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François de Malherbe, né à Caen en 1555 et mort à Paris en 1628, est un poète français. Issu d’une famille noble caennaise, il s’attacha, à l’âge de 19 ans à Henri d’Angoulême, fils naturel d’Henri II, et grand prieur de France. Il combattit dans les rangs de la Ligue. On peut le considérer comme le premier théoricien de l’art classique fait de mesure et bienséance et l’un des réformateurs de la langue française. Il fut pour cela l’un des auteurs les plus constamment réédités pendant l’Ancien Régime. |
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Mondeville est la troisième ville la plus importante de l'agglomération caennaise après Caen et Hérouville-Saint-Clair. Elle est située au sud-est de l'agglomération. Elle est traversée par d'importants axes routiers, notamment le boulevard périphérique de Caen sur lequel vient se greffer l'A13. Ancien village vivant de l'agriculture et de l'extraction de la pierre de Caen, cette commune se développa rapidement au XXe siècle suite à la fondation de la Société métallurgique de Normandie. Elle devint alors une importante ville industrielle. Il reste toutefois quelques traces méconnues de ce passé rural dans le tissu urbain (églises, châteaux). L'usine a fermé en 1993 et la ville est surtout connue aujourd'hui pour ses importantes zones commerciales. Le premier hypermarché de l'agglomération a été ouvert à Mondeville en 1970 et le centre commercial Mondeville 2 est le plus important de la région. |
La Place de la République, aujourd'hui au cœur de la ville de Caen, fut créée au 17e aux marges de la cité. Cette ancienne Place Royale est un bon exemple de l'urbanisme à l'époque classique. Au XVIIe siècle, la croissance démographique et l’essor économique que connut la ville sous le règne personnel de Louis XIV obligèrent la cité à repousser ses frontières. En 1635-1637, la ville lança une importante opération d’urbanisme consistant à aménager une grande place carrée entourée de maisons construites en pierre de taille sur un alignement déterminé à la place des Petits Prés. La place était une des adresses les plus prisée des notables qui s'y firent construire de beaux hôtels particuliers. Elle prit son nom actuel en 1882. Après la Révolution, le quartier devint le centre politique et administratif de la cité quand l'hôtel de ville fut installé dans l'ancien séminaire des Eudistes. En 1944, la place fut durement frappée par les bombardements et le site de l'ancien séminaire est aujourd'hui occupé par un parking arboré. |
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L’université de Caen, dont le nom complet actuel est université de Caen Basse-Normandie, est une université française, basée à Caen (Calvados). C'est la seule université de la Basse-Normandie, c'est pourquoi elle est multidisciplinaire. Elle fut fondée par les Anglais lors de l'occupation de la ville dans la première partie du XVe siècle. Suite à la destruction des vieilles facultés de la rue Saint-Sauveur en 1944, un nouveau campus moderne, l'un des premiers du genre en France, a été construit sur les hauteurs du Gaillon. Aujourd'hui l'université est composée de cinq campus de tailles différentes auxquels il faut ajouter cinq antennes dispersées dans les trois départements bas-normands. 24 000 étudiants y sont inscrits, dont 22 000 sur les sites caennais. |
La gare de Caen, Gare de l'Ouest ou Gare Calvados, est la gare principale et désormais la seule gare de la ville de Caen. La gare se trouve sur la ligne de chemin de fer de Paris-Saint-Lazare à Cherbourg. 2,5 millions de passagers par an fréquentent cette gare desservie par des Intercités, vers Cherbourg, Paris Saint-Lazare ou Tours, et par des TER, vers Rouen ou Rennes. La gare a été construite dans les années 1850 et a été profondément remaniée dans les années 1930. Reconstruite à l'identique après 1944, elle fait aujourd'hui l'objet d'une restauration. |
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Caen, capitale de la Basse-Normandie, abrita de nombreuses familles nobles et bourgeoises qui se firent construire des hôtels particuliers. Les bombardements de 1944 en détruisirent une grande partie, notamment dans le quartier Saint-Jean. Toutefois, on peut encore en admirer un certain nombre dans les différents quartiers qui composent le centre de la cité. Chacun peut être replacé dans le contexte urbain qui l'a vu naître. En effet, Caen a été amené à évoluer au fil des siècles et de grandes opérations d’urbanisme vinrent bouleverser le dispositif urbain. Les différents types d'hôtel particulier permettent de retracer l’histoire de l’urbanisme caennais d'avant-guerre. |
Hérouville-Saint-Clair est la deuxième ville du Calvados. Hérouville-Saint-Clair a connu un développement très rapide qui en a fait la plus importante banlieue de Caen. Simple village au début des années 1960, la commune est passée de moins de 2 000 habitants à presque 25 000 en moins de quinze ans. La plus grande partie de la ville bâtie est actuellement le fait de la ville nouvelle, fondée en 1963.Les architectes qui avaient conçu les plans de la ville sont connus pour avoir été des novateurs dans l'histoire de l'architecture contemporaine française. La commune compte également plusieurs équipements majeurs pour l'agglomération : Café des Images, Lycée expérimental, Inspection académique, Citis... Elle est reliée à Caen par la ligne B du TVR. |
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Guillaume le Conquérant, né à Falaise, vers 1027 et mort à Rouen le , est aussi connu sous les noms de Guillaume le Bâtard, Guillaume II de Normandie, et enfin, Guillaume Ier d’Angleterre. Il est le fils illégitime de Robert le Magnifique et d’Arlette (ou « Herleva »). Il est considéré comme étant le véritable fondateur de la ville de Caen, même si un ensemble urbain pré-existait. Duc de Normandie dès l’âge de huit ans, il mata la rébellion des barons normands lors de Bataille du Val-ès-Dunes et réussit en 1066 à s’emparer de la couronne d’Angleterre. Cette conquête fit de lui l’un des plus puissants monarques de l’Europe occidentale. Après sa mort, son corps fut transporté jusqu'à Caen, pour être inhumé en l'église abbatiale Saint-Étienne où il demeure aujourd'hui malgré la profanation du tombeau lors des guerres de religion. |
Les tripes à la mode de Caen sont une préparation culinaire normande réalisée avec les quatre estomacs (panse, feuillet, bonnet et caillette) de bœuf. L’origine des tripes remonte au Moyen Âge où elles comblaient déjà Guillaume le Conquérant qui s’en délectait en les accompagnant d’un jus de pommes de Neustrie. On attribue la paternité des « tripes à la mode de Caen » à un moine cuisinier de l’Abbaye aux Hommes de Caen, du nom de Sidoine Benoît. Les tripes se préparent dans un récipient en terre conçu à cet usage, la « tripière » dont le couvercle est luté durant la très longue cuisson. Il existe une confrérie consacrée à la dégustation et à la promotion des tripes à la mode de Caen : "le Grand Ordre de la Tripière d’Or". |
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Les fortifications de Caen ont longtemps été un signe de la richesse de la cité, bien qu'ils n'aient pas permis de protéger la ville des agressions extérieures, notamment pendant la guerre de Cent Ans. Le premier témoignage historique de l'existence de la ville de Caen est une charte de l'abbaye de la Trinité de Fécamp datant de 1006 qui mentionne des églises, un port, des moulins, un marché et d'autres activités, mais la ville était encore ouverte. C'est avec la construction de son château que la ville prit son essor et devint une véritable cité qui alla rapidement devenir la deuxième ville du Duché de Normandie. Constituée en réalité de plusieurs ensembles fortifiés, la ville garda longtemps un développement multipolaire. Les remparts furent démantelés au XVIIIe siècle, mais il demeure quelques vestiges disséminés dans la ville. |
La Généralité de Caen a été créée en 1542. Caen fut le siège d'une des dix-sept recettes générales créées par Henri II et confiées à des trésoriers trésoriers généraux par l’Édit donné à Blois en janvier 1551). Elle fut amputée de l'élection de Falaise (236 paroisses) lors de la création de la généralité d'Alençon en 1636. Elle se composait de neuf élections ; on y comptait onze subdélégations à la fin de l'Ancien Régime. |
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La gare de Caen-Saint-Martin est mise en service en 1875 pour relier Caen à la côte de Nacre. La ligne dessert plusieurs gare entre Caen et la mer avant de longer la côte de la Manche entre Luc-sur-Mer et Courseulles-sur-Mer. La ligne est supprimée le 8 décembre 1950 et la gare de Caen-Saint-Martin est alors fermée. Dans les années 1960, des immeubles sont construits à l'emplacement de ses voies. L'ancien bâtiment-voyageurs est actuellement occupée par des services administratifs. |
Le Centre Hospitalier Spécialisé du Bon Sauveur à Caen, couramment surnommé le BS, est installé dans un ancien couvent transformé en hôpital psychiatrique à partir du XIXe siècle. La Congrégation des Filles du Bon Sauveur fut fondée à Vaucelles en 1720. Elles avaient la charge « des filles et femmes débauchées » que la police faisait arrêter. Par la suite, elles commencèrent à accueillir des femmes aliénées. Dispersées lors de la Révolution française, les sœurs se réunirent à nouveau à partir de 1805 dans les locaux de l'ancien couvent des Capucins à Saint-Ouen. Sous l'impulsion de l'abbé Pierre-François Jamet, l'asile se développa rapidement et devint un des plus importants établissements psychiatriques de France. La chapelle du Bon Sauveur est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 2006. |
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Née en 1768 dans l'Orne, Charlotte Corday fut de 1782 à 1790 la secrétaire de la dernière abbesse de l'abbaye aux Dames. Pendant la Révolution française, elle fréquenta le cercle des Girondins ayant fuit Paris et se réunissant dans l'ancien hôtel de l'Intendant, rue des Carmes. Devant la faiblesse de la mobilisation des Caennais dans l'armée fédéraliste, elle quitta Caen pour Paris le 9 juillet 1793. Elle se rendit chez Marat et assassina ce dernier dans son bain. Arrêtée, elle fut ensuite transférée à la Conciergerie où se tint son procès. Elle fut condamnée à mort et guillotinée le 17 juillet 1793. Elle est considérée comme une figure importante de la Révolution française
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Surnommée "la ville aux cent clochers", la ville de Caen possède un riche patrimoine religieux. À la veille de la Révolution française, le patrimoine religieux caennais était particulièrement dense. Comme dans le reste de la France, la Révolution française est une coupure franche dans l'histoire religieuse caennaise. En 1802, la plupart des églises furent rouvertes et les églises non rouvertes au culte servirent de dépendances militaires ou civils et subirent de véritables mutilations. Les bombardements de 1944 ont détruit une partie importante du patrimoine religieux caennais. Les congrégations délogées par la guerre se sont alors faites construire de nouveaux couvent à la périphérie de la ville. À partir des années 1950-60, la Reconstruction de la ville s'est accompagné de l'apparation de quartiers nouveaux. Le patrimoine religieux s'est alors enrichi de nombreuses églises. |
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Le transport léger guidé de Caen est un système de transport hybride mi-routier (pour le roulement sur pneumatiques et chaussée bétonnée) mi-ferroviaire (pour le guidage par un rail central), de technologie tramway sur pneus TVR de Bombardier dans la ville Bas-Normande de Caen. Le système est exploité comme un tramway par la Compagnie de Transport de l'Agglomération Caennaise (CTAC), dans le cadre du réseau Twisto organisé par le syndicat mixte Viacités. Techniquement, ce système de transport est constitué d'un mégabus bi-articulé (trois caisses) roulant en site propre et guidé par un rail de guidage central. L'alimentation est électrique, par pantographe, et les lignes sont intégralement guidées. Le TVR circule sur une ligne nord/sud à deux branches A et B reliant les cités universitaires de Épron et Ifs ainsi que Hérouville-Saint-Clair à la Grâce de Dieu. Elle s'étend sur 15,7 km et dessert 34 stations et a une vitesse commerciale de 19 km/h. |
Les Carabots étaient un groupe de sans-culottes constitué à Caen en Normandie lors de la Révolution française. Les Carabots provenaient de la milice bourgeoise qui s’était constituée dans leur ville dès les premiers jours de la Révolution. En juin-juillet 1793 lors de l’insurrection fédéraliste, les Carabots se joignirent aux Girondins. Enrôlés dans l’armée fédéraliste du général de Wimpffen, ils furent défaits à Vernon. À la dissolution de leur troupe, désirant rester ensemble, un peu à la façon d’une association d’anciens combattants, ils formèrent un club mi-civil mi-militaire destiné à cet effet qui procédait à des parades en uniforme, avec tambours et drapeau. |
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Fondée en 1652 par Jacques Moisant de Brieux, l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen est la première académie littéraire en France après l’Académie française. Elle a compté Samuel Bochart, Pierre-Daniel Huet, Segrais et Garaby de la Luzerne parmi les premiers de ses membres. Elle créera ensuite en 1662, quatre ans avant la fondation de l’Académie des sciences de Paris, la première Académie de Physique de France. |
La bataille de Caen désigne les combats qui ont suivi le débarquement en Normandie à l'été 1944 afin de prendre la capitale de la Basse-Normandie. Après le débarquement sur les plages du Calvados, l'objectif majeur des Alliés est Caen. C'est un nœud de communication, la clé des opérations vers la Seine et donc vers Paris. Les plaines aux abords de Caen vont également permettre la construction d'aérodromes et sont très favorables aux mouvements de blindés. Le plan initial prévoyait la prise de Caen le 6 juin au soir, Il faudra finalement six semaines et quatre offensives pour que les Alliés enlèvent ce qui reste de la ville à l'ennemi...
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Vaucelles est un ancien faubourg de Caen, séparé de la cité par l'Orne. Les routes de Paris à Cherbourg (rue d'Auge, anciennement rue neuve), de Tours (rue de Falaise) et d'Angers (rue Banville et rue Saint-Michel-de-Vaucelles) se rejoignaient au carrefour de la Croix-de-Vaucelles avant d'entrer dans la ville par le Pont Frileux (actuel Pont de Vaucelles) qui menait à l'unique porte au sud de la ville, la Porte Millet. Les paroisses de Saint-Michel-de-Vaucelles et de Sainte-Paix (anciennement sur la commune de Mondeville et intégrée à Vaucelles en 1718) dépendaient de l'archidiaconé d'Exmes ; jusqu'au XVIIe siècle, la rue qui traversait la ville et menait à Vaucelles s'appelait la rue Exmoisine, via Oximensis (actuellement rue Saint-Jean). |
Le Mémorial de Caen est un musée dédié principalement à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale dont l'idée est venue de Jean-Marie Girault dès 1969. Il est situé en France à Caen, une ville proche des plages du débarquement du 6 juin 1944. Le débarquement allié, la destruction de Caen bombardée en juillet 1944, les souffrances des populations civiles, ont inspiré ce gigantesque musée. Celui-ci s’est agrandi en 2002 avec l’ouverture d’une nouvelle aile principalement dédiée aux cultures de paix et à la Guerre froide. Les deux parcours muséographiques réunis permettent de couvrir les années 1918 à 1989, du Traité de Versailles à la chute du mur de Berlin. |
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Le transport public à Caen commença en 1860 avec un service de deux lignes d'omnibus hypomobile, et, en 1895 la Compagnie des Omnibus et Transports à chevaux fut créée afin de fournir un service organisé de transport aux habitants de la ville. Une nouvelle Compagnie des tramways électriques de Caen exploite, à compter de 1901, un réseau de 3 lignes s'étendant sur 11 km. Son exploitation débuta en 1901 et s'acheva le 23 janvier 1937, laissant les bus, dont la première ligne avait été créée en 1932, prendre la relève. |
La maison des Quatrans est une maison à colombages construite vers 1460 dans le centre-ville ancien de Caen. La totalité de l'ancien hôtel des Quatrans fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . |
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La ville de Caen a été détruite à près de 70% lors des combats qui ont suivi le Débarquement du 6 juin 1944. Dès sa libération au mois de juillet, le problème de la reconstruction de Caen se pose donc. Après avoir régler dans l'urgence le problème du relogement de la population, il a fallu imaginer une nouvelle ville sur les ruines de l'ancienne. Les grands monuments caennais ont été mis en valeur, alors que certains quartiers furent davantage adaptés à la ville moderne, et notamment à l'automobile. |
Le château de Caen se trouve au cœur de la ville de Caen. Il fut créé au Moyen Âge par Guillaume le Conquérant vers 1060, puis il connut de nombreux aménagements. Avec 5,5 hectares, c'est l'un des plus grands châteaux d'Europe. Son enceinte contient aujourd'hui :
Du haut des remparts, la vue panoramique sur la ville de Caen est magnifique. L'enceinte est renforcée par deux barbacanes. |
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La prise de Caen en 1346 est un des premiers faits significatifs de l'attaque anglaise sur le territoire français lors de la Guerre de Cent Ans. Après l'invasion de la Normandie par Édouard III d'Angleterre en juillet 1346, la prise de la ville de Caen se termina par une lutte acharnée dans les rues de la cité normande qui fut en partie détruite. La prise de la ville permit aux troupes anglaises d'avancer plus profondément sur le territoire français jusqu'à ce qu'elles écrasent l'armée française lors de la bataille de Crécy en août 1346. |
Le stade Michel-d'Ornano est le principal stade municipal de de la ville de Caen. Construit dans le quartier de Beaulieu entre 1991 et 1993, il est venu remplacé le stade de Venoix construit en 1925. Le Stade Malherbe de Caen en est le club résident depuis son inauguration, le 6 juin 1993. Par sa structure et ses équipements, le cabinet d'architectes caennais LND a su renouveler le genre, et inspirer les constructions de stade dans d'autres villes dont les clubs résidants sont en Ligue 1 et en Ligue 2. |
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François de Malherbe, né à Caen en 1555 et mort à Paris en 1628, est un poète français. Issu d’une famille noble caennaise, il s’attacha, à l’âge de 19 ans à Henri d’Angoulême, fils naturel d’Henri II, et grand prieur de France. Il combattit dans les rangs de la Ligue. On peut le considérer comme le premier théoricien de l’art classique fait de mesure et bienséance et l’un des réformateurs de la langue française. Il fut pour cela l’un des auteurs les plus constamment réédités pendant l’Ancien Régime. |
L'abbaye aux Hommes est une des deux grandes abbayes caennaises fondées par Guillaume le Conquérant ; ce dernier y est inhumé depuis 1087. L'église abbatiale Saint-Étienne a été construite entre 1065 et 1077. Les voûtes initiales en bois de la nef furent remplacées au XIIe siècle. Au XIIIe siècle, le chœur roman fut remplacé par un chœur gothique et on ajouta au tour des flèches gothiques octogonales. L'église fut gravement endommagée lors des guerres de religion. Après l'effondrement de la tour lanterne en 1566, l'église fut restaurée au XVIIe siècle. Les bâtiments conventuels furent reconstruits au XVIIIe siècle dans le plus pur style classique, mais il subsiste quelques bâtiments du XIVe siècle. Après le départ des religieux du fait de la Révolution, l'abbaye abrita le Lycée Malherbe. Depuis les années 1960, l'Abbaye aux Hommes est devenue l'hôtel de Ville de Caen. |
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L'Orne est un fleuve côtier du Nord-ouest de la France, c'est le deuxième plus important des cours d'eau normands après la Seine, par sa longueur (170 kilomètres) et son débit. Après s'être frayé un chemin à travers les hauteurs de la Suisse Normande, l'Orne arrose la ville de Caen, puis canalisée, débouche dans la Manche par un estuaire d'une grande richesse écologique. À Caen, un petit bras d'eau, la Noë, se détache du fleuve en amont de Vaucelles, vers Montaigu, et traverse la Prairie. Il est ensuite rejoint par les Odon et se jette dans le bras principal de l'Orne à l'extrémité du cours Montalivet. Depuis 1860, ces cours d'eau ont été canalisés et souvent recouverts. Le cours inférieur de l'Orne a été, depuis plus de deux siècles, l'objet de l'attention des hommes et le lieu d'aménagements nombreux destinés à relier efficacement Caen à la mer. La construction du Canal et l’aménagement de ses abords ne furent entrepris que sous le Second Empire et l'ouvrage fut inauguré le 23 août 1857. |
La gare de Caen Saint-Pierre sur la place Courtonne était la gare de départ de la ligne à voie étroite (0,60 m) à destination de la côte (Ouistreham, Luc, Courseulles, Arromanches, Bayeux, ainsi que Dives-sur-Mer via Bénouville. Cette ligne était exploitée par la Compagnie des Chemins de fer du Calvados. |
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Épargnée dans sa quasi-totalité par les bombardements de 1944, la place Saint-Sauveur est l'un des plus anciens espaces publics de la ville de Caen. Elle doit son nom à l'église du Vieux Saint-Sauveur, fondée vers l'An mil. Au Moyen Âge, le seul accès à la vieille ville pour la population de Bourg-l’Abbé, enserrée dans ses propres murailles, ou pour les personnes venant de l’Ouest se faisait par l’étroit pont-levis de la Porte Saint-Martin reliée à la place Saint-Sauveur par la rue Pémagnie. La place, alors nommée place du Pilori ou du Vieux Marché jusqu’en 1776, étaient bordée de maisons en bois bâties sur des porches formant des passages couverts. Comme le démontrent les différentes dénominations de la place, cet espace public remplissait plusieurs fonctions, outre celle de transit. S’y tenait un des plus anciens marchés de la ville et on y installait en effet l’échafaud et le pilori. En 1735, une ordonnance des échevins de Caen ordonna le réaménagement de la place Saint-Sauveur ; on fit donc détruire les anciennes bâtisses médiévales pour permettre aux plus fortunés de construire de beaux hôtels particuliers sur un nouvel alignement. Ce bel ensemble, caractéristique de l'urbanisme de l'époque classique, a été rehaussé par l’installation dans les années 1960 d’une statue de Louis XIV provenant de la Place Royale. |
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