Service express régional métropolitain Hauts-de-France
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Le réseau express Hauts-de-France, ou « RER Lille - Bassin minier[1] » (anciennement appelé « Réseau Express Grand Lille ») est un projet de réseau express régional qui englobe divers aménagements futurs dans l'aire urbaine de Lille et le bassin minier dans la région des Hauts-de-France[2].
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Réseau express Hauts-de-France | ||
La gare de Lille-Flandres, en . Le projet prévoit la construction d'une annexe souterraine dotée de quatre quais. | ||
Situation | Hauts-de-France | |
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Type | RER | |
Entrée en service | vers 2030 | |
Écartement des rails | 1 435 mm | |
Vitesse maximale | 160 km/h | |
Réseaux connexes | Transports en commun de Lille Roubaix Tourcoing Transports en commun de Lens-Béthune |
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Son objectif est de doubler, aux heures de pointe, la fréquence des trains de l’étoile ferroviaire de Lille d’ici 2035-2040[2]. Le projet comprend la réalisation d’un barreau d’infrastructure neuve entre Lille et le Bassin Minier et une nouvelle gare souterraine à Lille-Flandres.
Renommé réseau express Hauts-de-France (REHF) en , le projet fait aujourd’hui partie intégrante du service express métropolitain de l’étoile ferroviaire de Lille (SEM)[2]. Les études sur le SEM font l’objet d’un pilotage par l’État, la région Hauts-de-France, la Métropole européenne de Lille et SNCF Réseau.
À l'origine, le réseau express Grand Lille (REGL) était un projet de réseau express régional proposé par Daniel Percheron, président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, en . Il devait relier l'agglomération de Lille au bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, à Hénin-Beaumont, à l'horizon 2025. S'il était réalisé, le trajet de la gare de Lille-Flandres à celle de Sainte-Henriette[note 1] (Hénin-Beaumont) ne prendrait que 17 minutes contre 26 à 40 minutes en 2011 pour rallier la gare d'Hénin-Beaumont[note 2]. Le projet, presque plus évoqué durant deux ans, voit une nouvelle avancée le 21 novembre 2013 à l'occasion de la saisine de la Commission nationale du débat public par le conseil régional. À cette occasion, un projet plus étendu est évoqué pour un second temps, desservant des grandes villes comme Douai, Lens, Arras, Cambrai, Armentières et la zone de l'Union, via la construction de sections nouvelles et l'amélioration des lignes actuelles. Le projet a fait l'objet d'un débat public du au .