![cover image](https://wikiwandv2-19431.kxcdn.com/_next/image?url=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/65/Rue_des_deux_Luxembourg.jpg/640px-Rue_des_deux_Luxembourg.jpg&w=640&q=50)
Scission du Luxembourg
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
La scission du Luxembourg, formalisée par le troisième traité de Londres le , désigne la séparation du Grand-duché de Luxembourg en deux parties : l'une revenant à la Belgique (la province de Luxembourg) et l'autre rendue à la monarchie néerlandaise de la maison d'Orange-Nassau, son propriétaire initial, qui dispose de ce territoire à titre personnel et héréditaire depuis le congrès de Vienne de 1815. Ces terres formaient alors une union personnelle avec les Pays-Bas : Guillaume Ier étant, à l'époque, à la fois grand-duc de Luxembourg et roi des Pays-Bas.
Cet article est en cours de réécriture ou de restructuration importante ().
Un utilisateur prévoit de modifier cet article pendant plusieurs jours. Vous êtes invité(e) à en discuter en page de discussion et à participer à son amélioration de préférence en concertation pour des modifications de fond.
Bandeau apposé par Hombre del rio (d · c) le 26 juin 2024.
Cet article est une ébauche concernant la Belgique et le Luxembourg.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
![Thumb image](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/65/Rue_des_deux_Luxembourg.jpg/640px-Rue_des_deux_Luxembourg.jpg)
Cette scission prend ses racines après la révolution belge lorsque, le , le gouvernement provisoire de Belgique proclame unilatéralement l'annexion de l’ensemble du Grand-duché au nouvel état fraichement indépendant du Royaume uni des Pays-Bas[1]. Un premier traité fut d'abord signé dès 1831 par les puissances européennes, réunies lors de la conférence de Londres, à l'exception notable des Pays-Bas. Celui-ci reconnaissait les frontières de la Belgique telles que déclarées lors de son indépendance, mais laissaient toutefois la « question du Luxembourg » à des négociations ultérieures[2] entre le futur roi des Belges, celui des Pays-Bas et la confédération germanique, dont le Grand-duché était un état membre. Cependant, la guerre belgo-néerlandaise décrédibilisant la jeune Belgique, un deuxième traité fut signé la même année à Londres, dans lequel les puissances organisaient en réagencement territorial et le partage du Luxembourg selon une frontière qui demeure encore aujourd’hui la frontière entre la Belgique et le Luxembourg. Mais, une nouvelle fois, Guillaume Ier refusa de le ratifier, espérant toujours reconquérir ses terres. Il fallut attendre 1839 et le troisième traité pour que la scission s’opère de facto selon terme établis huit années auparavant.
La scission du Luxembourg a pour particularité d'être opérée sur base de critères linguistiques : la partie occidentale, de langues romanes, revenant à la Belgique, tandis que la partie orientale, de langues germaniques, demeurant luxembourgeoise, à l'exception notable du Pays d'Arlon, pourtant de patois luxembourgeois, mais rattaché à la Belgique pour des raisons politiques. Après neuf siècles de vie commune, le peuple de l'ancien comté puis duché de Luxembourg est donc séparé, malgré de vifs débats au parlement belge.
Elle s'opéra en même temps que la scission du Limbourg, dont une partie fut rendue aux Pays-Bas, amputant le territoire belge des 2 209,22 km2 de ce qui deviendra plus tard la province néerlandaise du Limbourg et des 2 586,4 km2 de l'état indépendant du Luxembourg tel qu'il existe aujourd'hui, ce inclus la forteresse de Luxembourg qui joua un rôle majeur dans les négociations.