Riadh Sidaoui
écrivain et politologue tuniso-suisse / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Riadh Sidaoui (arabe : رياض الصيداوي), né le à Bou Hajla[1], est un intellectuel, journaliste, écrivain et politologue[2] tuniso-suisse.
Naissance | |
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Formation |
Institut de presse et des sciences de l'information (maîtrise (en)) () Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis (diplôme d'études approfondies) () Institut de hautes études internationales et du développement (diplôme d'études supérieures) () Université de Genève (diplôme d'études supérieures) () ![]() |
Activités |
A travaillé pour | |
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Blog officiel |
Il est directeur du Centre arabe de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps) basé à Genève[3],[4] et rédacteur en chef des sites web d'information arabophone Taqadoumiya (التقدمية) depuis 2010[5],[6] et La Progressiste (Taqadoumiya en français) depuis 2011[7] qui est censuré en Arabie saoudite[7]. Il publie par ailleurs de nombreux articles, notamment dans des journaux arabes basés à Londres comme Al-Hayat, Azzaman ou encore Al-Quds al-Arabi[8] et fait régulièrement des apparitions sur des chaînes de télévision d'information internationales comme France 24, RT, la BBC et Voice of America, ainsi que sur des radios comme la Radio télévision suisse, la Deutsche Welle ou Monte Carlo Doualiya.
Spécialiste du monde arabe[9], notamment de l'Algérie, des mouvements islamistes et du processus de démocratisation dans cette région, il est l'un des partisans de la démocratisation du monde arabe et de l'émancipation de la femme musulmane. Il est opposé au wahhabisme saoudien et à ses dérives qu'il considère comme un ensemble de dogmes réactionnaires empêchant toute réflexion intellectuelle. Sidaoui pense que les fondements politiques de l'islam résident dans l'esprit républicain démocratique et non l'esprit monarchique wahhabite. Pour lui, le wahhabisme saoudien est donc un danger qui menace l'islam, les musulmans ainsi que l'humanité entière[10]. En 2001, il attire l'attention sur la thèse selon laquelle de nombreux combattants islamistes fanatiques ont fait des études de sciences exactes[11].
Durant le printemps arabe, il appelle à l'instauration de l'État-providence, qui protège le citoyen, ainsi qu'à l'organisation d'élections locales pour instaurer une vraie démocratie et apaiser la colère des communautés qui refusent le pouvoir central[12]. Dénonçant les autorités et la politique qatarie, qu'il qualifie de dictature absolue en coupure totale avec la démocratie, il préside le « Comité international pour la libération du poète qatari Mohammed Ibn al-Dheeb al-Ajami des cellules du dictateur de Doha », rattaché au Conseil des droits de l'homme des Nations unies[13].
Sidaoui explique l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022 comme le début d'un nouvel ordre mondial[14]. Ceci est une poursuite de l'intervention russe en Syrie, vu que lors des précédentes interventions militaires occidentales, en Irak et en Libye notamment, les Russes sont restés passifs dans les renversements de régimes irakien et libyen[15]. Selon Sidaoui, ce changement a commencé avec le printemps arabe de 2011 dans le cadre d'une « guerre froide » entre des puissances économiques internationales, certaines anciennes et d'autres émergentes[16],[15].