Sion (Gers)
commune française du département du Gers De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Sion est une commune française située dans l'ouest du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallées de l'Auzoue, la Gélise, la Douze et du Midou.
Sion | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Condom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bas-Armagnac | ||||
Maire Mandat |
Elisabeth Mitterrand 2020-2026 |
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Code postal | 32110 | ||||
Code commune | 32434 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sionnais | ||||
Population municipale |
96 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 44′ 26″ nord, 0° 00′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 92 m Max. 166 m |
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Superficie | 7,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nogaro (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Grand-Bas-Armagnac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Midouze, le Petit Midour, le ruisseau de Saint-Aubin et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sion est une commune rurale qui compte 96 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 323 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nogaro. Ses habitants sont appelés les Sionnais ou Sionnaises.
Sion est une commune de Gascogne située 5 km au sud-est de Nogaro.
Les communes limitrophes sont Bétous, Loubédat, Nogaro, Sorbets et Urgosse.
Sion se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Midouze, le Petit Midour, le ruisseau de Saint-Aubin, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Midouze, d'une longueur totale de 151,5 km, prend sa source dans la commune d'Armous-et-Cau et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Vicq-d'Auribat, après avoir traversé 46 communes[5].
Le Petit Midour, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Midouze à Bétous, après avoir traversé 12 communes[6].
Le ruisseau de Saint-Aubin, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune de Sabazan et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Midouze à Caupenne-d'Armagnac, après avoir traversé 7 communes[7].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 956 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lupiac à 15 km à vol d'oiseau[10], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,7 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[14] : le « réseau hydrographique du Midou et milieux annexes » (6 344 ha), couvrant 43 communes dont 37 dans le Gers et six dans les Landes[15].
Au , Sion est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogaro, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,2 %), prairies (27,2 %), terres arables (23,1 %), cultures permanentes (6,5 %), forêts (1,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Sion est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 77,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 59 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 34 sont en aléa moyen ou fort, soit 58 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2021, la commune comptait 96 habitants[Note 3], en évolution de −11,11 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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97 | 96 | - | - | - | - | - | - | - |
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 3,8 % | 6,2 % | 12,1 % |
Département[I 6] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 60 personnes, parmi lesquelles on compte 81 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs) et 19 % d'inactifs[Note 4],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nogaro, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 8]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 13 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 43, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57 %[I 9].
Sur ces 43 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 76,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
6 établissements[Note 5] sont implantés à Sion au [I 12]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 6 entreprises implantées à Sion), contre 14,6 % au niveau départemental[I 13].
La commune est dans le Bas-Armagnac, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 15 | 14 | 13 | 11 |
SAU[Note 7] (ha) | 536 | 578 | 544 | 469 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 15 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 14 en 2000 puis à 13 en 2010[30] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 27 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[31],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 536 ha en 1988 à 469 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 43 ha[30].
La grande demeure actuelle située au sud de l'église constitue un des principaux vestiges de l'ancien château féodal. Elle conserve une seule tour située à gauche de la façade sud. Sur cette tour, à droite de son unique fenêtre, figure un cadran solaire.
Enclavée dans des cours de fermes, elle se situe tout près de l'ancien château féodal, au centre du village ; son clocher de 18 mètres de haut se détache de l'édifice par son apparence de tour de guet, massive et fortifiée, flanquée de contreforts, permettant de dominer la vallée du Midour ;
Durant les années 1984 à 1993 le village de Sion fut l’hôte d’un prestigieux visiteur. Adrien Mitterrand, fils de Jean-Christophe est né en 1983 alors que son grand-père, François Mitterrand avait accédé à la fonction de Président de la République depuis deux ans. Le Président prit l’habitude de venir chaque fin août à Sion fêter en famille l’anniversaire de son petit-fils. Profitant de l'anniversaire d'Adrien, il arrivait au Président de s'octroyer en fin d'après-midi des visites « incognito » : un gospel à Jazz in Marciac, une course landaise dans les arènes classées d'Estang, la découverte de l'atelier de facture instrumentale de Plaisance, …[32]
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