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roi du Cambodge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Norodom Sihamoni (en khmer : នរោត្តម សីហមុនី ; né le à Phnom Penh) est roi du Cambodge depuis le , lorsqu'il a succédé à son père, Norodom Sihanouk, qui avait abdiqué.
Norodom Sihamoni នរោត្តម សីហមុនី | ||
Norodom Sihamoni en 2019. | ||
Titre | ||
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Roi du Cambodge | ||
En fonction depuis le (20 ans, 1 mois et 9 jours) |
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Couronnement | ||
Premier ministre | Hun Sen Hun Manet |
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Prédécesseur | Norodom Sihanouk | |
Biographie | ||
Dynastie | Norodom | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Phnom Penh (Cambodge) | |
Nationalité | Cambodgienne | |
Père | Norodom Sihanouk | |
Mère | Norodom Monineath | |
Fratrie | Norodom Ranariddh | |
Religion | Bouddhisme theravada | |
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Monarques du Cambodge | ||
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Norodom Sihamoni est fils de la dernière épouse du roi Sihanouk, la reine Monineath, née Paule-Monique Izzi, épouse de l'ancien roi depuis . Le nom de Sihamoni est issu de la contraction de Sihanouk et Monineath[1].
Fervent francophile, il s'essaie à la poésie et à la musique, comme son père en son temps. Il parle couramment anglais, tchèque, français et russe[2],[3].
En 1959, Norodom Sihamoni intègre l'école Norodom, puis le lycée français René-Descartes de Phnom Penh, jusqu'en 1962, année où à l’âge de 9 ans il part étudier à Prague. Il en sortira, en 1975, diplômé des hautes études artistiques du conservatoire[4] ; il en a gardé jusqu’à nos jours une maitrise de la langue tchèque[5].
En , alors qu’il étudie à Pyongyang, il est invité à participer aux commémorations du premier anniversaire de la prise de Phnom Penh par les forces khmères rouges ; en fait il sera assigné à résidence au Palais royal avec ses parents et son frère, le prince Narindrapong. Il ne recouvrera la liberté qu’au début de 1979, à la chute du régime de Pol Pot[6].
De 1981 à 2000, Norodom Sihamoni est professeur de danse classique à Paris et cumule ce poste avec, de 1993 à 2003, celui d’ambassadeur du Cambodge auprès de l’UNESCO[7]. À ce titre, il contribue à faire proclamer le ballet royal du Cambodge comme partie intégrante du patrimoine culturel immatériel de l'humanité[8].
Bien que pressenti, il ne s'est avéré être l'héritier que lors des derniers mois du règne de son père. Après l’abdication, le , de son père Norodom Sihanouk, Norodom Sihamoni est élu roi à l'unanimité le suivant par le Conseil du Trône[4]. Le choix de Norodom Sihamoni parmi les fils de Sihanouk est motivé par son côté effacé compatible avec le caractère autoritaire du Premier ministre Hun Sen[9],[10].
En , Norodom Sihamoni effectue une visite en Corée du Nord, avec laquelle le Cambodge a établi des liens étroits sous le règne de Norodom Sihanouk[11].
En , Norodom Sihamoni gracie Sam Rainsy, ancien chef de l'opposition et exilé en France depuis 2010 à la suite de persécutions judiciaires et politiques dans son pays[12].
En , à la suite de la crise provoquée par le résultat des élections législatives (renomination de Hun Sen face à une opposition en boycott politique), Norodom Sihamoni demande à Hun Sen de former un nouveau gouvernement dans le respect de l'unité nationale[12].
En , il est la cible d'un photomontage pornographique gay circulant sur Facebook. Une enquête est ouverte et trois individus sont recherchés[13],[14].
En , il relocalise 60 magistrats, juges et procureurs à de nouveaux postes dans le pays, dans une démarche de restauration de l'indépendance judiciaire et de réduction de la corruption au Cambodge[15].
Un article du magazine L'Express, rédigé par Dominique Lagarde et daté de 2010, décrit un monarque désenchanté par sa destinée royale, qui se sentirait « enfermé dans une prison dorée », alors qu'il s'épanouissait dans la danse avant son accession au trône[9].
Norodom Sihamoni est associé étranger de l'Académie des inscriptions et belles-lettres depuis le , au fauteuil d'Eugen Ewig. Le , il est installé dans cette institution lors d'une cérémonie sous la coupole de l'Institut de France[16].
16. Norodom du Cambodge | ||||||||||||||||
8. Norodom Sutharot | ||||||||||||||||
17. Bossaba Yem | ||||||||||||||||
4. Norodom Suramarit | ||||||||||||||||
18. Norodom du Cambodge (= 16) | ||||||||||||||||
9. Norodom Phangangam | ||||||||||||||||
19. Kama Sujati Puspa Nuari | ||||||||||||||||
2. Norodom Sihanouk | ||||||||||||||||
20. Sisowath du Cambodge | ||||||||||||||||
10. Sisowath Monivong | ||||||||||||||||
21. Van | ||||||||||||||||
5. Sisowath Kossamak | ||||||||||||||||
22. Norodom Hassakan | ||||||||||||||||
11. Norodom Kanviman | ||||||||||||||||
23. Sao Sambhat | ||||||||||||||||
1. Norodom Sihamoni | ||||||||||||||||
24. | ||||||||||||||||
12. | ||||||||||||||||
25. | ||||||||||||||||
6. Jean-François Izzi | ||||||||||||||||
26. | ||||||||||||||||
13. | ||||||||||||||||
27. | ||||||||||||||||
3. Paule-Monique Izzi | ||||||||||||||||
28. | ||||||||||||||||
14. Peang | ||||||||||||||||
29. | ||||||||||||||||
7. Pomme Peang | ||||||||||||||||
30. | ||||||||||||||||
15. Ouk | ||||||||||||||||
31. | ||||||||||||||||
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