SARS-CoV-2 chez les animaux
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Cet article traite du cas des infections à SARS-CoV-2 chez les animaux autres que l'Homme.
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Maladie |
Formes animales de la COVID-19 |
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Agent infectieux | |
Origine | |
Localisation |
États-Unis, Belgique, Espagne, France, Hong-Kong pour les premiers cas décrits |
Site web |
« Questions et réponses sur le COVID-19: OIE - World Organisation for Animal Health », sur www.oie.int (version du sur Internet Archive) |
Cas confirmés | |
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Morts |
1 chat 14 000 visons (Wisconsin) 92 700 visons abattus en Espagne[6] 15 millions de visons abattus au Danemark |
En début de pandémie, jusqu'en mai-, le SARS-CoV-2 chez les animaux n'a été observé que sporadiquement et « le rôle des animaux dans l'épidémiologie du SRAS-CoV-2 est encore largement inconnu »[11], nécessitant des recherches urgentes[12]. Des études de séroprévalences sont recommandées chez les animaux côtoyant les humains dans les régions touchées par le COVID-19, pour détecter d'éventuelles infections animales silencieuses (ou non) chez les animaux domestiques et sauvages ou errants (chats, furets et chiens notamment, quand ils appartiennent à des patients COVID-19)[13].
En , selon la revue Science « les primates non humains, les chats, les furets, les hamsters, les lapins et les chauves-souris peuvent être infectés par le SRAS-CoV-2 ». L'ARN du SRAS-CoV-2 a aussi été détecté « chez des félidés, des visons et des chiens sur le terrain »[14]. À Wuhan de nombreux chats portaient le virus. Et les analyses génomiques faites dans seize fermes de visons touchées par des foyers de SARS-CoV-2 et chez les humains y vivant ou y travaillant ont montré que le virus y a été introduit par l'homme et y a évolué « reflétant très probablement une circulation généralisée parmi les visons au début de la période d'infection plusieurs semaines avant la détection (…) 68 % des résidents, employés et/ou contacts de la ferme de visons testés avaient des signes d'infection par le SRAS-CoV-2. Quand des génomes entiers étaient disponibles, les souches avaient toutes une « signature » animale, démontrant une transmission de l'animal à l'humain du SRAS-CoV-2 dans les élevages de visons »[14].
Début 2020, on sait que la glycoprotéine de pointe du SARS-CoV-2 provient d'un SARS-CoV (CoVZXC21 ou CoVZC45) et d'un β-CoV inconnu[15] (toujours inconnu fin 2020)[16].