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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pour les articles homonymes, voir Harty.
Olivier Harty, baron de Pierrebourg, né le à Knocschany dans le Comté de Limerick (Irlande), mort le à Strasbourg (Bas-Rhin), est un général français d'origine irlandaise de la Révolution et de l’Empire. Il émigra en France dans sa jeunesse, comme trois de ses oncles.
| Olivier Harty | ||
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| Naissance | Knockainey (Comté de Limerick,  Royaume d'Irlande)
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| Décès | (à 76 ans) Strasbourg (Bas-Rhin) |
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| Origine | Irlandais et Français | |
| Allégeance |  Royaume de France.svg){kind=small} Royaume de France République française Empire français.svg){kind=small} Royaume de France
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| Arme | infanterie | |
| Grade | Lieutenant-général | |
| Années de service | 1762 – 1814 | |
| Conflits | Guerres de la Révolution Guerres napoléoniennes |
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| Faits d'armes | Expédition d'Irlande (1796) Bataille de la Tour d'Elven Bataille du pont du Loc'h |
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| Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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| Famille | Olivier de Pierrebourg | |
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Il entre en service le , comme cadet au Régiment de Clare, devenu Berwick puis 88e régiment d’infanterie, et au mois de janvier 1771 il est envoyé sur les îles de France et de Bourbon. Il ne rentre en France qu’au mois de juillet 1772.
Il est nommé sous-lieutenant le , lieutenant en second le , premier lieutenant de grenadiers le , et capitaine en second le . Il est fait chevalier de Saint-Louis le . Le , il est élevé au grade de chef de bataillon, et le il embarque à Lorient pour Saint-Domingue.
Le il devient chef de brigade, il se fait remarquer le , à l’attaque du camp retranché des Platons où il bat l’ennemi fort de 20 000 hommes, et lui reprend deux pièces de canon que le gouverneur Blanchelande avait perdues peu de jours auparavant. Pour cette action il est nommé le commandant titulaire de la province du sud.
Il est promu général de brigade le , mais il est suspendu de ses fonctions le par les commissaires du gouvernement à Saint-Domingue Polverel et Sonthonax pour une raison inconnue. Il est de retour à Brest le , arrêté et emprisonné, il est réintégré le par le comité de salut public.
Le , il est employé à l’armée des côtes de Cherbourg, et le à celle de l’Océan, avant d’occuper un poste dans la 14e division militaire puis dans la 13e division. Il fait partie de l’expédition d’Irlande le , avant de passer dans l’armée d’Angleterre le . Employé à l’armée de l’Ouest, il commande à Grand-Champ le , battant les insurgés commandés par Cadoudal et il reçoit à cette occasion une lettre de félicitations du gouvernement.
Il est mis en non activité le et en disponibilité le . Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur de l’ordre le .
Le il commande les Irlandais au camp de Brest et le , il est attaché au corps d’observation de l’Escaut. Il sert successivement à l’île de Walcheren, au camp de Boulogne, au corps d’observation en Hollande, dans la 17e division militaire et enfin le , il reçoit le commandement du département de l’Ourthe.
Il est créé baron de l’Empire le et le il est chargé par l’Empereur d’une mission à Munster. Le , il commande le département de la Lippe.
Il est mis en non activité le , et il est admis à la retraite le . Il est nommé lieutenant-général honoraire le .
Il meurt le à Strasbourg.
Son nom est cité dans l'œuvre romanesque inachevée d'Alexandre Dumas, Le Chevalier de Sainte-Hermine, aux chapitres V à VII, texte établi, préfacé et annoté par Claude Schopp (publié en juin 2005 par les éditions Phébus).
Il est l'ancêtre du résistant et homme politique Olivier de Pierrebourg.
- D'argent, chargé au deuxième point en chef d'une merlette de sable, becquée et onglée d'or : franc-quartier des barons tirés de l'armée brochant au neuvième de l'écu - Livrées : blanc, rouge, noir, jaune
- Dotation de 2 000 francs de rente annuelle sur les domaines d'Erfurt le .
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