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homme politique espagnol De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Rafael Calvo Ortega, né le à El Espinar, est un homme politique espagnol de tendance centriste et conservatrice.
Rafael Calvo Ortega | |
Rafael Calvo Ortega (1980) | |
Fonctions | |
---|---|
Président du Centre démocratique et social espagnol | |
– (7 ans et 2 mois) |
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Prédécesseur | Adolfo Suárez |
Successeur | Teresa Gómez Limón |
Député européen | |
– (7 ans et 12 jours) |
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Élection | 10 juin 1987 |
Réélection | 15 juin 1989 |
Législature | 2e et 3e |
Groupe politique | NI (1987-89) LDR (1989-94) |
Secrétaire général de l'Union du centre démocratique | |
– (1 an, 6 mois et 19 jours) |
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Président | Adolfo Suárez Agustín Rodríguez Sahagún |
Prédécesseur | Rafael Arias-Salgado |
Successeur | Íñigo Cavero |
Ministre du Travail | |
– (2 ans, 2 mois et 8 jours) |
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Président du gouvernement | Adolfo Suárez |
Gouvernement | Suárez II et III |
Prédécesseur | Manuel Jiménez de Parga |
Successeur | Salvador Sánchez-Terán |
Député aux Cortes Generales | |
– (3 ans, 5 mois et 8 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Oviedo |
Législature | Ire |
Groupe politique | Centriste |
Porte-parole du groupe UCD au Sénat | |
– (7 mois et 10 jours) |
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Législature | Constituante |
Prédécesseur | Aucun |
Successeur | Antonio Jiménez Blanco |
Sénateur aux Cortes Generales | |
– (1 an, 5 mois et 20 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Ségovie |
Législature | Constituante |
Groupe politique | UCD |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | El Espinar (Espagne) |
Parti politique | UCD (1977-1982) CDS (1982-1998) |
Diplômé de | Université de Salamanque Université de Bologne |
Profession | Universitaire |
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Ministres du Travail d'Espagne | |
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Il est ministre du Travail entre 1978 et 1980, secrétaire général de l'Union du centre démocratique de 1980 à 1981, député européen entre 1987 et 1994, et président du Centre démocratique et social de 1991 à 1998.
Après avoir obtenu sa licence en droit à l'université de Salamanque, il passe avec succès son doctorat à l'université de Bologne. Il reçoit à cette occasion le prix « Victor-Emmanuel II », qui récompense la meilleure thèse doctorale.
Revenu en Espagne, il embrasse une carrière universitaire. En 1970 en effet, il est nommé professeur agrégé de droit fiscal à l'université de Salamanque[1]. Il est promu, six ans plus tard, professeur des universités de droit financier et fiscal à l'université de Valladolid, étant spécifiquement affecté à la faculté de droit de Saint-Sébastien[2].
Dans la perspective des élections constituantes du 15 juin 1977, l'Union du centre démocratique (UCD) l'investit candidat au Sénat dans sa province natale de Ségovie[3]. Il y totalise 50 105 voix, un résultat faisant de lui le mieux élu des quatre sénateurs de la circonscription. Il est choisi comme porte-parole du groupe UCD à la chambre haute le suivant.
Le , à 44 ans, Rafael Calvo Ortega est nommé ministre du Travail à l'occasion d'un remaniement gouvernemental[4]. Prenant officiellement ses fonctions le lendemain, il est alors présenté comme un collaborateur direct d'Adolfo Suárez, son nom ayant récemment été évoqué pour prendre le poste de secrétaire général de l'UCD, et un représentant de la « droite civilisée »[5].
Pour les élections générales du , il postule au Congrès des députés dans la province d'Oviedo[6]. Il est reconduit dans ses responsabilités ministérielles le suivant[7].
En , après quatre mois de débats aux Cortes Generales, la loi relative au statut des travailleurs entre en vigueur, marquant le premier pas de l'application des dispositions sociales de la nouvelle Constitution[8].
À l'occasion du remaniement ministériel orchestré le suivant, il est relevé de ses fonctions exécutives au profit de Salvador Sánchez-Terán.
Le , il est proposé par Suárez au conseil politique de l'UCD comme candidat au poste de secrétaire général du parti, en remplacement du nouveau ministre de la Présidence Rafael Arias-Salgado[9]. Il est élu par 107 voix pour et 32 votes blancs[10].
Alors qu'il est initialement maintenu dans ses fonctions quand Agustín Rodríguez Sahagún prend la tête du parti, en , il se voit finalement remplacé par Íñigo Cavero le suivant[11].
En 1982, il suit Adolfo Suárez quand ce dernier rompt avec l'UCD et fonde le Centre démocratique et social (CDS). Il se présente alors aux élections générales anticipées du suivant, en deuxième position sur la liste que mène Suárez dans la province de Madrid[12]. Cependant, le CDS n'y remporte qu'un seul siège au Congrès des députés, ce qui met un terme à sa carrière parlementaire. Il se met en retrait de la vie politique et ne se présente même pas aux élections générales anticipées du 22 juin 1986.
Il revient finalement en première ligne aux élections européennes du 10 juin 1987, occupant la troisième place de la liste du CDS emmenée par Eduard Punset[13]. Il siège parmi les non-inscrits et à la commission des Budgets[14].
Il est rétrogradé en quatrième position de la liste centriste aux élections européennes du 15 juin 1989[15] et se trouve réélu député européen. À une dizaine de jours du début de la législature, lui et ses collègues annoncent quitter le groupe des non-inscrits et d'adhérer au groupe des Libéraux, démocrates et réformateurs (LDR), sans explication particulière sur cette décision[16]. Pour ce second mandat, il siège alors à la commission de la Politique régionale et de l'Aménagement du territoire.
À l'occasion du congrès national extraordinaire du CDS, Rafael Calvo Ortega est élu président du parti le par 445 voix, contre 339 à Raúl Morodo, candidat officiellement soutenu par Suárez[17]. En revanche, son propre candidat au secrétariat général, l'ancien ministre Rafael Arias-Salgado, est battu avec 279 voix, devançant par ailleurs Rosa Posada, la candidate de Suárez[18]. Dès le , il s'accorde avec le porte-parole parlementaire pour faire remplacer le secrétaire général du parti, dans un climat de forte division au sein de l'assemblée nationale du CDS[19].
Il échoue largement aux élections générales anticipées du 6 juin 1993, en recueillant moins de 450 000 voix. Pour ce scrutin, il postulait en tête de liste dans la Communauté de Madrid. Alors que l'appareil évoque une dissolution du CDS, Calvo Ortega s'y oppose et remporte un soutien massif des 655 délégués au congrès convoqué au mois de suivant, dans la mesure où les deux tiers d'entre eux s'opposent à une telle décision[20].
Pour les élections européennes du 12 juin 1994, il constitue une coalition avec le Forum (Foro), le parti d'Eduard Punset, une alliance dont il affirme qu'elle contient « les essences de l'UCD », ce qui compte plus que les personnes[21]. Pour ce scrutin, il est deuxième de la liste Foro-CDS[22] qui réalise un score inférieur à 200 000 bulletins. Il ne se présente pas aux élections générales anticipées du 3 mars 1996, puis est remplacé à la présidence du parti le par Teresa Gómez Limón.
Après avoir obtenu un poste de professeur des universités de droit financier et fiscal à l'université complutense de Madrid au mois de [23], il est proposé en par le ministre du Travail et des Affaires sociales Juan Carlos Aparicio pour présider le Conseil économique et social[24]. Il y renonce finalement au bout de deux mois, avant même d'avoir été élu, invoquant des motifs personnels et professionnels[25].
Marié à la professeure d’université Mercedes Vérgez Sánchez, il est père de quatre enfants et plusieurs fois grand- père.
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