Océaniens
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Les Océaniens ou Insulaires du Pacifique (ou encore Pasifika, Pasefika, Pacific Islanders) sont les peuples des îles du Pacifique[1], c'est-à-dire les populations autochtones des trois principales sous-régions de l'Océanie (Mélanésie, Micronésie et Polynésie).
Les Mélanésiens sont composés des Fidjiens (Fidji), des Kanaks (Nouvelle-Calédonie), des Ni-Vanuatu (Vanuatu), des Papou-Noé-Guinéens (Papouasie-Nouvelle-Guinée), des Salomonais (Îles Salomon) et des Papous occidentaux (Nouvelle-Guinée occidentale d'Indonésie).
Les Micronésiens sont composées des Caroliniens (en) (Îles Carolines), des Chamorros (Guam et Îles Mariannes du Nord, des États-Unis), des Chuukois (Chuuk), des I-Kiribati ou Gilbertins (Kiribati), des Kosraéens (Kosrae), des Marshallais (Îles Marshall), des Palauans (Palaos), des Pohnpeiens (Pohnpei) et des Yapais (Yap).
Les Polynésiens sont composés des Maoris de Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande), des autochtones hawaïens (Hawaï), des Rapa Nui (île de Pâques), des Samoans (Samoa et Samoa américaines), des Tahitiens (Tahiti), des Tokelauans (Tokelau), des Niuéens (Niue), des Māori des Îles Cook (Îles Cook), des Tongiens (Tonga), des Wallisiens et des Futuniens (Wallis-et-Futuna) et des Polynésiens français (Polynésie française), eux-mêmes répartis entre différents archipels[1]. Le terme « Pasifika » a été utilisé pour la première fois en Nouvelle-Zélande pour décrire le ou les groupes ethniques non autochtones qui avaient immigré dans le pays en provenance des pays du Pacifique précédemment répertoriés (à l'exclusion de la Nouvelle-Zélande). Lorsqu'il est utilisé en Nouvelle-Zélande, ce terme exclut le peuple indigène maori[2].
Auckland, en Nouvelle-Zélande, abrite la plus grande concentration au monde d'habitants urbains des îles du Pacifique vivant en dehors de leur propre pays et est parfois appelée la « capitale polynésienne du monde »[3]. Cela est le résultat d'un flux constant d'immigration en provenance de pays polynésiens tels que Samoa, Tonga, les Îles Cook, Niue et la Polynésie française aux XXe et XXIe siècles[3].
Les termes génériques îles du Pacifique et habitants des îles du Pacifique peuvent également revêtir plusieurs autres significations[4]. Parfois, le terme îles du Pacifique fait uniquement référence aux îles des régions culturelles de Polynésie, de Mélanésie et de Micronésie[5],[6] et aux îles tropicales à géologie océanique en général, comme l'île de Clipperton[7]. Dans certains usages courants, le terme fait référence aux îles de l'océan Pacifique autrefois colonisées par les Portugais, les Espagnols, les Néerlandais, les Britanniques, les Français, les Allemands, les Américains et les Japonais[8]. Dans d'autres utilisations, il peut faire référence à des régions au patrimoine linguistique austronésien comme Taiwan, l'Indonésie, la Micronésie, la Polynésie et les îles du Myanmar, qui ont trouvé leur origine dans les cultures néolithiques de l'île de Taïwan[9]. Dans un contexte souvent géopolitique, le terme a été étendu encore plus pour inclure la vaste masse continentale australienne dans le Pacifique Sud[10].