Un sanctuaire peut —en parlant d’un site de l’Église catholique— désigner informellement un lieu de pèlerinage comme dans d’autres religions. Mais le Code de droit canonique de caractérise ce qui est attendu d’un tel site, et définit précisément ce que doivent être un «sanctuaire diocésain», un «sanctuaire national» et un «sanctuaire international».
Un sanctuaire diocésain (ou juste «sanctuaire») est un édifice ou un lieu sacré accueillant des pèlerinages et reconnu notablement important par l’ordinaire du lieu[c 1], en général un évêque.
Un sanctuaire national est un sanctuaire diocésain reconnu par la conférence épiscopale référente comme ayant une importance religieuse, culturelle ou historique significative[c 2].
Un sanctuaire international est un sanctuaire national également reconnu par le Saint-Siège comme ayant une influence internationale[c 2]. Il y en a en plus de dix, en majorité en Europe.
On trouve parfois le terme de «sanctuaire paroissial» pour désigner un lieu de pèlerinage n’ayant pas encore achevé les démarches nécessaires pour devenir un sanctuaire diocésain.
Le terme de «sanctuaire archidiocésain» est usuellement employé pour désigner un sanctuaire déclaré comme diocésain par un archidiocèse, sans que cela ne change quoi que ce soit.
Les statuts du sanctuaire (propriété et administration, essentiellement[c 3]) doivent être approuvés par ces mêmes institutions[c 4].
Sanctuaire diocésain
Les sanctuaires doivent être des lieux ayant une importante dévotion populaire[c 1]. Ils doivent permettre une pratique de la liturgie convenable, et «annoncer avec zèle la parole de Dieu»[c 5]. Les pratiques locales de piété populaire doivent y être facilitées[c 5], et des mesures de sécurité prises pour protéger les reliques ou autres objets de dévotion ainsi que les témoignages de piété[c 6]. Un lieu qui remplit toutes ces obligations peut être proposé par la paroisse à l’ordinaire du lieu—en général un évêque, mais ce peut être également un vicaire général ou épiscopal— pour être désigné sanctuaire diocésain.
Sanctuaire national
Lorsqu’un sanctuaire diocésain a acquis une importance certaine, il peut être proposé par l’évêque à la conférence épiscopale référente (nationale ou multi-nationale) afin d’être élu sanctuaire national. Il doit pour cela remplir certaines obligations, définies par la conférence épiscopale (voir par exemple le document normatif de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, l’USCCB[1]), et passer par diverses étapes de confirmation[2]. La conférence épiscopale a également le devoir de s’assurer de la qualité d’accueil et doit donc prévoir les démarches permettant la destitution d’un sanctuaire.
Sanctuaire international
Le Saint-Siège peut décider de la désignation d’un sanctuaire national comme sanctuaire international.
Le terme de «sanctuaire» désigne étymologiquement le «lieu le plus sacré» d’un édifice religieux, donc par exemple le lieu où se situe le maître-autel dans une église[5], ou l’emplacement d’un reliquaire. Par synecdoque, l’usage a progressivement glissé jusqu’à désigner le bâtiment religieux lui-même, et s’est de fait associé dans l’esprit avec les pèlerinages destinés à aller voir la relique ou le lieu saint, autour du XIXesiècle[t 1].
Les premiers lieux jouant pour le christianisme le rôle de sanctuaires—au sens général du mot— sont les lieux saints mentionnés dans les Évangiles et l’Ancien Testament; les pèlerinages s’organisent dès le début du IIIesiècle et se multiplient au IVesiècle. Le Moyen Âge développe les cultes liés aux reliques des saints, et fait émerger de cela l’aspect économique du sanctuaire[6] et la protection juridique du pèlerin[7].
Pour reconnaître et distinguer les édifices au centre d’un pèlerinage, l’Église met progressivement en place la notion de basilique. Ce titre est d’abord porté par de grandes églises ayant une importance historique religieuse forte, de manière honorifique. À partir du XVIesiècle, il revient au pape de nommer les nouvelles basiliques, permettant de mettre en avant un vocable, un saint ou un pèlerinage qu’il désire promouvoir[8].
Le mot «sanctuaire» est absent du Code de droit canonique de . Les premiers usages officiels de l’Église catholique du terme dans le sens de «lieu de pèlerinage reconnu» datent des accords du Latran, en [t 2],[9]. Le texte était cependant en préparation depuis ; le juriste Arturo Carlo Jemolo qui travaillait dessus fait ainsi dès cette période une distinction entre sanctuaire «majeur» et «mineur»[t 3].
La première définition canonique du mot est proposée en au pape PieXII par la Sacra congregatio de seminariis et studiorum universitatibus, et communiquée aux ordinaires le [10]: un sanctuaire est «[une église ou un édifice sacré] destiné à l’exercice publique du culte, qui pour un motif particulier de piété est considéré par les fidèles comme un lieu de pèlerinage visant à obtenir des grâces ou à prononcer des vœux.»
La définition actuelle de «sanctuaire» apparaît finalement dans le Code de droit canonique de , qui abroge celui de [11]. Elle précise différents «niveaux» en impliquant les prélats et les conférences épiscopales. Plusieurs lieux étaient déjà définis par «sanctuaire» ou «sanctuaire national» à cette date; les différentes conférences épiscopales ont donc eu à édicter des règles pour gérer ces cas (voir par exemple les points 1 et 2 du document normatif de l’USCCB[1]).
Alors qu’il apparaissait —une seule fois, cependant— dans le Code de droit canonique de , le terme de «basilique» disparaît complètement de celui de ; cela suggère que le statut canonique des basiliques devrait à terme se fondre dans celui des sanctuaires[11].
Le Directoire sur la piété populaire et la liturgie publié le donne plusieurs conseils concernant la gestion des sanctuaires, concernant par exemple le fait de faciliter la pénitence[d 1], de prendre en compte la présence des pèlerins dans le cadre de la célébration de l’eucharistie[d 2], de permettre l’onction des malades[d 3], de valoriser la liturgie des Heures[d 4], de mettre en avant la charité[d 5], de développer l’aspect culturel du lieu[d 6],etc.
Il faut noter également que certaines conférences épiscopales—des îles britanniques, notamment—, pour des raisons historiques et d’usage, peuvent accepter comme sanctuaire des reliques ou des reliquaires, plutôt que des lieux. Voir par exemple le sanctuaire national Saint-Olivier-Plunket de Drogheda en Irlande[15].
Sanctuaires internationaux
Entre onze et douze sanctuaires sont en reconnus sanctuaires internationaux[Note 1]:
en Corée du Sud (où est officiellement utilisée l’appellation «lieu de pèlerinage international»[17], et où les deux sanctuaires sont parfois comptés comme un seul[18]):
Il y a plus de 200 sanctuaires nationaux[Note 2]. La liste complète en est difficile à maintenir, du fait de l’aspect décentralisé de la notion; certaines conférences épiscopales communiquent peu de plus sur ces évolutions organisationnelles.
En Amérique centrale —y incluant le Mexique et les Antilles, dont Porto Rico et Trinité-et-Tobago—, il y a autour de vingt-cinq sanctuaires nationaux[Note 4].
Il y a environ soixante-quinze sanctuaires nationaux en Amérique du Nord, en ne comptant que le Canada et les États-Unis[Note 5]. Le premier pays en compte six (voir également la liste des sanctuaires nationaux du Canada), alors que les États-Unis multiplient les lieux sanctuarisés —quitte à favoriser les destitutions.
Il y a une petite cinquantaine de sanctuaires nationaux en Asie[Note 7]. Plus de la moitié cependant sont situés aux Philippines (3epays ayant le plus de catholiques au monde), avec également une forte densité au Sri Lanka.
Si un sanctuaire baisse trop en fréquentation, n’arrive pas à maintenir la qualité d’accueil, doit fermer,etc., il peut être destitué de ses statuts. Par exemple, l’USCCB vérifie chaque sanctuaire de son territoire tous les dix ans[40],[1]. On ne peut guère espérer lister tous les sanctuaires déchus, seulement citer des exemples.
Le couvent Sainte-Élisabeth(en) de Bensalem, en Pennsylvanie, aux États-Unis, a été sanctuaire national Sainte-Catherine-Drexel de [41] jusqu’en [g 40], car il accueillait la tombe de la sainte. Il a fermé en à la suite de la vente des bâtiments au monde séculier. La tombe a été l’année suivante déplacée à la cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie, et c’est donc cet édifice qui pourrait regagner le statut, ayant rapidement été nommé sanctuaire diocésain[42].
Cela est sans compter les églises qui ont un jour été qualifiées de «sanctuaire national», mais ont arrêté d’utiliser la dénomination pour se mettre en conformité avec les définitions postérieures, comme par exemple l’église du Sacré-Cœur-de-Jésus de Moca en République dominicaine[g 43],[47].
Le site gcatholic.org compte depuis trop de sanctuaires internationaux, depuis la parution d’un communiqué du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation daté du [16] qui présentait des «sanctuaires situés dans des pays touchés par la guerre» (santuari situati in Paesi tutt’ora colpiti dalla guerra) en complément de «sanctuaires internationaux de tous les pays» (Santuari internazionali di tutto il mondo). Il ajoute donc à tort:
Le site gcatholic.org compte 233 sanctuaires nationaux au , ce à quoi il faut en ajouter quatre qu’il annonce à tort en sanctuaires internationaux[Note 1].
Le site gcatholic.org compte cinq sanctuaires nationaux en Afrique, ce à quoi il faut en ajouter un qu’il annonce à tort en sanctuaire international[Note 1], mais il en oublie plusieurs, par exemple le sanctuaire marial de Yagma[g 17] qu’il considère sanctuaire diocésain.
Le site gcatholic.org compte 28 sanctuaires nationaux en Amérique centrale, ce à quoi il faut en ajouter un qu’il annonce à tort en sanctuaire international[Note 1].
Le site gcatholic.org compte 33 sanctuaires nationaux en Europe, ce à quoi il faut en ajouter deux qu’il annonce à tort en sanctuaires internationaux[Note 1].
Éléments de bibliographie
Code de droit canonique (lire en ligne), livre IV: La fonction de sanctification de l’Église, IIIepartie: «Les lieux et les temps sacrés», titre I: «Les lieux sacrés», chap.III: «Les Sanctuaires»:
Directoire… § 276: «Le sanctuaire, lieu culturel».
(it) Giovanna Rech, «I santuari e i pellegrinaggi», dans Cristiani d’Italia(d), Treccani, , partie 1: «L’istituzione dei santuari fra consuetudine e diritto»[lire en ligne(page consultée le 2022-03-06)]:
I santuari e i pellegrinaggi, partie 1, § 1:«Tra le fonti della lingua italiana di matrice sia ecclesiastica che classica risalenti all’Ottocento, la definizione si riferisce principalmente a un luogo santo, al posto riservato alla conservazione delle reliquie del santo o più in generale alla chiesa dove si conservano dei simulacri di sacralità» («Dans les textes en langue italienne tant ecclésiastique que classique remontant jusqu’au XIXesiècle, la définition réfère principalement à un lieu saint, à l’endroit où sont conservées des reliques du saint, ou plus généralement à l’église où sont conservés les simulacres sacrés.»)
I santuari e i pellegrinaggi, partie 1, § 2:«La condizione preconcordataria viene studiata dallo Jemolo già nel 1913: il giurista, introducendo una distinzione fra santuari minori e maggiori passa in rassegna quattro santuari che egli ritiene «maggiori e più tipici». Si tratta del santuario di Nostra Signora di Oropa, del Sacro Monte di Varallo, del santuario di Valle di Pompei e della Santa Casa di Loreto.» («Les conditions de l’accord ont été élaborées par Jemolo dès : le juriste, introduisant une distinction entre sanctuaires mineurs et majeurs, cite quatre sanctuaires qu’il considère “majeurs et plus typiques”. Il s’agit de Notre-Dame-d’Oropa[vers Bielle], du Mont-Sacré de Varallo, du [sanctuaire du Rosaire] de Pompéi et de la Sainte Maison de Lorette.» Cette dernière est reconnue depuis sanctuaire international.)
(en)AdrianTambuyat,«Archdiocesan Shrine of Our Lady of Guadalupe declared National Shrine on May 31»[«Le sanctuaire diocésain Notre-Dame-de-Guadalupe déclaré sanctuaire national le [2010]»], sur rcam.org, archidiocèse de Manille(version du sur Internet Archive): «its application will pass through a lengthy investigation by three Commissions of CBCP; namely the Commission on Canon Law, where the application will pass through a legal consultation, the Commission on Liturgy, which will scrutinize the frequency of the shrine in rendering liturgical services, and lastly, the Commission on Doctrine, to ensure the conformity of the shrine’s devotional practices to the teachings of the Universal Church.» («son application passe par une longue enquête de trois commissions de la [conférence épiscopale des Philippines]: la commission de Loi canonique, pour l’aspect légal; la commission de Liturgie, qui vérifie le bon déroulement et la régularité des services liturgiques; et la commission de Doctrine, qui s’assure de la conformité des pratiques dévotionnelles du sanctuaire au regard des enseignements de l’Église universelle.»)
(it) Pastor Bonus, (lire en ligne), IIIepartie: «Congregazioni», chapitre «Congregazione per il Clero (arts. 93-104)», article 97, point 1: «La Congregazione tratta le questioni di competenza della Santa Sede: sia circa i consigli presbiterali, il collegio dei consultori, i capitoli dei canonici, i consigli pastorali, le parrocchie, le chiese, i santuari, sia circa le associazioni dei chierici, sia gli archivi ecclesiastici. […]» («La Congrégation [pour le clergé] s’occupe des questions suivantes, qui relèvent de la compétence du Saint-Siège: celles qui concernent les conseils presbytéraux, le collège des consultants, les chapitres de chanoines, les conseils pastoraux, les paroisses, les églises, les sanctuaires, celles concernant les congrégations cléricales, et celles concernant les archives ecclésiastiques; […]»)
Pape François, «Sanctuarium in Ecclesia», sur vatican.va, (consulté le ): «Par conséquent, j’établis qu’à l’avenir, sera de la compétence du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation: l’érection de sanctuaires internationaux et l’approbation de leurs statuts respectifs, selon la norme des cc. 1232-1233 CIC […]»
Pierre Condis, Michel André et Jules Wagner (actualisation), Dictionnaire de droit canonique et des sciences en connexion avec le droit canon, t.2, 1901 (t.1: 1894), 3eéd. (lire en ligne), p.65: «Le Sanctuaire est, dans une église, l’endroit saint par excellence, puisqu’il contient l’autel sur lequel s’immole le Saint des saints. […]»
(it) «Accords du Latran», sur vatican.va, (consulté le ): «Relativamente ai beni ora appartenenti ai detti Santuari, si procederà alla ripartizione a mezzo di commissione mista, avendo riguardo ai diritti dei terzi ed alle dotazioni necessarie alle dette opere meramente laiche.» («Concernant les biens appartenant actuellement auxdits sanctuaires [la Sainte Maison de Lorette, la basilique Saint-François d’Assise et la basilique Saint-Antoine de Padoue], la répartition sera désignée par une commission mixte, qui tiendra compte des droits des tiers et des dotations nécessaires pour ces œuvres purement profanes.»)
(en) «What is International Pilgrimage Site?» [«Qu’est-ce qu’un lieu de pèlerinage international?»], sur martyrs.or.kr (consulté le ): «On September 14, 2018, the Seoul Pilgrimage Routes were declared with the approval of the Batican[sic] as the first pilgrimage routes of international shrines in Asia. The pilgrimage sites fall under the category of “internatinal shrines.”» («Le , les Sentiers du pèlerinage catholique de Séoul ont été déclarés, avec l’approbation du Vatican, comme les premières routes internationales de pèlerinage d’Asie. Ces pèlerinages entrent dans la catégorie des “sanctuaires internationaux”.»)
(en) «Vatican designates Antipolo Church as ‘international shrine’» [«Le Vatican désigne l’église d’Antipolo comme “sanctuaire international”»], sur cbcpnews.net, (consulté le ): «The Vatican has declared the National Shrine of Our Lady of Peace and Good Voyage in Antipolo City as an “international shrine”. […] The Antipolo shrine becomes the 11th international shrine and the third in Asia after the St. Thomas Church Malayattoor in India, and the Haemi Martyrdom Holy Ground together with the Seoul Pilgrimage Routes in South Korea.» («Le Vatican a déclaré le sanctuaire national Notre-Dame-de-la-Paix-et-du-Bon-Voyage d’Antipolo comme “sanctuaire international”. […] Le sanctuaire d’Antipolo devient le onzième sanctuaire international, le troisième en Asie après l’église Saint-Thomas de Malayattoor en Inde, et le sanctuaire du Martyre de Haemi conjointement avec les Sentiers du pèlerinage catholique de Séoul en Corée du Sud.»)
(ko) «국제성지란?» [«Qu’est-ce qu’un lieu de pèlerinage international?»], sur haemi.or.kr (consulté le ): «2020년 11월 29일 대림 제1주일에 ‘해미순교성지’가 교황청이 승인한 ‘국제 성지’로 선포되었습니다.» («Le premier dimanche de l’Avent, le , le sanctuaire du Martyre de Haemi a été déclaré “lieu de pèlerinage international” avec l’approbation du Saint-Siège.»)
(en) «Southern Pilgrimage Center Declared India’s First International Shrine» [«Un lieu de pèlerinage du Sud [de l’Inde] déclaré comme premier sanctuaire international indien»], sur ucanews, (consulté le ): «Church leaders say the Holy See has honored India by declaring a pilgrimage center dedicated to Saint Thomas the Apostle an international shrine.» («Les représentants de l’Église ont annoncé que le Saint-Siège a honoré l’Inde en déclarant sanctuaire international un lieu de pèlerinage dédié à saint Thomas l’Apôtre.»)
(en) Brad Olsen, «Sacred Places Europe, 108 destinations» [«Lieux sacrés d’Europe, 108 destinations»] [PDF], sur elcaminosantiago.com (consulté le ): «Pope John Paul II declared the Basilica of San Antonio an international shrine in 1993.» («Le pape Jean-Paul II a déclaré la basilique Saint-Antoine sanctuaire national en .»)
(en) «Agreement Between the Holy See and Republic of Latvia» [«Accord entre le Saint-Siège et la république de Lettonie»], sur vatican.va, (consulté le ), partie I, section 2, article 12, point 2: «For its part, the Holy See shall grant the Shrine of Aglona the status of an “international shrine”, as foreseen in Canon Law (cf. can. 1231 ff.).» («Pour ce qui le concerne, le Saint-Siège devra donner au sanctuaire d’Aglona le statut de “sanctuaire international”, comme défini par la Loi canonique (voir les canons 1231 et suivants).»)
(en) Zacarian Sarao, «Vatican declares Antipolo Cathedral ‘international shrine’; first in PH» [«Le Vatican déclare la cathédrale d’Antipolo “sanctuaire international”, une première aux Philippines»], sur newsinfo.inquirer.net, (consulté le ): «Manila, Philippines — The National Shrine of Our Lady of Peace and Good Voyage or the Antipolo Cathedral in Antipolo City has been declared an “international shrine” by the Vatican, the Catholic Bishops’ Conference of the Philippines (CBCP) said Sunday.» («Manille, Philippines: Le sanctuaire national Notre-Dame-de-la-Paix-et-du-Bon-Voyage qui est aussi la cathédrale du diocèse d’Antipolo(en), dans la ville d’Antipolo, a été désigné “sanctuaire international” par le Vatican, a annoncé la Conférence des évêques catholiques des Philippines(en) ce dimanche.»)
(en) «Twenty Years Ago John Paul II Entrusted the World to Divine Mercy With This Prayer» [«Il y a vingt ans, Jean-Paul II confiait le monde à la miséricorde divine avec cette prière»], sur avemariaradio.net (consulté le ): «On Aug. 17, 2002, twenty years ago today, Pope John Paul II entrusted the world to Divine Mercy as he consecrated the International Shrine of The Divine Mercy in Lagiewniki, Poland.» («Le , il y a vingt ans aujourd’hui, le pape Jean-Paul II confiait le monde à la miséricorde divine en consacrant le sanctuaire international de la Miséricorde-Divine à Lagiewniki en Pologne.»)
(pl) «Historia Sanktuarium Matki Bożej Bolesnej w Starym Wielisławiu» [«Histoire du sanctuaire Notre-Dame-des-Douleurs de Stary Wielisław»], sur starywielislaw.pl (consulté le ): «16 września 2001 roku Ks. Kardynał Henryk Gulbinowicz, Metropolita Achidiecezji Wrocławski, podniósł Sanktuarium Wielisławskie do rangi Sanktuarium Międzynarodowego, gdyż do tego miejsca uświęconego modlitwą wiernych przybywali Czesi, Polacy i Niemcy i inne narodowowości.» («Le , le cardinal Henryk Gulbinowicz, archevêque métropolitain de Wrocław, a élevé le sanctuaire de Wielisław au rang de sanctuaire international, car nombre de Tchèques, de Polonais, d’Allemands et de personnes d’autres nationalités sont venues en ce lieu, sanctifié par la prière des fidèles.»)
«Pèlerinage Yagma 2014: Le recteur du sanctuaire explique le programme», sur sanctuairenotredamedeyagma.org, site du sanctuaire marial de Yagma, (version du sur Internet Archive): «L’organisation du pèlerinage national revient depuis fin , au comité pour les pèlerinages intérieurs en étroite collaboration avec le Recteur et les chapelains du Sanctuaire Notre Dame de Yagma qui jusqu’à preuve du contraire est officiellement l’unique «centre de Pèlerinage National», Sanctuaire National par la volonté de la conférence épiscopale, en date du .»
«Le Sanctuaire», sur sanctuairemarialnational.org (consulté le ): «Le 02 Février 2012, le Sanctuaire Marial qui depuis sa construction était le patrimoine du diocèse d’Abidjan est érigé en sanctuaire national par un décret, pris par la conférence épiscopale des évêques de Côte d’Ivoire pour la perte de son statut diocésain.»
«Le Sanctuaire marial national», sur rezoivoire.net (consulté le ): «Aux noces d’argent, en , le sanctuaire marial d’Abidjan totalise 25 ans de grâces en Côte d’Ivoire. Le fait marquant de ce jubilé de noces d’argent, c’est la décision de la perte du statut diocésain arrêtée par la conférence épiscopale des évêques. Le sanctuaire Marial d’Abidjan devient désormais le Sanctuaire Marial National.»
«Pèlerinage marial de Popenguine – mai 1888-mai 2023», sur enqueteplus.com, (consulté le ): «L’évêque de Dakar, sur cette lancée, de dire: “Nous saluons avec beaucoup de reconnaissance le programme de la modernisation des villes religieuses, avec le sanctuaire national de Popenguine. Mais n’oublions pas les sanctuaires secondaires comme celui de Témonto, dans le diocèse de Kolda, Elinkine, dans le diocèse de Ziguinchor, de Montrolland, dans le diocèse de Thiès, de Gouloumbou, dans le diocèse de Tambacounda, de Ndiafate, dans le diocèse Kaolack, de Sawal, dans le diocèse de Saint-Louis, et de Grand-Yoff, dans le diocèse de Dakar.”»
(en) «National shrine to Mary dedicated in capital» [«Dédication d’un sanctuaire national à Marie à la capitale»], sur nzcatholic.org.nz, (consulté le ): «The New Zealand Catholic Bishops Conference has warmly thanked the many people who made a success of the Mass of Dedication of St Mary of the Angels church in Wellington as the National Shrine to Mary, Mother of God, Assumed into Heaven. The century-old landmark church was full almost to overflowing with the colourful diversity of the Catholic Church in Aotearoa New Zealand for the special 2pm Mass on August 14.» («La Conférence des évêques catholiques de Nouvelle-Zélande a chaleureusement remercié les nombreuses personnes qui ont permis le succès de la messe de dédication de l’église Sainte-Marie-des-Anges de Wellington en sanctuaire national [Notre-Dame-de-Paradis]. L’église centenaire a été remplie presqu’à en déborder de la diversité de l’Église catholique de Nouvelle-Zélande à l’occasion de la messe spéciale de 14h le .»)
(en) «Shrine of Saint Thérèse designated National Shrine» [«Le sanctuaire Sainte-Thérèse est désigné sanctuaire national»], sur akinsidepassage.org, (consulté le ): «The U.S. bishops must review a national designation every 10 years.» («Les évêques américains doivent revérifier le statut de sanctuaire national tous les 10 ans.»)
(en)JoCiavaglia,«Drexel tomb one step closer to national shrine status again», sur buckscountycouriertimes.com(version du sur Internet Archive): «The tomb of Philadelphia saint Mother Katharine Drexel lost its national shrine status when the Bensalem Motherhouse where she was entombed closed at the end of 2017.» («La tombe de la sainte philadelphienne mère Catherine Drexel a perdu son statut de sanctuaire national lorsque le couvent de Bensalem, où elle était enterrée, a fermé fin .»)
(es) Marien Aristy Capitán, «Iglesia Corazón Jesús de Moca declarada patrimonio» [«L’église du Sacré-Cœur-de-Jésus de Moca déclarée au Patrimoine»], sur hoy.com.do, (consulté le ): «La Iglesia del Sagrado Corazón de Jesús, originalmente denominada Santuario Nacional, fue construida bajo la dirección del sacerdote mexicano Padre Antonio Flores, de la orden salesiana de San Juan Bosco, y fue inaugurada en junio de 1956.» («L’église du Sacré-Cœur-de-Jésus, à l’origine appelée “sanctuaire national”, a été construite sous la direction du prêtre mexicain Antonio Flores, des Salésiens de Don Bosco, et a été inaugurée en .»)