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universitaire, historien et écrivain français (1930-2007) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Miquel, né le à Montluçon et mort le à Boulogne-Billancourt, est un historien et romancier français.
Naissance | |
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Cimetière d'Athis-Mons (d) |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Maryvonne Miquel (d) |
Enfant |
A travaillé pour | |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Broquette-Gonin ( et ) Prix M.-et-Mme-Louis-Marin (d) () Prix Marie-Eugène-Simon-Henri-Martin () Grand prix Gobert () Prix Premier-Empire () Grand prix du livre d'histoire de la Société des gens de lettres () Prix littéraire de l'armée de terre - Erwan Bergot () Chevalier des Palmes académiques Officier de la Légion d'honneur Commandeur des Arts et des Lettres Commandeur de l'ordre national du Mérite |
Archives conservées par |
Frick Collection and Frick Art Research Library Archives (d) (MS.100) |
Fils de chapeliers parisiens[1], Pierre Gabriel Roger Miquel naît au 43, rue Saint-Jean, à Montluçon, le 30 juin 1930 et grandit à Néris.
Il étudie au lycée Henri-IV à Paris, puis à la Sorbonne. Il passe l'agrégation d'histoire en 1955[2] ; il est aussi diplômé en philosophie. Plus tard, il obtient le doctorat ès lettres avec une thèse sur la Paix de Versailles et l’opinion publique française.
Il fut professeur aux lycées d’Avignon et de Melun puis au lycée Carnot[3], maître de conférences à Sciences Po (1960-1970), maître-assistant à l'université de Nanterre (1964-1970), puis maître de conférences à l'université de Lyon (1970-1971), et enfin professeur à Paris-Sorbonne, chargé de la communication de masse[1].
Il mène en parallèle une carrière à la radio et à la télévision. Dans les années 1970, il est responsable de documentaires à l'ORTF puis Antenne 2, puis producteur sur France Inter de plusieurs séries historiques : Les Oubliés de l'histoire, Histoires de France et Les Faiseurs d'histoire[1].
Il a écrit un nombre considérable d'ouvrages d'histoire, destinés à un large public, portant principalement sur la France au XXe siècle, mais aussi sur la période napoléonienne, sans s'interdire des incursions dans d'autres périodes (Les Guerres de Religion, 1980 ; Vincent de Paul, 1996, etc.). Il a publié aussi des romans et plusieurs essais.
Il est victime d'une hémorragie cérébrale en qui le laissera gravement paralysé[1]. Il meurt à 77 ans le , soigné jusqu'à sa mort dans un établissement de l'Office national des anciens combattants (ONAC) à Boulogne-Billancourt. Il est inhumé au cimetière d'Athis-Mons, dans l'Essonne, sous une dalle anonyme. En effet, quasiment un an après sa mort, rien ne signale, pas même son nom, sa présence en bordure de la division H du cimetière[4].
Auteur très prolifique, il a écrit plus de 110 ouvrages. Son premier livre, L’Affaire Dreyfus est publié en 1959, suivi en 1961 de Poincaré. Il rencontre le succès avec son Histoire de la France en 1976. Deux ans plus tard, il se plonge dans les archives de la Grande Guerre qui viennent de s'ouvrir et devient un des spécialistes de l'histoire de la Première Guerre mondiale, à laquelle il consacrera de nombreux livres[1].
Pierre Miquel est à bien des égards l'héritier de Michelet. Républicain, il admirait l'audace de la Révolution française et défendait l'héritage des combats républicains. Il s'était lancé dans l'étude de cette tâche obscure de l'histoire, visant rien de moins que rendre au peuple sa juste et véritable place. Il écrivit La Grande Révolution en faisant le chemin des provinces, et La Grande Guerre en plaçant au centre de son travail les simples soldats. Historien d'archives sachant utiliser les témoignages, Pierre Miquel a bâti une fresque de la France en guerre.
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