![cover image](https://wikiwandv2-19431.kxcdn.com/_next/image?url=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a3/R%25C3%25A9cade_MHNT_ETH_AC_450.jpg/640px-R%25C3%25A9cade_MHNT_ETH_AC_450.jpg&w=640&q=50)
Récade
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Une récade (ou makpo) est un sceptre royal de l'ancien royaume du Dahomey, en forme de crosse ou de hache[1]. C'est l'un des symboles d'autorité du souverain, également un bâton de commandement remis au messager pour garantir à son destinataire l'authenticité du message royal. Le terme est en effet dérivé du portugais recado qui signifie « message » ou « commission »[1].
Cet article est une ébauche concernant l’art et le Bénin.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
![Thumb image](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a3/R%C3%A9cade_MHNT_ETH_AC_450.jpg/640px-R%C3%A9cade_MHNT_ETH_AC_450.jpg)
La récade comporte généralement un manche coudé de cinquante centimètres environ, parfois clouté de métal[1]. La lame est découpée ou décorée d'un motif symbolique en métal rapporté. Il peut s'agir du symbole d'un roi d'Abomey : un lion pour Glélé, un requin dans le cas de Behanzin. Certaines récades sont entièrement recouvertes d'argent ou de cuivre jaune[1].
Léopold Sédar Senghor y fait référence dans son recueil Éthiopiques (1956) : « Politesse du prince ! Et sa récade d’or »[2] ; « J’attendrai ta récade au poing de tes courriers... »[3]. Aimé Césaire fait de même dans sa pièce La Tragédie du roi Christophe (1963)[4] : « Ainsi le roi du Dahomey salue l'avenir de sa récade ! ».
![Thumb image](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ac/R%C3%A9cade_au_lion-Mus%C3%A9e_barrois.jpg/640px-R%C3%A9cade_au_lion-Mus%C3%A9e_barrois.jpg)