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terroriste algérien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Smaïn Aït Ali Belkacem (né à Blida en [1]), surnommé Omar Allaoui, est un Algérien membre du Groupe islamique armé et l’un des principaux responsables de la vague d'attentats commis en France en 1995, notamment celui du RER B à Saint-Michel. Il est arrêté à l’automne 1995.
Issu d’une fratrie de huit enfants, il suit une formation d’infirmier jusqu’aux « manifestations violentes de 1988. » Après avoir « perdu le goût de vivre en Algérie », il part pour l’Europe en 1990, séjournant en Espagne, aux Pays-Bas, en Pologne, après un bref retour en Algérie faute de papiers en règle[2].
Installé en France, il habite alors dans le quartier de la Poste à Villeneuve-d'Ascq, dans le Nord.
Le , vers 22 h 30, Boualem Bensaïd, qui sort d'une cabine téléphonique, est arrêté à Paris par les policiers de l’Unité recherche, assistance, intervention et dissuasion (RAID). Bensaïd venait de donner l'ordre à Smaïn Aït Ali Belkacem de poser une bombe le lendemain matin, sur le marché de Wazemmes à Lille[3],[4].
Le , Smaïn Aït Ali Belkacem est arrêté par des hommes des Renseignements généraux en pleine nuit dans son appartement de la Poste à Villeneuve-d'Ascq[3],[4]. Une panoplie d'artificier a été trouvée dans son appartement, notamment 4,8 kg de poudre granuleuse, 183 cartouches, 3 pistolets, une bonbonne de gaz sciée, des écrous et des réveils trafiqués[5],[6]. Les enquêteurs trouveront aussi sur Smaïn Aït Ali Belkacem une carte orange utilisée le en sortie de la gare de Javel entre 6h52 et 7h[7].
Son procès devant la Cour d’assises spéciale de Paris se tient du 1er au . Il concerne la vague d'attentats commis en France en 1995. Smaïn Aït Ali Belkacem est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité sans période de sûreté comme auteur principal de l'attentat du musée d'Orsay lors de son procès en appel en 2003[8].
Il est considéré comme l'artificier des poseurs de bombes[4].
Pour les policiers, Smaïn Aït Ali Belkacem faisait partie d'un réseau dormant, activé par Bensaïd depuis la mort de Khaled Kelkal[4]. Il était le chef du réseau nordiste et était assisté par Mohamed Drici et Ali Benfattoum[9],[6],[10], également arrêtés puis condamnés.
En , quatorze personnes soupçonnées d'avoir planifié son évasion de la maison centrale de Clairvaux (Aube) sont arrêtées en région parisienne et dans le Cantal[11]. Belkacem est condamné en 2013 à 12 ans de prison dont sûreté des deux tiers; sa peine pour évasion se cumulant avec sa condamnation antérieure (article 434-31 du Code pénal), huit ans s'ajoutent à sa peine incompressible initiale de 18 ans, en repoussant la fin à 2022[12]. Son épouse se voit retirer son permis de séjour en France à la suite de cette tentative d'évasion [13].
En , alors à la prison de Réau, Belkacem et un complice allument des fumigènes pour gêner les caméras et tentent de faire exploser une porte[13] à l'aide de penthrite obtenue par le co-détenu, braqueur radicalisé en prison, mais la serrure résiste, et il est condamné le à douze ans de prison dont sûreté des deux tiers[14].
Le , il est condamné à huit mois de prison ferme pour avoir détenu un téléphone portable (caché dans un pot de sucre) en mai 2019 dans une prison de Valence[15].
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