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société chantante parisienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Pot-au-Feu est une société chantante parisienne.
Elle a été fondée en 1872 par un membre de la quatrième société du Caveau : Hippolyte Poullain[1].
Elle existe jusqu'en 1922 selon le journal La Presse.
Le , elle est mentionnée dans le premier numéro de La Chanson. Revue mensuelle. Archives de la chanson. Écho des sociétés lyriques[2] :
« La Chanson publiera les comptes-rendus des banquets mensuels du Caveau, de la Lice Chansonnière, du Pot-au-Feu et des diverses sociétés lyriques. »
La société chantante est décrite ainsi par Charles Vincent dans son ouvrage Chansons, Mois et Toasts, publié en 1881[3] :
« […] Le Pot-au-Feu, petite réunion fondée par l'un des membres du Caveau, Hippolyte Poullain. Auteur de chansons franches et toujours gaies, il publia des fables, des comédies, et, voilà deux ans à peine, un volume de mélanges, chez Dentu, sous ce titre : Un peu de tout. Cette réunion, dont les principaux membres appartenaient aux divers dîners artistiques et lyriques de Paris, avait pour habitués : Hachin, Henri Nadot, l’auteur de tant de chansons populaires, Vergeron, Fénée, Duplan, Lagoguée, Mouton-Dufraisse, Piesse, Jullien, les deux Lionnet, Ruel, président de deux ou trois sociétés lyriques, Chebroux, etc. ; Berthelier et Plet s'y firent entendre quelquefois. La note joyeuse était celle avant tout voulue dans la maison.
[…]
Hélas ! Poullain a été enlevé à ses amis, et le Pot-au-Feu fut abandonné par Bonnay et Dentend, deux des fondateurs, non chansonniers, et qui — disaient-ils gaiement — en formaient le public. »
« Demain, au cabaret littéraire du Caméléon, 146, boulevard du Montparnasse, sous la direction du maître-gueux Rapellin, fondateur, reprise du Pot-au-Feu Goguette, des gueux mélomanes d'antan, qui eut tant de succès chez Véfour.
M. Paul Berthet parlera de l'œuvre de Gaston Couté. Le maître-gueux Rapellin parlera également de l'historique des gueux.
Le gueux Joé Bridge clôturera la conférence sur les gueux. — La Presse[4]. »
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