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Histoire de la zoologie et de la botanique
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Le portail sur l'histoire de la zoologie et de la botanique et des sciences annexes a pour objectif faire découvrir l'histoire de ses sciences et plus généralement celle de l’histoire de l'histoire naturelle.
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L'histoire de la biologie marineL'étude de la vie dans les mers et les océans a contribué à l'avancée des connaissances dans de nombreux domaines : bien sûr en zoologie et en biologie, mais aussi en embryologie, dans le domaine de l'évolution, de l'écologie, etc. Ce dossier est destiné à rappeler les principales étapes de cette histoire et à orienter vers les articles majeurs. Les originesLa vie des océans a intéressé dès l'Antiquité comme en témoignent les publications d'Aristote, de Pline l'Ancien ou d'Élien. Il faudrait citer en particulier le poème intitulé les Halieutiques d'Oppien de Corycos, un auteur gréco-latin qui vivait au IIe siècle. L'auteur y décrit les techniques de pêche de son époque mais aussi les espèces de poissons pêchées, d'une façon plus ou moins juste. Le XVIIIe siècleCe siècle est marqué par plusieurs étapes majeures. On considère souvent le comte Luigi Ferdinando Marsigli (1658-1730) comme le fondateur de l'océanographie avec la publication en 1725 de son Histoire physique de la mer. Celui-ci initie à l'histoire naturelle le français Jean André Peyssonnel (1694-1759) qui va découvrir en 1726 la nature animale des coraux, mais sa découverte est d'abord reçue avec un grand scepticisme avant d'être confirmée en 1744 par le genevois Abraham Trembley (1710-1784). Ses Mémoires pour servir à l'histoire d'un genre de polypes d'eau douce à bras en forme de cornes sont discutés par René-Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757), Charles Bonnet (1720-1793) et Lazzaro Spallanzani (1729-1799) : cette controverse passionne l'Europe scientifique. Le XIXe siècleDes recherches très populairesL'étude de la vie des océans est l'occasion d'ouvrages très richement illustrés. Il faut notamment citer l'œuvre de Philip Henry Gosse (1810-1888) en Grande-Bretagne mais aussi Ernst Haeckel (1834-1919) en Allemagne. Cet intérêt est surtout entretenu par la vogue des aquariums, y compris dans les villes loin des mers. De nombreux amateurs participent à la diffusion des connaissances auprès du grand public, comme Sir John Graham Dalyell (1775-1851). L'essor de la biologie marine au XIXe siècleC'est dans ce climat que sont lancées d'immenses expéditions d'exploration des mers. L'une des plus célèbres est celle du Challenger sous la direction de Sir Charles Wyville Thomson (1830–1882). Outre des milliers de nouvelles espèces d'invertébrés, l'expédition réalise un très grand nombre de mesures. C'est le plus long voyage scientifique jamais réalisé, et l'exploitation des spécimens rapportés va mobiliser des scientifiques de nombreux pays : Alexander Emanuel Agassiz (1835-1910) des États-Unis, Albert von Kölliker (1817-1905) de Suisse, Paulus Peronius Cato Hoek (1851-1914) des Pays-Bas, Ernst Haeckel (1834-1919) d'Allemagne, Francis Buchanan White (1842-1894) de Grande-Bretagne, etc. Les amateurs, du moins les plus fortunés d'entre eux, ne sont pas en reste. Il faut citer ici le rôle très important du « prince des mers », Albert Ier de Monaco (1848-1922). Il va, durant trente ans, financer des voyages à travers toutes les mers du globe. Les navires qu'il équipe sont parmi les plus modernes de leur époque. La qualité de leurs équipements attire de nombreux scientifiques français : Louis Joubin (1861-1935), Louis Roule (1861-1942), Léon Vaillant (1834-1914), Jean Baptiste François René Koehler (1860-1931), etc. À ceux-ci, viennent s'ajouter l'allemand Karl Andreas Heinrich Brandt (1854-1931), le norvégien Erik Leonard Ekman (1883-1931) et le britannique John Young Buchanan (1844-1925). Les observations vont faire l'objet de 110 volumes dont la parution s'échelonne jusqu'en 1955. Les stations biologiquesÀ ces laboratoires flottants, il faut ajouter les stations de biologie marine dont le nombre va rapidement augmenter durant la deuxième moitié du siècle. Des laboratoires étudiant la vie du bord des mers ont été signalés dès le XVIIIe siècle mais ils ne sont presque pas occupés. Leur véritable origine doit être trouvée durant le siècle suivant : en 1843, le belge Pierre-Joseph van Beneden (1809-1894) fonde un laboratoire à Ostende ; en 1859, le français Victor Coste (1807-1873) crée un laboratoire à Concarneau ; en 1869, le français Antoine Fortuné Marion (1846-1900) fonde celui de Marseille ; le russe Alexandr Onufrievich Kowalevsky (1840-1901) dirige le laboratoire créé à Sébastopol ; en 1872, le français Henri de Lacaze-Duthiers (1821-1901) crée la station de Roscoff puis, neuf ans plus tard, celle de Banyuls-sur-Mer ; le français Alfred Giard (1846-1908) crée la station marine de Wimereux en 1874, etc. Anton Dohrn (1840-1909) est à l'origine d'un des laboratoires les plus prestigieux du XIXe siècle : la Station zoologique de Naples (1872). Le choix de la ville n'est pas fait au hasard. Cette ville attire de nombreux touristes, aussi Dohrn a l'idée de créer, en parallèle à la station, un aquarium payant, les recettes contribuant au financement de l'institution. La ville lui offre des terrains en bord de mer et Dohrn fait construire, sur ses moyens personnels, un laboratoire et une bibliothèque très modernes. Il a l'idée brillante de louer ses équipements à des institutions de recherche du monde entier. Dès lors, le passage à la station de Naples devient une étape habituelle dans la formation de la plupart des biologistes de son époque. Les découvertes de la biologie marine au XIXe siècleL'un des domaines qui bénéficie le plus des recherches du XIXe siècle est celui des invertébrés marins dont le nombre des espèces connues augmente considérablement. L'étude du développement des embryons (ou embryogénèse) est utilisée par Ernst Haeckel (1834-1919) dès 1866 pour proposer une filiation des différents phylums d'animaux. On retrouve de nombreux embryologistes parmi les biologistes marins, comme le français Paul Hallez (1846 - 1938) spécialiste des vers plats, ainsi que le français Yves Delage (1854-1920) qui fait paraître en 1892 une étude sur l'embryogénie des éponges. La station zoologique de Naples va être le lieu de rendez-vous des principaux embryologistes du temps : Alexandr Onufrievich Kowalevsky (1840-1901) y rencontre Élie Metchnikoff (1845-1916). Toujours à Naples, les allemands Theodor Boveri (1862-1915), Hans Adolf Eduard Driesch (1867-1941) et Curt Herbst (1866-1946) et les américains Charles Otis Whitman (1842-1910) et Edmund Beecher Wilson (1856-1939), sont à l'origine de nouvelles théories de l'évolution embryologique. C'est à partir de l'étude du benthos de la baie de Kiel et d'Helgoland que Karl August Möbius (1825-1908) définit la notion de biocénose. Ses travaux sont à l'origine de l'écologie benthique. L'étude de la biologie marine a une implication pratique : celle de l'évaluation des stocks halieutiques. C'est notamment l'objectif des recherches de Victor Hensen (1835-1924) qui définit le terme de plancton. Ses études sont à l'origine de l'écologie pélagique quantitative. Les herbiers de posidonies sont étudiés par Antoine Fortuné Marion (1846-1900). L'allemand Friedrich Dahl (1856-1929) réalise les premiers prélèvements quantitatifs de benthos en 1893. Le XXe siècleL'écologie marine fait l'objet de divers travaux comme ceux du danois Carl Georg Johannes Petersen (1860-1928) sur l'écologie du benthos ou du français Paul Marais de Beauchamp (1883-1977) sur l'écologie intertidale. En 1924, le français Marcel Prenant (1893-1983), s'inspirant, des méthodes mises au point dans le domaine de phytosociologie, étudie les milieux rocheux. Les communautés intertidales sont étudiées par Édouard Fischer-Piette (1899-1988). William Emerson Ritter (1856-1944), le laboratoire (Laboratoire de biologie marine (MBL)) de Woods Hole, dirige l'école d'écologie pélagique des États-Unis. Orientation bibliographique
Édité dans une très intéressante collection d'histoire des sciences, Michel Glémarec, fait paraître une histoire de la biologie marine qui fera date. Voir aussi...
Sur internet
Les dossiers du portail HZBLes dossiers du portail HZB ont pour vocation d'apporter un éclairage approfondi sur un aspect particulier de l'histoire naturaliste. Ils présentent les principaux articles sur le sujet et vous offrent aussi une orientation bibliographique spécialisée. Nous vous proposons de participer à l'élaboration des prochains dossiers du portail HZB :
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L'actualité |
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Les dernières parutionsLes Planches du Dictionnaire universel d’histoire naturelle de Charles d’Orbigny. Portraits d’animauxLa famille d'Orbigny compte plusieurs naturalistes. Parmi eux Charles Henry Dessalines d'Orbigny (1806-1876), aide préparateur en géologie au Muséum national d'histoire naturelle et auteur d'un important Dictionnaire universel d’histoire naturelle dont la parution s'étale de 1841 à 1849. Un grand nombre de collaborateurs participent à sa réalisation parmi lesquels Geoffroy Saint-Hilaire père (1772-1844) et fils (1805-1861), Victor Audouin (1797-1841), Gabriel Bibron (1805-1848), Bréau, etc. L'ouvrage rencontre un grand succès et sera réédité deux fois. Une sélection de planches de ce Dictionnaire universel (n'ayant pour sujet que des animaux) vient d'être rééditée. Elle est accompagnée d'un texte signé par Éric Baratay, professeur d'histoire contemporaine à Lyon, auteur de plusieurs ouvrages notamment sur les zoos. Celui-ci replace cette aventure éditoriale dans son contexte, et présente certains des collaborateurs scientifiques comme certains artistes. Les illustrations sont très belles, même si elles n'atteignent la réussite de l'œuvre d'un John Gould (1804-1881) ou, surtout, d'un Edward Lear (1812-1888). On peut regretter l'absence de noms latins en face des illustrations.
Darwin hérétique. L’éternel retour du créationnismeLa théorie de l'évolution souvent qualifiée un peu hâtivement de darwinisme (lequel n'étant qu'une des principales étapes de sa conception) est la cible actuelle de nombreuses attaques. L'auteur, Thomas Lepeltier, historien des sciences et journaliste à Oxford, revient sur les théories, remontant parfois avant Darwin, qui tentent de réunir foi religieuse et conception scientifique. Il revient ainsi sur divers théoriciens, comme John Ray (1627-1705), affirmant au XVIIe siècle la fixité des espèces, thème repris plus tard par Georges Cuvier (1769-1832), Louis Agassiz (1807-1873) et sa théorie de grandes catastrophes périodiques après lesquelles Dieu recrée le monde... Il retrace également les mouvements créationnistes aux États-Unis qui renaissent à la fin XIXe siècle et aborde l’Intelligent Design. L'actualité de cet ouvrage, utilement complété par un index, risque de ne pas faiblir durant les prochaines années.
Histoire de l'ornithologie britannique et américaineDeux ouvrages viennent de paraître sur l'histoire de l'ornithologie. Le premier, signé Scott Weidensaul, aborde l'histoire de l'ornithologie américaine des premiers explorateurs, comme Mark Catesby (1683-1749), aux Christmas Bird Counts (ou comptage d'oiseaux de Noël) qui ont rassemblé pas moins de 57 000 personnes en 2005.
Le tricentenaire de BuffonL'année 2008 était celle du 300e anniversaire de la naissance de Buffon (1707-1788). Cette commémoration, assez discrète dans les médias, a été l'occasion de la parution de nombreux ouvrages. Tout d'abord, les éditions Gallimard (1.) ont consacré un volume de la fameuse collection de la Pléiade à un choix de textes tirés de l’Histoire naturelle de Buffon. Une réédition complète a été entreprise par Honoré Champion (2.), le tome I comporte notamment un texte important : la description du cabinet de curiosités du Jardin du roi. Il faut signaler également qu'un site du CNRS offre l'intégralité du texte consultable en ligne.
Pionniers de la photographie animalièreLaurent Arthur, du muséum de Bourges et spécialiste des chauves-souris, signe là un très important ouvrage de référence. Il retrace la passionnante histoire des premiers photographes animaliers. Il ne s'agit pas que d'une technique nouvelle, même si ces pionniers font preuve d'une immense imagination pour réussir à photographier les animaux. Il s'agit d'un véritable changement de philosophie : le fusil, instrument de base des naturalistes, est volontairement délaissé et est bientôt l'objet de critiques. Il s'agit d'approcher l'animal vivant, libre, dans son milieu naturel.
Orientation bibliographique :
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Lumière sur... |
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Charles Robert Darwin [tʃɑːlz ˈdɑːwɪn], né le à Shrewsbury dans le Shropshire et mort le à Downe dans le Kent, est un naturaliste et paléontologue britannique dont les travaux sur l'évolution des espèces vivantes ont révolutionné la biologie avec son ouvrage L'Origine des espèces paru en 1859. Célèbre au sein de la communauté scientifique de son époque pour son travail sur le terrain et ses recherches en géologie, il a adopté l'hypothèse émise 50 ans auparavant par le Français Jean-Baptiste de Lamarck selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d'un seul ou quelques ancêtres communs et il a soutenu avec Alfred Wallace que cette évolution était due au processus de sélection naturelle. Darwin a vu de son vivant la théorie de l'évolution acceptée par la communauté scientifique et le grand public, alors que sa théorie sur la sélection naturelle a dû attendre les années 1930 pour être généralement considérée comme l'explication essentielle du processus d'évolution. Au XXIe siècle, elle constitue en effet la base de la théorie moderne de l'évolution. Sous une forme modifiée, la découverte scientifique de Darwin reste le fondement de la biologie, car elle explique de façon logique et unifiée la diversité de la vie. L'intérêt de Darwin pour l'histoire naturelle lui vint alors qu'il avait commencé à étudier la médecine à l'université d'Édimbourg, puis la théologie à Cambridge. Son voyage de cinq ans à bord du Beagle l'établit dans un premier temps comme un géologue dont les observations et les théories soutenaient les théories actualistes de Charles Lyell. La publication de son journal de voyage le rendit célèbre. Intrigué par la distribution géographique de la faune sauvage et des fossiles dont il avait recueilli des spécimens au cours de son voyage, il étudia la transformation des espèces et en conçut sa théorie sur la sélection naturelle en 1838. Il fut fortement influencé par les théories de Georges-Louis Leclerc de Buffon. Ayant constaté que d'autres avaient été qualifiés d'hérétiques pour avoir avancé des idées analogues, il ne se confia qu'à ses amis les plus intimes et continua à développer ses recherches pour prévenir les objections qui immanquablement lui seraient faites. En 1858, Alfred Russel Wallace lui fit parvenir un essai qui décrivait une théorie semblable, ce qui les amena à faire connaître leurs théories dans une présentation commune. Son livre de 1859, L'Origine des espèces, fit de l'évolution à partir d'une ascendance commune l'explication scientifique dominante de la diversification des espèces naturelles. Il examina l'évolution humaine et la sélection sexuelle dans La Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe, suivi par L'Expression des émotions chez l'homme et les animaux. Ses recherches sur les plantes furent publiées dans une série de livres et, dans son dernier ouvrage<, il étudiait les lombrics et leur action sur le sol. |
Quelques anniversaires... |
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Quelques anniversaires6 janvier : Joseph Pitty Couthouy (1808-1864), militaire, paléontologue et conchyliologiste américain. |
Les ressources numériques |
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Nous vous proposons dans cette section, une sélection des meilleures ressources numériques librement consultables L'université Louis Pasteur de StrasbourgIl convient de signaler ici une remarquable bibliothèque numérique, tant pour ses choix que pour la haute qualité de la numérisation : Documents numérisés par le Service commun de documentation de l'université Louis Pasteur. Actuellement 271 documents sont proposés aux lecteurs. Dans le domaine de l'histoire naturelle, on trouve notamment les ouvrages majeurs de Conrad Gessner (1516-1565) (ici), d'Ulisse Aldrovandi (1522-1605) (ici), de Leonhart Fuchs (1501-1566) (ici), de Pierre Belon (v. 1517-1564) (ici) et de bien d'autres. La navigation, simple mais efficace, permet de se déplacer par discipline ou par auteur. Quelques autres adressesGallica (Recherche Gallica) est la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. Au , Gallica proposait à la consultation en ligne 984 138 documents. Les collections de la Bibliothèque nationale de France s'élèvent à un nombre total de 14 millions de livres et d'imprimés dont le catalogue est accessible en ligne (Catalogue BNF. Le modèle Wikipedia Modèle:BNF permet de génèrer un lien vers la notice d'une publication (papier ou en ligne) via son identification FRBNF. Le site Internet Archive présente plus de 230 000 documents numériques gratuitement consultables. Parmi eux, un grand nombre d'ouvrages sur l'histoire naturelle comme ceux de l'ichtyologiste et historien des sciences américain David Starr Jordan (1851-1931) (voir ici) ou du biologiste et philosophe britannique Sir Julian Huxley (1887-1975) (voir ici). Le site de la bibliothèque université de Göttingen offre une sélection de 800 ouvrages numériques également librement consultables dont des nombreux livres de Peter Simon Pallas (1741-1811), de Jules René Bourguignat (1829-1892), de Carl Alexander Clerck (v. 1710-1765), etc. |
Portail de qualité |
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Articles de qualité |
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Georg Forster (1754-1794), naturaliste allemand. Il accompagne son père lors du deuxième voyage de Cook autour du monde. Ce grand naturaliste, qui disparaît à quarante ans, est, comme A.M.S. Merian, très méconnu en France. Jacques Delisse (1773-1856), botaniste et pharmacologue français. Membre de l'expédition Baudin descendu à l'île Maurice, il y ouvre la première pharmacie connue puis y fonde une société d'histoire naturelle ainsi qu'une banque. Alfred Russel Wallace (1823-1913) était un naturaliste, géographe, explorateur, anthropologue et biologiste britannique. Il est le co-découvreur de la théorie de l'évolution par la sélection naturelle avec Charles Darwin. La tulipomanie, qui survint dans le nord des Provinces-Unies au milieu du XVIIe siècle, est le nom donné à un effondrement subit des cours de l'oignon de tulipe qui avaient atteint un niveau astronomique. Charles Darwin (1809-1882) est un naturaliste anglais dont les travaux sur l'évolution des espèces vivantes ont révolutionné la biologie. En ses débuts géologue, il a formulé l'hypothèse selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d'un seul ou quelques ancêtres communs grâce au processus connu sous le nom de « sélection naturelle ». Thekla Resvoll (1871-1948) est une botaniste norvégienne considérée comme pionnière dans la recherche et l'enseignement de l'histoire naturelle. Elle a été la première femme à obtenir un doctorat de botanique en Norvège et la troisième à entrer à l'Académie norvégienne des sciences et des lettres. Paul Belloni Du Chaillu (1831-1903) est un explorateur et naturaliste franco-américain. Il a effectué d'importantes explorations au Gabon, riches en découvertes notamment zoologiques, botaniques et ethnologiques, à partir des estuaires et des bras de mer de la côte. Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) est un écrivain, philosophe et musicien francophone. Anders Sparrman (1748-1820) est un médecin, naturaliste et abolitionniste suédois. Une xylothèque est le lieu où est conservée et consultée une collection organisée d'échantillons de bois. Par métonymie, la xylothèque désigne aussi la collection elle-même. Le Tractatus de herbis (Traité des herbes), parfois aussi appelé Secreta Salernitana (Secrets de Salerne), est une tradition textuelle et figurative d'herbiers transmise par plusieurs manuscrits enluminés du Moyen Âge tardif et remontant peut-être à la seconde moitié du XIIIe siècle. Ces traités présentent des simples, c'est-à-dire des substances végétales, minérales ou animales pures, possédant des vertus thérapeutiques. Originaires d'Italie, ils ont été diffusés dans toute l'Europe et ont participé à la transmission et à la popularité de la pharmacopée de l'école de médecine de Salerne. Nicolas Théobald est un géologue et paléontologue français. Louis Marc Antoine Robillard d’Argentelle est un capitaine de l'artillerie de marine, puis capitaine au régiment de l'Isle de France, et sculpteur céroplasticien français, connu pour avoir créé une collection de modèles en cire de fruits exotiques de l'île Maurice, le Carporama. Le terme d'éclipse du darwinisme, popularisé par Julian Huxley, désigne une phase de l'histoire de la biologie pendant laquelle le principe de l'évolution était largement admis, mais pas la sélection naturelle en tant que mécanisme explicatif. |