Politique religieuse de Constantin le Grand
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La politique de Constantin le Grand en matière de religion a été qualifiée par des experts, dont Scott Bradbury et l'archéologue français André Piganiol de « capricieuse, d'ambiguë et de sans suite »[1],[2] :120. Toutefois, il semblerait que cette affirmation nécessite d'être modérée et il est probable qu'elle soit une grossière généralisation basée sur une caractérisation de l'empereur. Né en 273 lors de la crise du IIIe siècle, Constantin avait trente ans au moment de la Grande Persécution dioclétienne. Il a vu son père, Constance, devenir Auguste d’Occident puis le voir mourir de causes naturelles, le 25 juillet 306 à Eboracum (York). Constantin a passé sa vie dans l’armée et en guerre avec une grande partie de sa famille élargie. Ses actions permettent de réunir sous son unique autorité un empire affaibli et divisé. Selon Eusèbe de Césarée, il s’est converti au christianisme vers l’âge de 40 ans après une révélation du Christ. «une croix de lumière dans le ciel à midi et un écrit indiquant qu’il vaincrait par ce signe. Constantin implora la protection de ce Dieu, Le pria de Se faire connaître à lui et de l’assister dans l’état où se trouvaient ses affaires. Pendant qu’il faisait cette prière, il eut une merveilleuse vision et qui paraîtrait peut être incroyable, si elle était rapportée par un autre.»[3] Sa politique religieuse, formée à partir de ses expériences, était celle d’un homme prudent en quête de vérité d’une part et de pouvoir d’autre part. Une quête spirituelle personnelle, et celle de la religion susceptible d’asseoir au mieux son pouvoir. « Mais ce fut surtout le souci de l’unité, qu’il rechercha opiniâtrement dès 314 »[1]. Cette politique se traduit plus concrètement en une tolérance croissante du christianisme, des réglementations limitées contre le polythéisme romain, une participation à la résolution des conflits religieux tels que le schisme avec les donatistes et la convocation de conciles, dont le Concile de Nicée concernant l’arianisme.[4] :60 John Kaye caractérise la conversion de Constantin et le Concile de Nicée que Constantin a convoqué comme deux des événements les plus importants qui ne soient jamais arrivés à l’Église catholique.[5] :1
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