Loading AI tools
écrivain américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Norman Spinrad, né le à New York, est un auteur de science-fiction américain. Appartenant à la Nouvelle vague littéraire qui a révolutionné la science-fiction dans les années 1960-1970. Il a été rendu célèbre par des livres perçus à l'époque comme de véritables bombes, principalement Jack Barron et l'Éternité et Rêve de fer. Après avoir vécu à Los Angeles puis à San Francisco, il vit depuis 1988 à Paris.
Naissance |
New York, États-Unis |
---|---|
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Anglais américain |
---|---|
Genres |
Œuvres principales
Norman Spinrad est né en 1940 dans le Bronx de New York où il passe son enfance. En 1957, il entre au City College of New York où il obtient en 1961 un Bachelor of Science.
Pendant sa dernière année d'études, il suit des cours d'écriture de nouvelles et soumet ses premières histoires à différents magazines. Son premier texte, The Last of the Romany est publié en 1963 par le magazine Analog.
Il travaille ensuite comme éditeur, tout en continuant à publier régulièrement des nouvelles. Son premier roman, The Solarians, est publié en 1966, année pendant laquelle il déménage à San Francisco, puis à Los Angeles et enfin à Londres.
De décembre 1967 à octobre 1968, il pré-publie en 6 épisodes son roman Jack Barron et l'Éternité dans la revue britannique New Worlds de Michael Moorcock. Il y parle de l'immortalité, du pouvoir de manipulation des mass media, des relations raciales aux États-Unis, et même du fait que les États-Unis puissent avoir un président de couleur.
Mais il y parle aussi de sexe, et crée ainsi un véritable scandale. Dans la presse, le texte est parfois décrit comme « pornographique » ; au Royaume-Uni les distributeurs refusent de mettre en vente New Worlds, qui est d'ailleurs interdite dans certains pays du Commonwealth, et le sujet fait même l'objet d'une question à la Chambre des communes. Jack Barron et l'Éternité sera finalement nommé en 1969 pour le prix Nebula comme pour le prix Hugo[1],[2].
En 1972, Spinrad publie Rêve de fer. Il y imagine le livre qu'aurait pu écrire Hitler s'il avait échoué à prendre le pouvoir et s'était reconverti en écrivain d'heroic fantasy. C'est encore un livre choc, qui est nommé pour le Prix Nebula et remporte finalement le Prix Apollo en 1974.
Ces deux romans majeurs sont représentatifs de l'esprit polémique de Spinrad. Si le style est volontiers provocateur, le but est avant tout de disséquer et de dénoncer, que ce soit les mass media et le racisme dans Jack Barron et l'Éternité ou les sectes dans Miroirs de l'esprit[3],[4],[5].
De 1980 à 1982, il est président de la Science Fiction and Fantasy Writers of America (il sera à nouveau nommé président de cette association en 2001-2002).
En 1982, NormanSpinrad vend les droits de son roman Jack Barron et l'Éternité (Bug Jack Barron) à Universal Pictures pour 75 000 dollars. Le film devait être écrit par Harlan Ellison et dirigé par Costa-Gavras mais le film n'a finalement jamais été réalisé[6].
Norman Spinrad est trop contestataire pour l'Amérique des années Reagan, et en 1988, il déménage pour Paris, où son œuvre est mieux acceptée qu'aux États-Unis[7]. C'est là qu'il écrit son roman Le Printemps russe (Russian Spring), avec sa compagne, Nancy Lee Wood (également écrivain) qu'il épouse en 1990.
Norman Spinrad est un auteur de romans atypiques basés sur des thèmes sulfureux[pas clair]. Il publie dans sa carrière une trentaine de romans, deux anthologies et quatre recueils de nouvelles. En 2006, la revue Galaxies fête son dixième anniversaire en 2006 avec un numéro spécial (n° 39) augmenté d'un dossier qui lui est consacré[8]. Pour l'anecdote, il a également écrit le scénario d'un épisode de la seconde saison de la série Star Trek, la série originale intitulé La Machine infernale (The Doomsday Machine). Dans son roman Oussama (2010), il raconte l'histoire d'un jeune musulman qui veut mener le djihad en France[9].
En 2012, il publie Le Temps du rêve chez Fayard[9].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.