Poeta en Nueva York
livre de Federico García Lorca / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Poeta en Nueva York (Poète à New York) est un recueil de poèmes de Federico García Lorca, paru de manière posthume en 1940. Lorca écrivit ces poèmes en 1929-1930 à New York, alors qu'il résidait en tant qu'étudiant à l'université Columbia. Le recueil est dédié à ses amis Bebe et Carlos Mora, mais plusieurs sections et certains poèmes sont dédiés à d'autres amis, ainsi qu'un vers de Tu infancia en Menton à son ex-compagnon le sculpteur Emilio Aladrén[1].
Poeta en Nueva York | |
Autoportrait de Federico García Lorca pour Poeta en Nueva York. | |
Auteur | Federico García Lorca |
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Pays | Espagne |
Genre | Recueil de poèmes |
Version originale | |
Langue | Espagnol |
Titre | Poeta en Nueva York |
Date de parution | 1940 (à titre posthume) |
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Le recueil contient des citations de poèmes de Luis Cernuda et Vicente Aleixandre. Les poèmes sont d'inspiration franchement surréaliste, et surtout plus sombres que dans les autres recueils du poète. Les thèmes en sont la solitude et le désespoir. La ville de New York apparaît comme un lieu cauchemardesque, où les gens sont opprimés et où règne la misère. Lorca avait prévu plusieurs illustrations pour son recueil : dessins de sa main et photomontages ou collages de photos.
Après une section consacrée à un passé révolu situé en dehors de l’espace new-yorkais, les poèmes se penchent sur la condition des Noirs américains, en particulier à Harlem. Les rues nocturnes de la « ville sans sommeil » sont des lieux d'insécurité et de saleté. Même les poèmes écrits au bord du lac Eden Mills et à Newburg sont empreints de désespoir. Après une introduction à la mort et un retour à la ville, le recueil culmine avec deux odes : un "Cri vers Rome" depuis la tour du Chrysler Building, et un hommage au poète américain Walt Whitman. Deux valses fêtent ensuite la fuite de New York, avant l'arrivée à La Havane et la célébration de la musique cubaine.