Rue des Lois
rue de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
rue de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Place Yitzhak-Rabin
La rue des Lois vue de la place du Capitole. | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 36′ 22″ nord, 1° 26′ 28″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 1 - Centre |
Quartier(s) | Arnaud-Bernard |
Début | no 10 rue Jean-Antoine-Romiguières et no 18 place du Capitole |
Fin | no 15 rue Albert-Lautman et no 2 place du Peyrou |
Morphologie | |
Longueur | 371 m |
Largeur | entre 7 et 10 m |
Transports | |
Modèle vide Métro | : Capitole (à proximité) |
Bus | Ville (à proximité) |
Odonymie | |
Anciens noms | 1re partie : Rue des Pénitents-Gris (XVIIe – XVIIIe siècle) 2e partie : Rue rue des Écoles-de-Droit ou des Écoles-des-Lois (XVIe – XVIIIe siècle) ; Rue Hugues-l'Albigeois ou d'Albiger (XVIe – XVIIe siècle) ; Rue de l'Esquile (XVIIe – XVIIIe siècle) Rue Codrus (1794) |
Nom actuel | Rue des Lois : fin du XVIIIe siècle Place Yitzhak-Rabin : 1996 |
Nom occitan | Carrièra de las Leis Plaça Yitzhak Rabin |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XIIIe siècle |
Lieux d'intérêt | Collège de l'Esquile Vestiges du couvent des Cordeliers |
Protection | Site patrimonial remarquable (1986) |
Notice | |
Archives | 315554160059 • 315558434140 |
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La rue des Lois (en occitan : carrièra de las Leis) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. La petite place qui se forme au carrefour de la rue de l'Esquile est nommée place Yitzhak-Rabin (en occitan : plaça Yitzhak Rabin).
La rue des Lois et la place Yitzhak-Rabin sont deux voies publiques. Elles se trouvent dans le quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 - Centre.
Longue de 371 mètres, la rue des Lois naît à l'angle nord-ouest de la place du Capitole à la hauteur de l'hôtel du Grand Balcon. Elle suit un parcours rectiligne, orienté au nord-est. Elle coupe perpendiculairement la rue du Collège-de-Foix. Vers le milieu, elle donne naissance, du côté droit, à la rue de l'Esquile, avec laquelle elle forme un carrefour élargi, connu comme la place Yitzhak-Rabin, plantée d'arbres et dominée par la façade de l'ancien collège de l'Esquile. Au deux tiers, sur son côté gauche, elle donne naissance à la rue Urbain-Vitry. Elle se termine au carrefour de la rue Albert-Lautman, qu'elle reçoit à gauche, et de la rue Émile-Cartailhac, à droite, au niveau de la petite place du Peyrou. Elle est prolongée au nord par la rue des Salenques qui, après la place Saint-Julien et la rue Lascrosses, aboutit au boulevard Lascrosses.
La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, de la place du Capitole vers la rue des Salenques. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.
La rue des Lois rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
La rue des Lois et la place Yitzhak-Rabin ne sont pas directement desservies par les transports en commun Tisséo. Elles sont cependant à proximité immédiate de la rue Jean-Antoine-Romiguières, de la place du Capitole, de la rue du Taur et de la rue des Salenques, toutes parcourues par la navette Ville. Les stations de métro les plus proches sont, au nord et à l'est, les stations Compans-Caffarelli et Jeanne-d'Arc, sur la ligne de métro , et au sud la station Capitole, sur la ligne de métro .
Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse dans la rue des Lois et dans les rues les plus proches : les stations no 6 (10 rue des Lois), no 13 (11 rue de l'Esquile) et no 31 (7 rue des Salenques).
La rue des Lois tient son nom, depuis le XVIe siècle, des six écoles de droit qui constituaient la faculté de droit de l'université de Toulouse (emplacement de l'actuel no 2 rue Albert-Lautman). Le parlement de Toulouse avait en effet décidé en 1515 qu'elles quitteraient les salles des couvents des Jacobins et des Cordeliers où elles se trouvaient depuis le XIIIe siècle. Dans les premiers textes, c'était donc la rue des Écoles-de-Droit ou des Écoles-des-Lois – carraria Scholarum Legum en latin médiéval – ou rue des Lois – carriera de las Leys en occitan médiéval[1].
La rue a porté, au cours des siècles, bien d'autres appellations. Au XVe siècle, c'était la rue Hugues-d'Albiger (carraria Hugonis Albigerii en latin médiéval), du nom d'un personnage important qui y possédait une ou plusieurs maisons[2]. Au XVIIe siècle, la partie nord de la rue, de la rue de l'Esquile à la place du Peyrou, était désignée comme la grande-rue de l'Esquile, car elle longeait les bâtiments du collège de l'Esquile, établi avant 1417 entre les actuelles rues de l'Esquile (actuel no 1) et des Lois (actuel no 34)[3]. La partie sud de la rue, de la place du Capitole à la rue de l'Esquile, était fréquemment désignée comme la rue ou la grande-rue des Pénitents-Gris, à cause de la proximité de la chapelle des Pénitents gris, installée depuis 1578 à l'angle des rues des Lois (emplacement de l'actuel no 30-32 bis) et de l'Esquile (emplacement de l'actuel no 2-4)[N 1],[4]. En 1794, pendant la Révolution française, la rue devint brièvement la rue Codrus, du nom du héros qui, dans la mythologie grecque, fut le dernier roi d'Athènes et se sacrifia pour sauver la cité dans la guerre contre les Doriens[1],[5].
En 1996, le carrefour de la rue de l'Esquile a reçu, par décision du conseil municipal dirigé par Dominique Baudis, le nom de place Yitzhak-Rabin. Né en 1922 à Jérusalem en Palestine mandataire, engagé auprès de structures sionistes en 1941, Yitzhak Rabin est officier dans l'armée israélienne en 1948. Il participe à la guerre israélo-arabe de 1948-1949 et à la crise de Suez de 1956, puis il est chef d'État-Major à partir de 1964 et commande les forces israéliennes lors de la guerre des Six-Jours en 1967. En 1973, il se lance dans la politique et devient une figure du Parti travailliste. Il est plusieurs fois ministre, puis Premier ministre de 1974 à 1977, et de 1992 à 1995. Acteur du rapprochement avec les institutions palestiniennes incarnées par Yasser Arafat, concrétisé par les accords d'Oslo, il est assassiné en 1995 par un extrémiste religieux sioniste.
Selon La Dépêche du Midi, début 2013, de nombreux commerçants se plaignent de son état : non accessibilité aux personnes en fauteuil roulant, trottoirs non entretenus, circulation automobile[6]. Les travaux de piétonnisation sont réalisés entre et [7].
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