Record de distance de tir létal pour un tireur d'élite
page de liste de Wikipédia De Wikipédia, l'encyclopédie libre
page de liste de Wikipédia De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Un record de distance de tir létal pour un tireur d'élite est un tir mortel effectué par un sniper (un tireur d'élite embusqué) atteignant sa cible à une distance qui jusqu'alors n'avait jamais été atteinte. Les snipers ont une longue histoire derrière eux concernant le développement du tir à longue distance.
La science du tir longue distance a porté ses fruits durant la guerre du Viêt Nam. Le sergent Carlos Hathcock, considéré comme l'un des meilleurs tireurs à longue distance, a détenu, de 1967 à 2002, le record de distance avec un coup au but homologué à 2 286 m[1],[Note 1]. Hathcock enregistra 93 coups au but avant qu'une blessure ne mette fin à son engagement en première ligne[3]. À son retour aux États-Unis, il participa à la création d'une école de tir sur la base du Corps des Marines de Quantico en Virginie, la Marine Corps Base Quantico[4].
Il faut attendre trente ans pour que, en , le caporal-chef canadien Arron Perry, du Princess Patricia's Canadian Light Infantry batte le record de Hathcock, avec 2 310 m. Cependant, Perry ne détint ce record que pendant quelques jours, car un autre homme de son unité, le caporal Robert Furlong, le dépassa avec un tir à 2 430 m. Furlong réalisa ce tir de support aux soldats américains durant l'opération Anaconda dans les premiers temps de la guerre d'Afghanistan.
Le record a été détenu par le Britannique Craig Harrison qui, en , effectua un tir à 2 475 m en Afghanistan[5]. En 2012, celui-ci aurait été battu par un Australien avec un tir à 2 815 m soit un temps de vol de 6 secondes avec un Barrett M82 dans la province d’Helmand[6]. Ce dernier aurait été à son tour battu par un Canadien en mai 2017 lorsqu'il effectua un tir à 3 540 m de distance en Irak dans la province de Ninive[7].
Le record pour un tir de nuit serait détenu depuis avril 2011 par un binôme issu de la 1re compagnie du 1er RPIMA, assisté de deux membres d'une équipe de recherche du 13e RDP, avec une distance de 1 786 mètres[8].
Les améliorations des armes, des munitions, les aides pour déterminer les solutions balistiques, telles que les télémètres laser, les équipements de mesures météorologiques, les ordinateurs portables et les logiciels de prédiction balistique ont permis le développement du tir à longue distance.
Le tir au-delà de 1,25 km requiert un entraînement et une pratique soutenue. Le tireur doit pouvoir estimer correctement les divers facteurs qui influencent la trajectoire et le point d'impact de la balle, comme la distance à la cible, la direction et la vitesse du vent, la densité de l'air et l'altitude de la cible par rapport au tireur. Une erreur dans ces estimations peut nuire à la létalité du tir ou faire complètement manquer la cible[9].
Rang | Nom | Date | Distance | Arme | Munition | Nationalité | Unité militaire | Cible | Références |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1. | Andrey Ryabinsky | 4 210 m | Twilight SVLK-14C | .408 Chey Tac | ![]() |
Aucune | Cible d'entrainement (100 × 100 cm) | [31] | |
2. | Adjudant Benjamin Gineste | 4 150 m | Fabrication artisanale | .408 Chey Tac | ![]() |
4e régiment de chasseurs | C300 (1,90 × 1,28 m) | [32] | |
3. | Adjudant Benjamin X. | 3 695 m | Fabrication artisanale | .408 Chey Tac | ![]() |
1er régiment de chasseurs d'Afrique | Cible d'entrainement C300 (130 × 120 cm) | [33] | |
4. | Jim Spinella | 3 475 m | Fabrication artisanale | .375 Chey Tac | ![]() |
Aucune | Cible d'entrainement (36 pouces) | [34] | |
5. | Tireur russe non identifié | 3 402 m | Twilight SVLK-14C | .408 Chey Tac | ![]() |
Aucune | // | [35] |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.