Loading AI tools
système politique eswatinien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’Eswatini est une monarchie absolue. Les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sont concentrés dans les mains du roi (Ngwenyama) assisté du conseil des ministres et du parlement. La reine-mère (Ndlovukati), ou l’une des épouses du roi si cette dernière est décédée, est responsable des rituels nationaux et exerce la régence en cas de mort du roi et si son héritier n’est pas en mesure de gouverner.
La constitution du fut abrogée le en même temps que le roi Sobhuza II promulguait l’état d’urgence. Une nouvelle constitution fut promulguée le mais ne fit pas l’objet d’une consultation populaire.
En 2001, Mswati III nomma une commission chargée de rédiger une nouvelle constitution. Le projet publié en mai 2003 fut vivement critiqué à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Amnesty International, entre autres, émit les critiques suivantes :
Les deux principales organisations politiques, le Mouvement démocratique uni du peuple et le Congrès national libérateur Ngwane firent appel contre la nouvelle constitution à la Haute cour. La cour confirma cependant l’interdiction des formations politiques.
Fonction | Nom | Parti | Depuis |
---|---|---|---|
Roi | Mswati III | ||
Premier ministre | Vincent Mhlanga |
Le Premier ministre nomme les ministres avec l’accord du roi. Le roi dispose d’un droit de veto sur les lois votées par le parlement.
Le parlement est constitué de deux chambres : la Chambre de l'Assemblée (chambre basse) et le Sénat (chambre haute). La Chambre de l'Assemblée compte un nombre de membres variable, ne pouvant excéder 76. Actuellement, elle en compte 66. 55 sont élus de manière uninominale dans des circonscriptions (les tinkhundla), les autres sont nommés par le roi. Le Sénat compte 10 membres nommés par la Chambre de l'Assemblée et 20 par le roi[1].
Les partis politiques sont interdits par la constitution du . Tous les parlementaires sont élus hors parti. L’opposition boycotte d’ordinaire les élections.
Il existe néanmoins des partis politiques d'opposition, réprimés. Le Mouvement démocratique populaire unifié (PUDEMO, gauche, fondé en 1983), le Congrès libératoire national ngwane (gauche, fondé en 1963) et le Parti démocrate swazi (centre-gauche, fondé en 2011) sont les trois principaux. Il existe également un Parti communiste du Swaziland, fondé en 1994[2],[3],[4].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.