Loading AI tools
évêque catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre de Savoie, mort en 1458, est un prélat savoyard issu de la maison de Savoie, qui a été administrateur de Genève, sous le nom de Pierre III, puis administrateur de Tarentaise au XVe siècle.
Archevêque de Tarentaise | |
---|---|
- | |
Administrateur (en) Diocèse de Genève | |
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activité | |
Famille | |
Père | |
Mère | |
Fratrie |
Pierre de Savoie, dixième enfant et septième fils du duc Louis Ier de Savoie[1] et d'Anne de Lusignan, naît à Genève probablement au début des années 1440. Il a pour parrain Louis II de Chalon-Arlay, Prince d'Orange[réf. nécessaire].
Pierre, au moment de l'obtention du siège épiscopal de Genève, est déjà pourvu de l'abbaye Saint-André de Verceil, ainsi que du titre de protonotaire apostolique[2].
Il est fait administrateur du diocèse de Genève, par bulle épiscopale du [1],[2], comme successeur de son grand-père, Amédée VIII, il apparaît dans la liste épiscopale sous le nom de Pierre III[2]. N'ayant pas encore 8 ans, il est mis en possession de l'évêché par le chapitre le , avant même la réception des bulles pontificales[2]. Celles-ci, datées du suivant, nommaient Jean de Grolée comme administrateur en raison du jeune âge du prince. Jean de Grolée s'en démit le en faveur de Thomas de Sur, archevêque de Tarse[3]. Pierre de Savoie est le premier fils des quatre de Louis Ier à occuper le poste.
Son père obtient en 1454 qu'il soit désigné comme administrateur de l'archidiocèse de Tarentaise[1],[4],[5],[3]. Encore étudiant, les « fonctions épiscopales [sont] remplies par son « suffragant » André, évêque d'Hébron »[1],[2]. Le , il est remplacé par son jeune frère, Jean-Louis[1],[4],[5].
La fin de son épiscopat est donnée pour l'année 1458. Samuel Guichenon (1660) indique qu'il meurt « à Turin âgé de dix-huit ans le »[6], date retenue notamment par la Gallia Christiana (t. 16, 1865, 442). François Bonivard (1542) donnait, quant à lui, le [7]. L'historien suisse, Jean-Daniel Blavignac (1849), donne la date du [2]. L'historien Jean-Antoine Gautier (1896) conclue pour sa part « ce que dit Guichenon paraît plus vraisemblable, puisqu'il l'a tiré de l'épitaphe même de ce prince, qui se voit sur son tombeau à Pignerol. »[8]
Son corps est inhumé dans l'ancienne église des Franciscains de la ville de Pignerol (Piémont)[9].
Son frère, Jean-Louis, lui succède au diocèse de Genève, tandis que l'archidiocèse de Tarentaise est laissé à Thomas de Sur, confesseur de la duchesse de Savoie, leur mère[1].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.