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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel-Marie-Robert de Pomereu est un homme politique français, né le à Paris 7e[1] et mort le dans le même arrondissement.
Robert de Pomereu | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur français | |
– (16 ans et 3 jours) |
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Circonscription | Seine-Inférieure |
Député français | |
– (21 ans, 6 mois et 6 jours) |
|
Élection | 8 mai 1898 |
Réélection | 11 mai 1902 6 mai 1906 8 mai 1910 10 mai 1914 |
Circonscription | Seine-Inférieure |
Législature | VIIe, VIIIe, IXe, Xe et XIe (Troisième République) |
Groupe politique | Action libérale (1902-1919) |
Prédécesseur | Valérius Leteurtre |
Successeur | Circonscription supprimée |
Conseiller général de la Seine-Inférieure | |
– (20 ans) |
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Circonscription | Canton d'Argueil |
Prédécesseur | Pierre Pascal Eugène Manchon |
Successeur | Jean Béal |
Maire du Héron | |
Biographie | |
Nom de naissance | Michel Marie Robert de Pomereu |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 7e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Parti politique | FR |
Résidence | Seine-Inférieure |
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Issu de la famille de Pomereu, Robert, marquis de Pomereu, était le fils d'Armand de Pomereu d'Aligre (1817-1906), et de Marie-Charlotte de Luppé. Il est l'un des arrière petits fils d'Étienne Jean François d'Aligre.
Il fait des études classiques au lycée Fontanes, puis à la Faculté de droit de Paris. Il voyage ensuite en Europe, en Afrique et en Asie.
Il commence sa carrière politique en Seine-Inférieure en étant élu conseiller-général du canton d'Argueil, en 1887, puis en 1891 maire de la commune du Héron, où il possède une propriété familiale. Il est réélu plusieurs fois.
En 1889, il se présente aux élections législatives, dans la 3e circonscription de Seine-Inférieure, à Rouen, mais est battu par Richard Waddington, en obtenant 9 116 voix sur 19 822 votants.
En 1898, il se présente dans la 2e circonscription, toujours à Rouen, et est élu député avec 8 659 voix sur 16 014 votants. Il est réélu en 1902 avec 10 637 voix sur 18 868 ; en 1906 avec 11 235 voix sur 19 673 ; en 1910 avec 10 463 voix sur 19 890 ; en 1914 avec 11 012 voix sur 19 861. A la Chambre des députés, il siège à droite, inscrit au groupe libéral, et s'intéresse aux questions locales concernant la Normandie.
En 1906, il est suspendu de ses fonctions de maire par le préfet pour avoir replacé un emblème religieux au mur de la classe de l'école publique de sa commune [2].
Robert de Pomereu est élu au Sénat en ; puis réélu le . Il s'inscrit au groupe de la gauche républicaine, apparenté à la Fédération républicaine et fait partie de plusieurs commissions : chemins de fer, marine de guerre, administration, comptes définitifs, suffrage universel. Au Sénat, comme à la Chambre des députés, il s'exprime rarement à la tribune.
Il abandonne sa carrière parlementaire en ne se représentant pas aux élections sénatoriales de 1936. Il meurt l'année suivante dans son hôtel de Pomereu.
Robert de Pomereu a exercé les mandats [3] de :
Robert de Pomereu épouse en 1894 Alexandrine de Mun (1872-1935), fille de Robert de Mun et de la princesse Jeanne de Beauvau-Craon, sa seconde épouse. Elle est la nièce d'Albert de Mun, l'arrière petite fille de Claude Adrien de Mun et la petite-fille du prince Marc de Beauvau-Craon. Dont :
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