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journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Olivier Truchot, né le à Paris, est un journaliste français de radio et de télévision. Il coanime Les Grandes Gueules en compagnie d'Alain Marschall, sur RMC et RMC Story, et présente aussi BFM Story, une émission d'avant soirée sur BFM TV.
Olivier Truchot | |
Olivier Truchot en 2012. | |
Naissance | Paris (France) |
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Nationalité | Française |
Profession | Journaliste, animateur de radio |
Historique | |
Radio | RMC |
Télévision | BFM TV et RMC Story |
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Diplômé de l'IPJ, il débute comme reporter et présente les journaux en FM puis devient rédacteur en chef d'Autoroute FM.
Sa carrière prend son envol quand il arrive à RMC en 2002 en tant qu'animateur. Il y anime des émissions de débat avec Alain Marschall : Controverses (2002-2003), On nous la fait pas (2003-2004) et depuis 2004, le grand show d'actualité Les Grandes Gueules diffusé en simultané sur RMC Story[1],[2],[3].
À la rentrée de , tout en poursuivant son émission sur RMC, Olivier Truchot reprend avec son compère Alain Marschall, la case de 19 h à 20 h sur la chaîne d'information en continu BFM TV avec une émission interactive 19h Marschall Truchot proposant aux téléspectateurs de commenter l'actualité[4].
À partir de , Olivier Truchot présente toujours avec Alain Marschall, BFM Story de 17 h à 18 h (décalé d'une heure jusqu'à 19 h à [5]), un débat autour du « fait marquant du jour »[6].
À la rentrée de 2011, Olivier Truchot mène désormais seul le magazine BFM Story, de 18 h à 19 h du lundi au vendredi (puis à partir de la rentrée de 2018, de 17 h à 19 h du lundi au jeudi), tandis qu'Alain Marschall présente de son côté le journal de 20 heures de BFM TV.
À la rentrée 2021, son compère Alain Marschall le rejoint à la présentation de BFM Story désormais diffusé de 16h50 à 18h50.
Il joue son propre rôle dans la série télévisée Marseille (2016).
Olivier Truchot est fréquemment visé par Arrêts sur images[7] et par le journal de l'association indépendante de critique des médias Acrimed selon laquelle il interview les élus de gauche comme des gardés à vue, en coupant sans arrêt leurs réponses[8],[9] et se montre "coutumier du « prof-bashing »"[10], notamment en août 2019 dans une émission titrée « Les profs ont-ils raison de se plaindre tout le temps ? », émaillée de sous-entendus inexacts, dans laquelle il les a présentés comme de « petits colibris » et des privilégiés[10]. Accusant les enseignants "syndiqués" souhaitant une fermeture des écoles lors de la crise Covid de mener "un combat politique contre Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale[11], il s'était mis à "rugir" contre l'enseignante et chroniqueuse Barbara Lefebvre, favorable à cette fermeture[11]. Ses discours reprochant aux enseignants de faire grève sont une "vision tronquée diffusée telle une fake news", selon une tribune de Sylvain Grandserre, professeur des écoles en Normandie, qui avait participé à de nombreuses reprises aux Grandes gueules de RMC[12].
L'hebdomadaire culturel de gauche Télérama l'a accusé de manquer de neutralité et de "mettre en valeur les militaires putschistes et les éditorialistes de l'hebdomadaire Valeurs actuelles"[13]. En février 2024, il déclare qu'il faut arrêter de rattacher Marine Le Pen "au passé de son parti"[14].
Peu après la mort de Nahel Merzouk en 2023, il déclare sur BFM qu'il "était très défavorablement connu des services de police et de justice' et son nom est cité dix fois dans un article de Télérama relevant le manque de rigueur des chaines d'info dans cette affaire[15].
Lors des incendies de l'été 2022 en Gironde, notamment celui de la forêt de La Teste-de-Buch, le secrétaire national d'Europe Ecologie Les Verts Julien Bayou s'est emporté, depuis l'Assemblée nationale et "à raison" selon le quotidien de gauche Libération [16] contre Olivier Truchot, qu'il a accusé de se transformer en "procureur" tentant de faire porter aux écologistes la responsabilité des dramatiques incendies[17],[18], sans se "baser sur les faits". Selon Libération, le présentateur a repris sans la vérifier une "accusation portée sur les réseaux sociaux" qui "confond deux dossiers distincts"[19] et selon Julien Bayou il a "systématiquement essayé" de "faire dire" à Sophie Panonacle que ces incendies étaient de la faute des écologistes alors que la député Renaissance de la Gironde a refusé de «polémiquer» [20] et estimé que l'incendie "n'a rien à voir avec les élus écologistes"[21].
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