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une des danses indiennes classiques réapparues au XXe siècle, originaire de l'Odisha De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Odissi est l'une des danses indiennes classiques réapparues au cours du XXe siècle et originaire de l'État d'Odisha. Son style est la traduction régionale des différentes danses indiennes qui, comme le bharata natyam se réfèrent aux dramaturgies antiques indiennes, dont un des textes clé est le Nâtya-shâstra. Ces danses s'inscrivent dans des pratiques anciennes de danses de l'Inde antique. Elles sont largement documentées, notamment par des vestiges archéologiques, temples, statues et monuments.
L'Odissi est répertoriée comme danse classique de l'Odisha. Les danses classiques indiennes, dont le bharata natyam, se réfèrent à la dramaturgie antique indienne, dont un des textes clé est le Nâtya-shâstra, et revendiquent leur spécificité selon des styles régionaux. Cette catégorie de "danse classique indienne", née au cours du XXe siècle dans le cadre de la montée des mouvements nationalistes indiens, s'appuie sur l'idée d'une pratique de la danse dans l'Inde antique dans les temps anciens, largement documentée par des vestiges archéologiques.
Ainsi, les bas-reliefs de Khandagiri et Udaygiri près de Bhubaneswar, dans lesquels plusieurs scènes de danse sont clairement visibles, ont servi à appuyer l'idée que la pratique de la danse en Odisha était en vogue il y a plus de 2000 ans. Par ailleurs, l'Odissi se réfère largement au culte local de la divinité Jagannâtha (Krishna). C'est ainsi qu'elle se reclame l'héritière des danses des maharis (servantes du temple de Jagannath à Purî au même titre que les devadâsî) et des danses de jeunes garçons nommés gotipua. Toutefois, c'est en parallèle avec le "revival" ou "renouveau" de la danse Odissi aux alentours des années 1950, que les maharis ont graduellement cessé d'assurer leur relève dans le temple de Jagannath, et leur tradition est peu à peu entrée dans l'histoire.
Au cours du « revival », à partir des années 1950, c'est à partir des manuscrits oriya traitant de la danse, et de l'étude des représentations des temples, notamment celles du hall de danse du temple de Sûrya de Konârak, mais aussi de traditions vivantes comme la danse des gotipua, que les chorégraphes ont créé la danse Odissi dans sa forme actuelle. L'Odissi doit sa reconnaissance de danse classique au fait qu'elle soit considérée conforme aux traditions chorégraphiques de textes dramaturgiques anciens comme le Natyashastra.
Une de ses positions saillantes est le tribhang : le corps de la danseuse est divisé en trois parties. Par ailleurs, au cours de la danse, la tête, le buste et le torse exécutent des mouvements complexes et raffinés, et l'expression des émotions est un élément important, car l'Odissi est accompagné d'un récital poétique sur le thème de l'amour entre Krishna et Radha. Tout cela demande une forte aptitude physique de la part des danseuses. La musique est régionale, du type "odissi", en contraste avec les musiques carnatiques et hindoustanies.
Aujourd'hui un centre de recherche, l'Odissi Research Center, à Bhubaneswar[1], est consacré à cette forme de danse, et de nombreux festivals, dont le festival de Konarâk[2], lui procurent des plateformes publiques.
Génération pionnière : Guru Pankaj Charan Das (en), Guru Kelucharan Mohapatra (en), Guru Deba Prasad Das (en); Kumkum Mohanty (en), Sanjukta Panigrahi, Indrani Rahman, Sonal Mansingh, Meenati Mishra et de nombreux autres.
La génération actuelle comporte de nombreux danseurs et chorégraphes. Nous en présentons ci-dessous une liste non exhaustive.
Notons de nombreux protagonistes comme les danseuses et chorégraphes expérimentées Madhavi Mudgal et Sharmila Biswas (en), des chorégraphes chevronnés comme Guru Gangadhar Pradhan et Guru Durga Charan Ranbir[3], le fils et la belle-fille de l'illustre Guru Kelucharan Mohapatra, Ratikant Mohapatra (en) et Sujata Mohapatra. Citons également quelques noms d'une nouvelle génération dynamique, en Inde comme dans le reste du monde, tels que Mahina Khanum[4],[5], Sen, Bijayini Satpathy[6], Sangeeta Dash[7], Aruna Mohanty, Chloé Romero Shanti[8], Maryam Shakiba[9], Ratna Roy[10], Aloka Kanungo[11], Ramli Ibrahim[12], Ileana Citaristi, Madhumita Patnaik[13], Devasmita Patnaik[14], Sharon Lowen, Rekha Tandon[15], Srinwanti Chakrabarti, Flora Devi[16], Alokapari[17], Chandralekha, Marilyn Garcia Bernard[18], Geeta Mahalik.
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