Paix d'Apamée
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La paix d’Apamée, du nom de la cité d'Apamée en Phrygie (anciennement Kibôtos), est un traité de paix signé en 188 av. J.-C., après la victoire des Romains contre le roi séleucide Antiochos III, qui met fin à la guerre antiochique. Vaincu à Magnésie du Sipyle, le royaume séleucide doit renoncer définitivement à ses prétentions sur la Grèce et l’Asie Mineure, au profit des alliés de Rome, Rhodes et surtout Pergame, qui domine alors la Lydie, la Phrygie, la Pisidie, la Lycaonie et la Chersonèse. Rhodes se voit attribuer la Carie et la Lycie.
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Rome devient dès lors la puissance arbitre dans cette zone, mais n'annexe rien elle-même, le Sénat préférant gagner des zones d'influence, vraisemblablement par méfiance envers les imperatores (généraux victorieux) ; elle impose au roi séleucide de nombreuses clauses territoriales et militaires pour favoriser une nouvelle organisation politique du monde hellénistique. La paix d’Apamée comporte également des clauses financières lourdes. La paix d’Apamée concrétise une inversion durable des rapports de forces dans la Méditerranée orientale et l'émergence de Rome comme puissance sans rivale dans l’espace méditerranéen[1].