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Radisson est une localité de la municipalité québécoise de la Baie-James en Jamésie, dans la région administrative du Nord-du-Québec ; elle est bâtie sur la rive sud de la Grande Rivière et se trouve à quelques kilomètres seulement de la limite sud du district arctique québécois du Nunavik. À ce titre, la localité de Radisson est la communauté francophone la plus nordique du Québec, de toute l'Amérique et du monde ; elle est également, au Québec, la seule communauté non-autochtone au nord du 53e parallèle. Elle est située approximativement à mi-chemin entre Montréal (au sud du Québec) et le village inuit de Salluit dans l'Arctique (à l'extrême-nord du Québec). Radisson est distante de quelques kilomètres de la centrale hydroélectrique Robert-Bourassa, également construite sur les bords de la Grande Rivière.
Radisson a été fondée en 1974 afin de loger les travailleurs des chantiers du projet de la Baie-James. Elle est nommée en l'honneur de Pierre-Esprit Radisson, un explorateur français du XVIIe siècle actif en Nouvelle-France.
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Lebel-sur-Quévillon est une ville de la Jamésie située à 87 km au nord de Senneterre et à 151 km au nord-est de Val-d'Or. On y accède par la route 113. Le recensement de 2011 y dénombre 2 159 habitants, soit 21 % de moins qu'en 2006. Le nom « Lebel » est en l'honneur de Jean-Baptiste Lebel (1887-1966), un contracteur forestier qui a travaillé pendant des années pour l'implantation d'une papetière dans le nord de la province. Le , la ville de Lebel-sur-Quévillon est constituée à partir de territoires non-organisés. La ville, bâtie sur la péninsule du lac Quévillon, a été érigée pour loger les employés de l'usine de pâte et de produit chimique de la Dominion Tar (Domtar). Fin août 1966, les premiers habitants arrivent dans le futur village qui selon les premiers plans devait compter 7 000 âmes dans 5 ans. En 1971, la population atteint 3 000 habitants et 4 300 avec les villages environnants. |
2 | 59° 18′ 21″ N, 69° 35′ 49″ O
Aupaluk est un village nordique du Nunavik de l'administration régionale Kativik. Aupaluk a été créé le . Ses habitants sont des Aupalummiuq. Son nom signifie « là où c'est rouge », en référence à la couleur du sol qui contient de l'oxyde de fer. La région était un lieu traditionnel de chasse et de pêche. Aupaluk est situé sur la rive sud de la baie Hopes Advance sur la rive occidentale de la baie d'Ungava, au nord de Tasiujaq et à 80 km au sud de Kangirsuk. Aupaluk est à environ 150 km au nord-ouest de Kuujjuaq. Il est desservi par l'aéroport d'Aupaluk situé à proximité. Le recensement de 2011 y dénombre 195 habitants alors qu'on y dénombrait 174 habitants en 2006 et 159 en 2001. La seule école d'Aupaluk est l'école Tarsakallak, qui reçoit 54 étudiants. Aupaluk est également le nom d'une terre réservée inuit. |
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Puvirnituq est un village nordique du Nunavik situé sur la côte est de la baie d'Hudson, sur la rive nord de la rivière de Puvirnituq. Le recensement de 2011 y dénombre 1 692 habitants. Le géologue Albert Peter Low, en 1898, donne le nom « Povungnituk » à la rivière. La variante orthographique Puvirnituq devient l'appellation officielle le 8 mars 1995. Puvirnituq signifie « ça sent la viande pourrie ». Au sud de la rivière, Révillon Frères ouvre un poste de traite en 1910 suivie quelques années plus tard de la Compagnie de la Baie d'Hudson. En 1952, la Compagnie de la Baie d'Hudson emménage sur sur la rive nord ; ce qui a attiré les Inuit à cet endroit. Une mission catholique est fondée en 1956. Deux ans plus tard, le père Oblat André Steinman stimule les résidents à former une association de sculpteurs pour assister, développer et mettre en marché l'art Inuit. La municipalité est érigée le 2 septembre 1989, année où les Puvirniturmiut signent, après dix ans de refus, la convention de la Baie-James et du Nord québécois. |
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Chisasibi est une municipalité de village cri située dans le territoire d'Eeyou Istchee, sur la rive sud de la Grande Rivière. Chisasibi a été établi au début des années 1980 lors de la fermeture et le déménagement de l'ancien village, Fort George, qui était situé 10 km à l'ouest, sur une île à l'embouchure de la Grande Rivière. Le village cri de Chisasibi, avec une population d'environ 4000 personnes, se trouve à environ 100 km de Radisson et de la route de la Baie James. Quelques Inuits habitent aussi le village de Chisasibi. |
5 | Nitchequon est un ancien poste de traite de la Compagnie de la Baie d'Hudson situé sur le bord du lac Nichicun, à environ 300 kilomètres à l'ouest de Fermont. La station météorologique installée à cet endroit entre 1942 et 1985 a joué un rôle dans la planification et la conception des ouvrages du complexe hydroélectrique La Grande dans les années 1970. La fermeture de la station météo et de l'aérodrome en 1985 a porté un coup fatal à la communauté qui est abandonnée depuis cette date. Elle est toutefois fréquentée à l'occasion par des trappeurs et des pêcheurs cris de la communauté de Mistissini. |
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Kangiqsujuaq est un village nordique du Nunavik de l'administration régionale Kativik situé près du détroit d'Hudson. Kangiqsujuaq veut dire « la grande baie ». Le recensement de 2011 y dénombre 696 habitants, une augmentation de 15% depuis 2006. On appelle ses habitants : Kangiqsujuamiut. Un film de l'ONF a été tourné à Kangiqsujuaq : Si le temps le permet. Il s'agit d'un documentaire personnel de l'artiste Elisapie Isaac sorti en 2003. |
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Oujé-Bougoumou est un établissement amérindien située dans le territoire d'Eeyou Istchee. Le recensement de 2011 y dénombre 725 habitants. Oujé Bougoumou existe depuis 1989, suite à une entente avec le gouvernement du Québec. Le gouvernement fédéral signe une entente en 1992, pour contribuer au financement de la construction de la communauté de manière permanente, sur les bords du lac Opémiska. La ville a été conçue par l'architecte de renom Douglas Cardinal. Oujé-Bougoumou utilise un système de réseau de chaleur. Tous les bâtiments sont reliés au système par un réseau de tuyaux où sont mesurés les dosages de chaleur, maximisant ainsi l'énergie calorifique pour toute la communauté en toute saison. |
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Akulivik est un village nordique du Nunavik. Le recensement de 2006 y dénombre 507 habitants. Le village a été créé le 29 décembre 1979. Cependant, la colonisation des terres d'Akulivik a commencé en 1922, avec l'arrivée de trois familles inuites installant un campement sur l'île Smith, à 100 km de Povungnituk. À l'approche de l'hiver, le campement dut se déplacer sur la terre ferme. En fait, le territoire occupé en hiver est une pointe rocheuse souvent représentée comme un trident, d'où le choix du nom Akulivik qui signifie en inuktitut pointe centrale d'un trident ou pointe de terre entre deux baies. Par la suite, cinq autres familles vinrent s'installer, encouragées par l'abondance du gibier, puis la Compagnie de la Baie d'Hudson procèda à l'ouverture d'un poste de traite en 1924. Du fait des difficultés de ravitaillement, la compagnie déplaça son poste sur l'Île Smith en 1928. Malheureusement, l'absence d'installations dotées de services essentiels et la maladie qui suivit décima une partie de la population. Le village est abandonné en 1955. |
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Nemaska est une municipalité de village cri située dans le territoire d'Eeyou Istchee. Nemaska signifie « là où le poisson abonde ». Le lieu a été ponctuellement utilisé par les commerçant français et anglais depuis 1661. En 1775, la Compagnie de la Baie d'Hudson construit, sur la rivière Rupert, un poste qu'elle nomme Fort Nemiskau. Après l'avoir abandonné, la compagnie reconstruit, en 1794, un poste au lac Nemiscau qu'elle abandonne en 1810. En 1923, la compagnie revient sur place. En 1970, la compagnie ferme le poste. Les résidents, sans magasin, quittèrent alors l'endroit pour aller à Waskaganish et Mistissini. En 1979, un tout nouveau village est construit sur les bords du lac Champion. |
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Inukjuak est un village nordique de l'administration régionale Kativik créé le 7 juin 1980. Le recensement de 2006 y dénombre 1 597 Inukjuamiuq. Inuk (homme) juaq (important) veut dire : « le géant ». Au début du XXe siècle, la compagnie Révillon Frères ouvre un poste de traite des fourrures à ce qui était appelé alors Port Harrison. Pour sa part, la Compagnie de la Baie d'Hudson y ouvre un poste de traite vers 1920. En 1927, la mission anglicane St. Thomas vient s'établir. Le gouvernement fédéral ouvre un bureau de poste et un poste de police en 1935, un poste de soins infirmiers en 1947 et une école en 1951. La coopérative a ouvert ses portes en 1962. |
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Chapais est une municipalité de la Jamésie située près du lac Presqu'île, à environ 50 km à l'ouest de Chibougamau. Elle est traversée par la route 113. Son nom rappelle celui de l'historien Thomas Chapais. Le recensement de 2006 y dénombre 1 630 habitants. La ville de Chapais est à la tête des eaux qui se déversent dans les bassins hydrographiques de la baie James et de la baie d'Hudson. Le Festival du doré Baie-James y a lieu à chaque année, à la fin du mois de juin. Ce tournoi de pêche, qui se déroule au lac Opémiska, y attire de nombreux visiteurs. |
12 | Eastmain est un village cri situé dans le territoire d'Eeyou Istchee sur les côtes de la Baie James à l’embouchure de la rivière Eastmain. En termes de population, elle est la plus petite communauté autochtone qui borde la Baie James (650 personnes en 2006). Le nom cri du village est « Wapanoutauw », ce qui signifie terres à l’est de la Baie James.
Comme plusieurs autres villages côtiers de la Baie James et de la Baie d'Hudson, Eastmain a aussi été à l’origine un poste de traite des fourrures de la Compagnie de la Baie d'Hudson, appelé à l’époque East Main House. On peut se rendre à Eastmain par avion avec la compagnie Air Creebec (via l’aéroport de la rivière Eastmain) ou en voiture, en empruntant une route de gravier d’environ 100 km reliant le village à la route de la Baie James. |
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Kangirsuk est un village nordique du Kativik situé sur la rive nord de la rivière Arnaud. Kangirsuk signifie simplement « la baie ». Le recensement de 2006 y dénombre 466 habitants. Kangirsuk est situé au-dessus de la limite des arbres près de l'embouchure de la rivière Arnaud sur la rive nord de la baie de Payne, à 13 km de la côte ouest de la baie d'Ungava. Une falaise rocheuse au nord et une grande colline à l'ouest entourent en partie le village. Dans les lacs et les rivières des environs, on y trouve des ombles chevaliers et des touladis. Les marées amènent des moules. On trouve des colonies d’eiders dans les îles de la baie Kyak et du lac Virgin. On peut apercevoir des bélugas, des phoques et des caribous. |
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Tasiujaq est un village nordique du Nunavik situé au bord de la rivière aux Feuilles formant un lac conduisant à la baie aux Feuilles, elle même située sur la baie d'Ungava. Le toponyme du village signifie « Qui ressemble à un lac ». En 1963, le gouvernement québécois décide de créer un village sur la rive sud du lac aux Feuilles, où les ressources fauniques étaient plus abondantes qu'à Kuujjuaq. En 1966, les Inuits eurent à choisir l'implantation du futur village. Deux sites étaient envisagés : l'endroit nommé « Qaamanialuk Paanga » et l'ancien emplacement des postes de commerce de la fourrure. Ils ont finalement choisi Qaamanialuk Paanga pour les raisons suivantes :
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Eeyou Istchee Baie-James est le territoire municipal du gouvernement régional d'Eeyou Istchee Baie-James. Il est situé en Jamésie, dans la région administrative du Nord-du-Québec, au Québec. Les principales installations du complexe hydroélectrique La Grande se trouvent sur son territoire. Avec 297 329,66 km², il s'agit, au niveau territorial, de la municipalité la plus étendue au monde. Le recensement de 2011 y dénombre 1 303 habitants. Ce vaste espace est géré conjointement entre les Cris de l'Eeyou Istchee et les habitants des villes et localités de la Jamésie. |
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Kangiqsualujjuaq est un village nordique situé sur la rive est de la rivière George. Kangiqsualujjuaq veut dire « la très grande baie ». Le recensement de 2006 y dénombre 735 Kangiqsualujjuamiut. Le village se présente sur un modèle de grille sur un plateau incliné, avec deux routes menant à quelques kilomètres au delà des crêtes de montagne à l'une et l'autre extrémités du village. La compagnie de la Baie d'Hudson a tenu un poste de traite au sud du village actuel durant les périodes de 1838-42, 1876-1915 et 1923-32. Mais les Inuit de la région n'ont jamais campé autour du poste, préférant vivre le long de la côte en été et camper à environ 50 km à l'intérieur des terres en hiver. En 1959, les Inuit locaux établirent, de leur propre initiative, la première coopérative dans le nord du Québec pour la mise en marché de l'omble chevalier. La construction du village a débuté en 1962 et depuis, les Inuit ont commencé à s'y installé de façon permanente. |
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Matagami est une ville du Québec située dans la région administrative du Nord-du-Québec. L'économie est essentiellement basée sur l'industrie minière et forestière. Le recensement de 2006 y dénombre 1 555 habitants, soit 19,8% de moins qu'en 2001. Matagami fut fondée en 1963 lors du développement de l'extraction minière. Auparavant, il n'y avait qu'un petit camp de prospection accessible par hydravion, mais après la découverte d'un gisement important à la fin des années 1950 un établissement permanent a été établi. La ville a été nommée d'après le lac Matagami. Matagami, en cri, signifie « confluence des eaux ». |
18 | Waskaganish est un village cri de la région de la Baie James, Québec situé au confluent des rivières Nottaway, Broadback, Rupert et Pontax, sur la rive orientale de la baie James. Autrefois connu sous les noms de Rupert House, Fort Charles et Fort Rupert, Waskaganish accueillait vers la fin du XVIIe siècle le tout premier poste de traite dans la région. Il est le plus ancien village cri du Québec et son nom signifie "petite maison" en cri.
La population de Waskaganish s'élève à environ 2 000 habitants, dont presque tous sont Cris. Depuis 2001, le village est accessible par route, via la route de la Baie-James. Le village est un des neuf villages du Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee) et de l'Administration régionale crie. |
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Chibougamau est une ville du Québec (Canada) située dans la région administrative du Nord-du-Québec, à la frontière de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Elle compte environ 7500 habitants et est la plus grande ville non autochtone du Nord-du-Québec. L'origine du toponyme « Chibougamau » est encore discutée. Le mot amérindien contient les racines cries « shabo » (au travers) et « gamaw » (lac), de sorte que Chibougamau signifierait : lac traversé de bord en bord par une rivière. La Commission de toponymie du Québec penche au contraire pour le sens montagnais « lieu de rendez-vous », ou encore : « détroit, là où l’eau est bloquée ». Les interprétations autochtones donnent aujourd'hui leur préférence au sens de « lieu de rencontre ». Cette ville vit presque exclusivement de l'exploitation forestière et minière, comme la plupart des villes à cette latitude. Il ne faut toutefois pas exclure les retombées économiques de la présence d'Hydro-Québec dans le secteur. |
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Kuujjuarapik (signifie petite grande rivière en inuktitut) est un village nordique du Nunavik, au Québec, situé à l'embouchure de la Grande rivière de la Baleine. La très grande majorité de ses 500 habitants sont Inuits. C'est le plus méridional des 14 villages nordiques du Nunavik faisant partie de l'Administration régionale Kativik. Le village est limitrophe au village cri de Whapmagoostui qui fait partie de l'Administration régionale crie et du Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee), avec les huit villages cris de la région de la Baie-James. Kuujjuarapik est également le nom d'une terre réservée inuit du Québec. Les villages jumelés ont été créés en vertu de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois de 1975. Jusqu'aux années 1980, le village était connu par les noms de Poste-de-la-Baleine et Great Whale River. Une station de recherche du Centre d'études nordiques de l'Université Laval se trouve dans le village depuis les années 1960. |
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Mistissini est un village cri du Nord-du-Québec. Il est situé au sud-est du plus grand lac naturel du Québec, le lac Mistassini (120 km de long, 30 km de large), à 90 km au nord-est de la ville de Chibougamau. Le village de Mistissini fait partie de l'Administration régionale crie et du Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee). La superficie du territoire du village (terres de catégorie I selon la Convention de la Baie-James et du Nord québécois) s'élève à 1 380 km2. Comme plusieurs autres entités autochtones, Mistissini est composée d'une terre réservée de catégorie 1-A (voir Mistissini (terre réservée cri)), de juridiction fédérale ainsi que d'un village de catégorie 1-B, de juridiction provinciale. La population cumulée des deux territoires est comptabilisée sur le territoire de catégorie 1-A. On y dénombre environ 3 000 cris. |
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Radisson est une localité de la municipalité québécoise de la Baie-James en Jamésie, dans la région administrative du Nord-du-Québec ; elle est bâtie sur la rive sud de la Grande Rivière et se trouve à quelques kilomètres seulement de la limite sud du district arctique québécois du Nunavik. À ce titre, la localité de Radisson est la communauté francophone la plus nordique du Québec, de toute l'Amérique et du monde ; elle est également, au Québec, la seule communauté non-autochtone au nord du 53e parallèle. Elle est située approximativement à mi-chemin entre Montréal (au sud du Québec) et le village inuit de Salluit dans l'Arctique (à l'extrême-nord du Québec). Radisson est distante de quelques kilomètres de la centrale hydroélectrique Robert-Bourassa, également construite sur les bords de la Grande Rivière. Radisson a été fondée en 1974 afin de loger les travailleurs des chantiers du projet de la Baie-James. Elle est nommée en l'honneur de Pierre-Esprit Radisson, un explorateur français du XVIIe siècle actif en Nouvelle-France. |
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Kuujjuaq est un village nordique du Nunavik situé sur le bord de la rivière Koksoak dans la région administrative du Nord-du-Québec, au Québec. Anciennement baptisé Fort Chimo, il est la capitale de l'Administration régionale Kativik. Selon Statistique Canada, sa population s'élève à plus de 2 100 personnes, dont 81% s'identifient comme autochtones et dont la quasi totalité sont Inuits. Les habitants de Kuujjuaq s'appellent les Kuujjuamiuq. Le premier nom donné au village fut Fort Chimo, mauvaise prononciation répandue d'une expression inuktitut signifiant en français : « Serrons-nous la main! ». Les Inuits prononçaient cette phrase pour souhaiter la bienvenue aux commerçants de fourrure. Ces derniers adoptèrent ensuite l'expression pour définir ce poste de traite. Kuujjuaq signifie la grande rivière. |
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