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homme politique suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Roland Rino Büchel, né le à Altstätten (originaire de Rüthi SG), est une personnalité politique suisse du canton de Saint-Gall, conseiller national depuis 2010 et membre de l'Union démocratique du centre.
Roland Rino Büchel | |
Portrait officiel, 2023. | |
Fonctions | |
---|---|
Conseiller national | |
En fonction depuis le | |
Législature | 48e à 52e |
Groupe politique | UDC (V) |
Commission | CPE |
Prédécesseur | Jasmin Hutter |
Député au Conseil cantonal de Saint-Gall | |
– | |
Législature | 2004-2008, 2008-2012 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Altstätten |
Nationalité | suisse |
Parti politique | UDC |
Profession | Manager sportif |
Résidence | Oberriet |
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Roland Rino Büchel nait en 1965 dans le Rheintal st-gallois.
Il effectue un apprentissage de commerce dans une banque st-galloise locale[1].
Avant son entrée en politique, il intègre le Département fédéral des affaires étrangères dans différents postes en Europe et en Amérique du Sud à la fin des années 1990[1].
Après son retour en Suisse en 1990, il devient manager sportif et conseiller pour différentes organisations sportives[1]. Il est considéré par la radio alémanique SRF comme un « profond connaisseur de la FIFA », y ayant travaillé par le passé, mais faisant partie en 2019 d'un des critiques durs envers l'institution de football[2], en l'accusant d'être la mère du népotisme (« Die FIFA ist quasi die Mutter der Vetternwirtschaft »)[3],[4].
Il est candidat au Conseil national pour la première fois en 2007[5].
Premier des viennent-ensuite de sa liste électorale, il remplace le Jasmin Hutter à la suite de son retrait du Conseil national, et ce pour cause de grossesse[5]. Après ses réélections en 2011 et en 2015, il devient une des seules figures de l'UDC st-galloise connues au niveau national, avec Toni Brunner, alors président de l'UDC suisse[5].
Lors des élections fédérales de 2019, il se porte candidat contre Paul Rechsteiner, sénateur sortant, et Benedikt Würth, candidat démocrate-chrétien, au Conseil des États[6]. Dans une interview précédant ces élections, il décrit Rechsteiner comme « Mathusalem du Parlement »[7].
Après sa réélection en 2019, il est le préféré de son parti, l'UDC, pour prendre la présidence du Conseil national, mais il annonce en ne pas vouloir briguer le poste[8].
Dans le cadre de son mandat au Conseil national, il membre de la commission de politique extérieure (CPE-N), qu'il a présidée de 2015 à 2017, et de la délégation suisse auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe[9]. Il est également membre du bureau du Conseil national depuis 2015.
Il est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[10] et s'est prononcé contre le projet d'accord-cadre avec l'Union européenne[7]. Il est décrit en 2019 par SRF comme un opposant véhément à l'UE[2]. Il s'engage aussi pour le maintien de certaines ambassades suisses à l'étranger et pour la Cinquième Suisse[11].
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