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sonate de Domenico Scarlatti De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La sonate K. 49 (F.7/L.301) en ut majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Sonate K. 49 ut majeur — , Presto, 121 mes.
⋅ K.48 ← K.49 → K.50 ⋅ L.300 ← L.301 → L.302 ⋅ P.177 ← P.178 → P.179 ⋅ F.6 ← F.7 → F.8 —
⋅ XIV 6 ← Venise XIV 7 → XIV 8
⋅ III 4 ← Parme III 5 → III 6
⋅ 4 ← Saragosse 5 → 6
⋅ 10 ← ms. Worgan 11 → 12
⋅ II-20 ← Boivin III-2 → III-4 |
La sonate K. 49, en ut majeur, est notée Presto. Scarlatti ménage plusieurs interruptions du discours au moyen de points d'orgue que précèdent des formules cadentielles, soit mineures, soit majeures. Ce procédé ne sera utilisé que postérieurement dans les sonates. Dans la seconde section, la force dramatique est renforcée par une longue gamme rapide qui dégringole sur près de quatre octaves[1] (Mantiene il trillo con carriera veloce).
Isolée dans le manuscrit de Venise, la sonate est associée avec la K. 139, dans le relatif d’ut mineur, qui la suit dans le manuscrit de Parme. La K. 49 termine sa première section à la dominante et commence la seconde moitié dans la même tonalité, reliant fortement les deux parties (comme cela se produit dans quatre autres sonates du volume III à Parme : no 1 (K. 55), no 7 (K. 43), no 11 (K. 47) et no 28 (K. 100), suggérant une élision possible de la toute fin de la première section pour assurer une transition en douceur vers la seconde. Cela pourrait également être valable pour les no 7, no 11 et no 12 (K. 57) du recueil parmesan[2].
Pestelli considère cette sonate K. 49, très développée, très proche de Haydn et Mozart dans le style de nombreuses autres sonates que Kirkpatrick considère comme des œuvres ultérieures. D'autre part, il suggère que la deuxième sonate (K. 139), avec ses crescendos et accents chromatiques, s'approche de l'esprit Beethoven[2].
Le manuscrit principal est le numéro 7 du volume XIV (Ms. 9770) de Venise (1742), copié pour Maria Barbara et une autre copie figure dans le volume II 12 (Ms. 9773), copié dix ans plus tard ; l'autre est Parme III 5 (Ms. A. G. 31408)[3]. Une copie de 1752 est à Londres, manuscrit Worgan, Add. Ms. 31553 (no 11) ; deux copies figurent à Saragosse source 2 (B-2 Ms. 31) no 5, fos 9v-11r et source 3 (B-2 Ms. 32) no 44, fos 87v-89r. La première édition est réalisée à Paris en 1751, par Boivin, no 2 du troisième recueil (précédée et suivi par deux sonates apocryphes)[4],[5],[6].
La sonate K. 49 est défendue au piano, notamment par Hae Won Chang (Naxos, vol. 1) Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 2) ; au clavecin par Zuzana Růžičková (1965 et 1976, Supraphon), Rafael Puyana (1984, Harmonia Mundi), Scott Ross (1985, Erato)[7], Francesco Cera (2000, Tactus, vol. 1), Ottavio Dantone (2000, Stradivarius, vol. 4), Pieter-Jan Belder (2001, Brilliant Classics, vol. 2), Richard Lester (2001 et 2005, Nimbus, vol. 1 et 6) et Stefano Innocenti (2013, Brilliant Classics). Aline Zylberajch (2003, Ambronay) l'interprète au piano-forte.
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