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physicienne américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sandra Gail Biedron (née en 1973) est une physicienne américaine qui est professeure en génie électrique et informatique à l'Université du Nouveau-Mexique. Ses recherches portent sur le développement de systèmes laser. Elle a été élue membre de la Société américaine de physique en 2013.
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Université de Lund Trinity Christian College (en) Carl Sandburg High School (en) |
Activité |
A travaillé pour |
Moraine Valley Community College (en) Université du Nouveau-Mexique Laboratoire national d'Argonne Université d'État du Colorado |
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Biedron a grandi à Palos Park, dans l'Illinois[1]. Son père, Eric Biedron, était un data scientist et ingénieur qui calculait les trajectoires de rentrée pour les missions de la navette spatiale[1]. Sa mère, Gail Biedron, a encouragé son intérêt précoce pour la chimie, la biologie et l'antiquité[1]. Elle a vécu sur une propriété de 7 acres et a passé son enfance à faire des courses de chevaux[1]. Elle a fréquenté le lycée Carl Sandburg (en)[1].
Biedron a commencé sa carrière universitaire dans un collège communautaire : elle était étudiante au Moraine Valley Community College (en), où elle a terminé ses cours en 1992 avant de déménager au Trinity Christian College (en) de Palos Heights, Illinois[2] où elle s'est spécialisée en chimie et en biologie. Biedron a déménagé en Suède pour ses études supérieures, où elle a rejoint l'Université de Lund[3]. Elle obtient son doctorat avec une thèse intitulée « Toward creating a coherent next-generation light source : with special emphasis on nonlinear harmonic generation in single-pass, high-gain free-electron lasers » (2001)[4].
En 1993, Biedron rejoint le Laboratoire national d'Argonne[1]. Ses recherches portent sur le développement de sources lumineuses cohérentes[5]. Biedron a finalement été nommé directrice de l'Argonne Accelerator Institute. À Argonne, Biedron a contribué au développement du laser à électrons libres émission spontanée auto-amplifiée (en) à dans les longueurs d'onde visibles ainsi que la Advanced Photon Source [6],[1]. Elle a supervisé des expériences sur des lasers à électrons libres à génération d'harmoniques à haut gain[6]. Elle a travaillé sur le laser à électrons libres de l'Office of Naval Research et sur le laser à électrons libres FERMI@ ELETTRA (en)[7],[8].
Biedron a déménagé à l'Université d'État du Colorado en 2011[5]. En 2017, Biedron a déménagé à l'Université du Nouveau-Mexique, où elle a participé à l'élargissement de la portée des technologies d'électromagnétisme appliqué et d'accélérateur[9].
Pendant la pandémie de Covid-19, la Advanced Photon Source développée par Biedron et ses collègues a été utilisée pour analyser et générer un modèle détaillé du virus SARS-CoV-2[1]
Biedron est mariée à Stephen Milton, avec qui elle a un fils[13]. Elle s'intéresse à l'architecture et est propriétaire depuis 2014 de la maison Ingersoll-Blackwelder au 10910 South Prospect (en) à Chicago [14],[15]. Biedron a supervisé la restauration de la propriété. Elle appartenait autrefois à une activité communautaire qui a été la première femme à voter dans le comté de Cook, dans l'Illinois[14]. A côté de sa maison historique, Biedron possède deux voitures de sport anciennes et un avion Diamond DA40 Diamond Star [1]. Elle est impliquée dans la conservation des malles à vapeur et des draps monogrammés qui ont été utilisés par Enrico Fermi lorsqu'il s'est échappé de l'Allemagne nazie [1].
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