Loading AI tools
poétesse française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pernette du Guillet, née à Lyon en 1518 ou 1520 et morte le 1, est une poétesse française.
Nom de naissance | Guillet |
---|---|
Naissance |
1518-1520 Lyon |
Décès |
Lyon |
Activité principale |
poétesse |
Langue d’écriture | français |
---|---|
Mouvement | École de Lyon |
Genres |
épigramme, chanson, élégie |
Œuvres principales
Rymes
Peu de choses sont connues de la vie de Pernette du Guillet. Sa date de naissance est incertaine, 1518 ou 1520[1]. Elle naît dans une famille noble et épouse en 1538 un du Guillet. Elle rencontre Maurice Scève au printemps 1536 avec qui elle a une relation littéraire au sein de l'école de Lyon[2]. La relation amoureuse qu'on leur a prétée ne repose sur rien[2], elle lui a été attribuée à l'instar de beaucoup d'autrices à travers l'histoire pour la discréditer à partir d'hypothèses très peu solides[2].
Elle participe à des recueils de chansons en 1540 et 1541[3].
La grande majorité de ses poèmes sont découverts après sa mort survenue le 17 juillet 1545[4], des suites d'une maladie[5], par Antoine du Moulin, ami de son mari venu faire le tri dans ses affaires[2],[6]. Il obtient l'autorisation du veuf de les publier de façon posthume[2] sous le titre Rymes de gentille et vertueuse dame, Pernette du Guillet[7], chez l'imprimeur-libraire Jean de Tournes (père)[8].
Essentiellement constituée de courts poèmes, soixante épigrammes, dix chansons et quelques élégies, son œuvre exprime une grande musicalité[2]. On l'explique par son éducation noble qui en a fait une musicienne, très vraisemblablement au luth[2]. D'ailleurs au moins quatre de ses textes ont été adaptés et chantés quelques années avant sa mort[2].
Son œuvre a une continuité où, de poème en poème, elle s'adresse dans le cadre d'une histoire d'amour chaste à l'être aimé, qu'elle nomme affectueusement « mon Jour »[2]. Ce dernier vient illuminer peu à peu les ténèbres dans lesquelles la poétesse se trouve[2]. L'ouvrage se conclut par cinq épitaphes écrits en son honneur par Maurice Scève et Jean de Vauzelles.
Son œuvre est rééditée trois fois au XVIe siècle : en 1546, 1552 et 1554[9]. Mais elle sera ensuite oubliée jusqu'au XIXe siècle[9] et rééditée à nouveau au XXe siècle où des études lui sont consacrées, qualifiant sa production comme « singulièrement décantée » ou bien encore « l'une des réussites les plus rares de nos lettres féminines »[9]. Néanmoins, elle reste dans l'ombre d'autres productions de la même période, celle de Louise Labé en particulier[9].
Elle figure en 2022 dans une exposition intitulée Renaissance des femmes, organisée par le château de Blois, et consacrée aux « femmes puissantes de la Renaissance, effacées de l’histoire »[10].
L’Allée Pernette-du-Guillet dans le 19e arrondissement de Paris a été nommée en son honneur.[réf. nécessaire]
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.