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commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Peyrins est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Peyrins | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Philippe Barneron 2020-2026 |
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Code postal | 26380 | ||||
Code commune | 26231 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Peyrinois, Peyrinoises | ||||
Population municipale |
2 635 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 105 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 05′ 38″ nord, 5° 02′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 175 m Max. 434 m |
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Superficie | 25,16 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Romans-sur-Isère (banlieue) |
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Aire d'attraction | Romans-sur-Isère (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Romans-sur-Isère | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Peyrins est située à 6 km au nord de Romans-sur-Isère (chef-lieu du canton). Valence se trouve à 25 km, Grenoble à 82 km, Lyon à 108 km.
Sites particuliers[1] :
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 916 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romans_sapc », sur la commune de Romans-sur-Isère à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Peyrins est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,7 %), forêts (29,6 %), terres arables (7,9 %), zones urbanisées (5,4 %), prairies (3,5 %), cultures permanentes (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
La commune est desservie par les routes départementales D 53, D 112 et D 538[1].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :
Le toponyme dériverait d'un mot signifiant « pierre »[réf. nécessaire].
Le château et le mandement sont attestés en 1078, bien après les chevaliers de Pairiano[16]
La seigneurie[15] :
1114 : la commune s'engage à donner deux tiers de ses eaux à Romans, en échange d'une rétribution[réf. nécessaire].
1130 : le comte Guigues V d'Albon s'impose avant une bataille contre la ville de Romans[réf. nécessaire].
1302 : la famille de Royans vend au dauphin Jean II de Viennois le domaine de Peyrins. Il le léguera à son fils Humbert II de Viennois, avant de l'offrir en 1332 à Amblard de Beaumont[réf. nécessaire].
Vers 1340, à la suite de l'expulsion de l'archevêque de Vienne, la ville de Romans prend la défense de l'archevêque tandis que le village de Peyrins s'y oppose. S'ensuit une période de troubles entre les deux communes qui se conclut par le siège du Peyrins par les troupes de Romans[réf. nécessaire].
1450 : le roi Louis XI passe une journée au Château du Roux où il signe une exemption des droits de gabelles pour la ville de Romans qui détient de nombreux stocks de sel[réf. nécessaire].
1580 : le château du Roux est détruit[réf. nécessaire].
Avant 1658, le mandement de Peyrins avait la même étendue que la terre et seigneurie de ce nom, et il en était également ainsi de la châtellenie de Peyrins[15].
XVIIIe siècle : mention d'un péage[17].
Avant 1790, Peyrins était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait quatre paroisses du diocèse de Vienne : Génissieux, Mours, Peyrins et Saint-Ange.
La paroisse de Peyrins en particulier avait son église sous le vocable de Saint-Martin. Les dîmes appartenaient au chapitre de Romans qui présentait à la cure[15].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :
Cette chapelle dépendait du chapitre de Romans[18].
En 1790, Peyrins devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant les municipalités de Geyssans et de Peyrins. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Romans[15].
De 1841 à 1858, Charles de Sallmard, membre des dragons de la Garde impériale sous Louis XVIII et Charles X, écrit ses mémoires dans le village[réf. nécessaire].
1873 : Génissieux forme une commune distincte[15] ([réf. nécessaire]).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire | ||||
1790 | 1793 | ? | ||
1793 (21-09) | 1798 (21-09) | (citoyen) Chaudier | ||
1798 (21-09) | 1807 (24-12) | (citoyen) Julhuit | ||
1807 (24-12) | 1816 (13-12) | Benoît Maisonneufre | nommé par l'État (Premier Empire | |
1816 (13-12) | 1830 (18-11) | François Juhliet | nommé par l'État (Louis XVIII) | |
1830 (18-11) | 1834 (18-12) | Claude Pain | nommé par l'État (Louis Philippe) | |
1834 (18-12) | 1844 (22-12) | Victor Barruyer | nommé par l'État (Louis Philippe) | |
1844 (22-12) | 1848 (16-04) | Jean Perriolat | nommé par l'État (Louis Philippe) | |
1848 (16-04) | 1852 | Victor Barruyer | ||
1852 | 1858 | ? | note : un maire est chargé de la ville tous les six mois | |
1858 (28-07) | 1865 (24-08) | Jean Ferlay | nommé par l'État (Napoléon III) | |
1865 (24-08) | 1870 (24-09) | Victor Barruyer | nommé par l'État (Napoléon III | |
1870 (24-09) | 1871 | Victor Brichet | ||
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire | ||||
1871 | 1873 (16-09) | Victor Brichet | maire sortant | |
1873 (16-09) (élection ?) |
1874 | Pierre de Sallmard | vicomte | |
1874 | 1878 | Pierre de Sallmard | maire sortant | |
1878 | 1880 (03-06) | Pierre de Sallmard | maire sortant | |
1880 (03-06) (élection ?) |
1884 | Victor Rebattet | ||
1884 | 1888 | Victor Rebattet | maire sortant | |
1888 | 1890 (27-04) | Victor Rebattet | maire sortant | |
1890 (27-04) (élection ?) |
1892 (15-05) | Antoine Arthaud | ||
1892 (15-05) | 1896 | Joseph Ogier | ||
1896 | 1899 (30-04) | Joseph Ogier | maire sortant | |
1899 (30-04) (élection ?) |
1900 | Elizée Bouzon | ||
1900 | 1904 | Elizée Bouzon | maire sortant | |
1904 | 1908 (23-08) | Elizée Bouzon | maire sortant | |
1908 (23-08) | 1912 | Auguste Barruyer | ||
1912 | 1919 (10-10) | Auguste Barruyer | maire sortant | |
1919 (10-10) | 1925 (17-05) | Jules Barruyer | ||
1925 (17-05) | 1929 | Auguste Brunel | ||
1929 | 1935 (19-05) | Auguste Brunel | maire sortant | |
1935 (19-05) | 1943 | Joseph Chabert | ||
1943 (remplacement) |
1945 (20-05) | Adolphe Ruchon | premier adjoint qui remplit les fonctions de maire durant la guerre | |
1945 (20-05) | 1947 | Pierre Rivière | ||
1947 | 1953 (13-05) | Pierre Rivière | maire sortant | |
1953 (13-05) | 1959 (16-04) | Raymond Charra | ||
1959 (16-04) | 1965 | Paul Grenier | ||
1965 | 1971 (27-04) | Paul Grenier | maire sortant | |
1971 (27-04) | 1973 (05-07) | Jean-Marie Dherbet | ||
1973 (05-07) (élection ?) |
1977 | Lucien Cotte | premier adjoint de Jean-Marie Dherbet | |
1977 | 1983 | Lucien Cotte | maire sortant | |
1983 | 1989 | Lucien Cotte | maire sortant | |
1989 | 1995 | Lucien Cotte | maire sortant | |
1995 | 2001 (16-03) | Lucien Cotte | maire sortant | |
2001 (16-03) | 2008 | Alain Paret | LDIV | |
2008 | 2014 (30-03) | Alain Paret | maire sortant | |
2014 (30-03) | 2020 (15-03) | Bernard Picot[20] | DVG | retraité |
2020 (15-03) | En cours (au 5 janvier 2021) |
Philippe Barneron[21],[22][source insuffisante] | (sans étiquette) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 2 635 habitants[Note 2], en évolution de −2,7 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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2 670 | 2 629 | 2 635 | - | - | - | - | - | - |
La commune possède de nombreuses associations[27] :
En 1992 : céréales, fruits, ovins, caprins[17].
La commune possède une carrière[17].
Blason | D'argent à trois fasces ondées, à un dauphin, posé en pal, la queue tournée à senestre et duquel jaillit de la bouche un jet d'eau, le tout d'azur ; au chef de gueules à une chèvre saillante et issante d'or[33]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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