) Sony Music Entertainment Indonesia (d) Sony Music México (en) Indochine Records (d) Bad Boy Entertainment Disruptor Records (en) RCA Records Arista Records Sony Music Entertainment Malaysia Sdn. Bhd. (d) |
Effectif | 8 578 ()[1] |
Site web | sonymusic.com |
Chiffre d'affaires | 8,86 milliards de dollars (2020) +11% |
Résultat net | 1,74 milliard de dollars (2020) +30% |
Société précédente | Sony BMG |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Columbia est une société qui a été créée en 1888 pour commercialiser le phonographe de Thomas Edison à Washington DC, dans le Maryland et dans le Delaware. Comme la plupart des sociétés de distribution locales, la Columbia Phonograph Company se lance aussi dans l'édition et la commercialisation de cylindres de cire.
Columbia se lance dans la production de disques en 1901 et innove en 1908 en vendant les premiers disques imprimés sur les deux faces.
En 1927, Columbia Records s'associe à l'agent artistique Arthur Judson pour lancer le réseau de radio « Columbia Phonograph Broadcasting System » qui deviendra le « Columbia Broadcasting System » (CBS). Le réseau n'étant pas rentable, Columbia revend ses parts dans CBS dès 1929. Puis Columbia se fait racheter par l'American Record Corporation (ARC) en 1934. ARC s'est constitué par fusion de plusieurs petites maisons de disques[2].
En 1938, la radio s'étant plus vite remise de la crise de 1929, CBS rachète ARC et de fait Columbia Records, son ancienne société mère. William S. Paley patron de CBS souhaite également racheter RCA-Victor, mais Isaac Levy et Edward Wallerstein à la direction du label déclinent l'offre[3].
En 1948, CBS rejoint EMI et RCA Records au rang des majors et lance le « long playing record » (le « 33 tours » ou encore le « LP »).
En 1951, CBS s'implante en Europe. Elle conclut avec Philips Phonographic Industries un accord de distribution réciproque. CBS Records commercialise les disques Philips aux États-Unis sous le label Epic[4], alors que Philips commercialise en Europe une partie du répertoire de CBS. Directeur depuis 1951 James Conkling quitte la société en 1956 pour la fondation de l'Académie nationale des arts et des sciences[5] avant de devenir le premier président de Warner Bros. Records.
En 1957, le Traité de Rome met fin à cette association. CBS Records abandonne alors avec son allié Philips Records sa politique de distribution réciproque pour créer des filiales à l'international à partir de 1961[6]. En France, CBS reprend la société Arteco en 1964 tandis que Philips acquiert Mercury Records aux États-Unis en 1961[7]. La maison de disques mexicaine de CBS, Discos Columbia, est rebaptisée Discos CBS en 1963[8]. En 1964, CBS établit sa propre distribution britannique grâce à l'acquisition d'Oriole Records[9]. En , CBS et Sony forment CBS/Sony Records, une coentreprise au Japon[10]. Parallèlement au disque, CBS Records se lance dans l'édition musicale et littéraire, les instruments de musique (pianos Steinway), les jouets et surtout dans la télévision, devenant ainsi, dans les années 1960, CBS l'un des trois plus grand réseau de télévision aux États-Unis.
En 1970, CBS Records réactive le label Embassy Records en Europe, dans le but de distribuer des albums originellement commercialisés uniquement aux États-Unis[11]. Sur ce label sont signés des artistes tels que Andy Williams, Johnny Cash, Barbra Streisand, The Byrds, Tammy Wynette, Laura Nyro et Sly and the Family Stone[12], avant que le label redevient inactif dans les années 1980[13]. Le groupe CBS Records est dirigé avec succès par Clive Davis jusqu'à son renvoi en 1972. Il est mis à pied après avoir utilisé les fonds de la CBS pour se payer une opulente bar-mitzvah à son fils[14]. Il sera remplacé par Goddard Lieberson, puis par Walter Yetnikoff en 1975, dirigeant de la société jusqu'en 1990.
En 1986, CBS vend sa maison d'édition de musique (music publishing), CBS Songs à Stephen Swid, Martin Bandier, et Charles Koppelman pour 125 millions de dollars, pour ainsi créer SBK Entertainment[15].
En 1988, CBS a vendu l’entité disques (CBS Records Division) à Sony[16].
Au début des années 1980, CBS décide de s'associer à Sony, le créateur du CD, pour la production de disques compacts (CD), d'abord au Japon, puis en Europe et aux États-Unis[17]. À la suite du krach d'octobre 1987, CBS est contraint de se séparer de sa branche phonographique : celle-ci est vendue à Sony dans la vague d'acquisitions nipponnes aux États-Unis pour deux milliards de dollars en janvier 1988. En 1989, CBS Records se relance dans l'industrie musicale en rachetant Tree International Publishing pour plus de 30 millions de dollars[15]. Sony renomme CBS Records en Sony Music Entertainment (SME) en 1991[18]. Le label de musique classique CBS Masterworks devient également Sony Classical Records (en).
La même année Sony réintroduit le label Columbia après avoir acheté les droits internationaux a la major EMI[18]. Epic Records est une autre partie de Sony Music. Le seul pays où Sony n'a pas les droits de Columbia est le Japon. Dans ce pays, le label est contrôlé par Columbia Music Entertainment. Les enregistrements du label Columbia qui ont été produits à l'extérieur du Japon sont sur le marché grâce à Sony Records dans le pays nippon.
En 1995, Sony et Michael Jackson s'associent pour former Sony/ATV Music Publishing[19].
En , en pleine crise de l'industrie du disque, Sony Music Entertainment (Sony) et BMG Entertainment (Bertelsmann Music Group) (Bertelsmann) fusionnent leurs activités musicales au sein du jointure Sony BMG Music Entertainment[20]. Sony reste toutefois seule à la tête de Sony Music Entertainment Japan, en raison de son importance dans l'industrie musicale japonaise. Sony BMG Music est alors détenu à 50 % par Sony Corporation of America et à 50 % par Bertelsmann.
Le , Bertelsmann qui souhaite se défaire de ses parts détenues dans Sony BMG Music Entertainment, annonce conjointement avec Sony Corporation of America le rachat par ce dernier. Le Sony Music Entertainment obtient pour la somme de 900 millions de dollars la part de 50 % détenue par BMG Entertainment dans Sony BMG Music Entertainment, pour en devenir l'unique propriétaire[21]. La société est rebaptisée Sony Music Entertainment tel qu'avant la fusion et tous les labels de l'ancienne BMG Entertainment passent sous le contrôle intégral de Sony Music Entertainment.
Le , SME et IODA annoncent leur partenariat stratégique[22],[23].
En , Sony Music ferme ses bureaux aux Philippines[24].
En , Sony Music se sépare de ses opérations en Grèce à cause de la crise économique du pays[25]. Les albums commercialisés par Sony Music en Grèce sont par conséquent distribués par Feelgood Records.
cactus Jack
Young stoner life record
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.