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personnalité politique suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Serge Dal Busco, né le à Genève (originaire de Bernex), est une personnalité politique genevoise, membre du Centre.
Serge Dal Busco | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État du canton de Genève[a] | |
– | |
Élection | 10 novembre 2013 |
Réélection | 6 mai 2018 |
Prédécesseur | David Hiler |
Successeur | Delphine Bachmann |
Président du Conseil d'État du canton de Genève | |
– | |
Législature | 2e |
Prédécesseur | Anne Emery-Torracinta |
Successeur | Mauro Poggia |
Député au Grand Conseil du canton de Genève | |
– | |
Législature | 57e |
Conseiller administratif de Bernex | |
– | |
Élection | 14 mai 2003 |
Réélection | 29 avril 2007 17 avril 2011 |
Prédécesseur | Jacques Baudit |
Successeur | Cyril Huguenin |
Conseiller municipal de Bernex | |
– | |
Législature | 1991-1995, 1995-1999 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Genève (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PDC / Le Centre |
Diplômé de | EPFZ EPFL |
Profession | Ingénieur civil Entrepreneur |
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Il est conseiller d'État du canton de Genève du au et président du Conseil d’État du au .
Originaire de Bernex[1], Serge Dal Busco naît le à Genève. Son père est travailleur saisonnier en Suisse dans les années 1950, puis pépiniériste, tandis que sa mère fait des ménages. Tous deux sont nés à Trévise[2].
Après une maturité au collège Calvin, il obtient un diplôme d’ingénieur civil à l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) en 1982. Il poursuit ses études par une thèse de doctorat à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qu’il décroche en 1988. Pendant plusieurs années, il exerce la profession d’ingénieur à son compte, tout en étant chargé de cours à l’EPFL de 1999 à 2004[1]. Il devient ensuite associé dans un grand bureau d’ingénieurs conseils en génie civil et en environnement, établi à Carouge.
Il est marié et père de quatre enfants[1]. Il a couru de nombreux marathons depuis 2007, dont celui de Boston en 2013[3].
Il siège au Conseil municipal de Bernex de 1991 à 1999[1]. En 2003, il est élu au Conseil administratif de la commune[4]. Il y exerce la fonction de maire à six reprises, ayant à sa charge notamment la gestion de l’urbanisme, des transports, des constructions, de l’environnement et du sport. Il siège au sein du législatif communal jusqu'en 2013.
Selon le quotidien Le Courrier, il fait l'unanimité dans sa commune, jouant notamment un rôle décisif dans la sécurisation des bords de l’Aire et faisant modifier le trajet du tram 14 à l’avantage de la commune[5].
Il est également, pendant huit ans, membre du comité puis président de 2007 à 2009 de l’Association des communes genevoises[1], organisme qui a pour but la défense des intérêts des communes.
En 2009, il est élu au Grand Conseil du canton de Genève[6]. Membre notamment des commissions du logement et de l’aménagement, il y siège jusqu'en novembre 2013.
Il est élu au Conseil d'État le [7] et réélu le au second tour[8]. Il est à la tête du Département des finances lors de son premier mandat[9], puis lors de son deuxième mandat de celui dédié aux infrastructures et à la mobilité, laissé vacant par le conseiller d'État non réélu Luc Barthassat[10].
Qualifié de « force tranquille » dans un article du Temps, il annonce le qu'il ne se représentera pas au Conseil d’État genevois pour une troisième législature, souhaitant laisser la place à la relève après dix ans au gouvernement[11],[12].
Pendant son mandat au Département des finances, la dette financière du canton de Genève baisse de 1,3 milliard de francs, passant de 12,7 milliards en 2014[13] à 11,4 milliards en 2018[14]. En novembre 2017, la qualité de la gestion financière du canton de Genève est reconnue dans une comparaison intercantonale, fondée sur les données de l'IDHEAP[15]. Son projet de stabilisation budgétaire peine cependant à convaincre les députés à l'automne 2017[16],[17], qui adoptent finalement le budget 2018 à une courte majorité[18].
Il s'emploie également à mener une réforme de la grille salariale de la fonction publique genevoise, lancée en 2010 par son prédécesseur David Hiler[19]. Un cartel intersyndical critique ce projet, y voyant une attaque contre les services publics puisque certains fonctionnaires connaîtraient un gel de la progression de leur salaire. Cette opposition se traduit notamment par un mouvement social dans la fonction publique en [20].
Son mandat à la tête du département des infrastructures est notamment marqué par l'inauguration du réseau RER transfrontalier Léman Express le [21] et par la création, lors du déconfinement d' suivant la première vague de l'épidémie de COVID-19, de 7 km de pistes cyclables provisoires dans le cadre d'un nouveau plan de mobilité. D'abord citées en exemple, ces mesures déclenchent une polémique, avec des manifestations de la part des tenants du trafic individuel motorisé et une pétition de près de 7 000 signatures demandant leur démantèlement. En l'espace d'une dizaine de jours, les partisans de ces nouveaux aménagements cyclables recueillent quant à eux près de 18 000 signatures pour les soutenir et pour demander leur pérennisation, ce qui est chose faite quelques semaines plus tard[22],[23],[24],[25]. En , le premier réseau genevois de vélos en libre service est par ailleurs inauguré[26].
De manière générale, la droite juge sa politique trop à gauche en matière de mobilité[12].
Le , trois jours après qu'un journaliste a révélé qu'il serait entendu un mois plus tard par la justice en tant que personne appelée à donner des renseignements[b] dans le cadre du volet Manotel de l'affaire Maudet , il reconnaît avoir commis une maladresse en lien avec un don de 10 000 francs reçu de Manotel en avril 2018, puis restitué à mi-septembre[27],[28],[29],[30],[31]. Le volet Manotel de l'affaire Maudet est classé en [32] et n'a aucune conséquence judiciaire pour Serge Dal Busco.[réf. souhaitée].
Il préside le Conseil d'État du [33] au . Il accueille à ce titre le président américain Joe Biden à son arrivée à Genève le avant le sommet entre les États-Unis et la Russie[34].
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