L'étymologie du mot «mémoire» est formée à partir du nom commun d'origine latine «memoria» qui signifie mémoire. Ce mot est apparu dans la langue française dès 1050[1].
En intelligence économique, la mémoire d'un organisme est sa capacité à transformer des informations brutes en connaissances partagées par le personnel de cet organisme et ses partenaires.
En physique, la mémoire de forme est, pour un alliage, la capacité de retourner à sa forme initiale après une déformation.
En science-fiction, la mémoire génétique est la capacité d'un nouveau-né à venir au monde avec toute la mémoire de ses ancêtres inscrits dans son patrimoine génétique.
En psychologie cognitive, la mémoire est la faculté de l'esprit ayant pour fonction d'enregistrer, conserver et rappeler des informations. On distingue:
La mémoire collective désigne les souvenirs partagés au sein d'une collectivité.
Le devoir de mémoire désigne un devoir moral attribué à des États d'entretenir le souvenir des souffrances subies dans le passé.
En psychanalyse, le terme de mémoire est relié à la métapsychologie et en premier lieu à la première topique et donc la notion d'inconscient, de refoulement.
Un mémoire est un document permettant d'exposer son opinion concernant un sujet donné.
Mémoires[2] (d'après Nicolas Poussin) et Mémoire[3] (Bacon d'après Montgomery) sont des tableaux du peintre péruvien Herman Braun-Vega de 2007. Mémoires est aussi le titre de plusieurs de ses expositions, au Musée du Château des Ducs de Wurtemberg à Montbéliard[4] et au Musée de Teruel en Espagne[5] en 2006, à Rouen en 2007 et à la Maison des arts d'Antony[6] en 2009. La notion de mémoire est une constante dans l'œuvre de cet artiste[7] à partir des années 1980 avec des expositions intitulées Paysages-Mémoires en 1984, Mémoires dénudées[8] en 1987 et Mémoires et filiations de 2012 à 2015[9]. À travers son œuvre, il cherche à stimuler les trois mémoires du spectateur: la mémoire cultivée à travers des références à l'histoire de l'art, la mémoire sociale et politique à travers notamment des transferts de coupures de presse et la mémoire du quotidien à travers un langage pictural clairement figuratif[10].
Bibliographie
Georges Chapouthier, Michel Laguës, Denis Beaudouin, L’invention de la mémoire. Écrire, enregistrer, numériser, CNRS éditions, 2017
Sophie DOUGNAC, «Passeur de mémoires!», L'Est Républicain, , p.9 (lire en ligne):
«Le peintre péruvien Herman Braun-Vega revient avec 31 œuvres géniales au musée du Château de Montbéliard. Explications du Maître, hier, pour des collégiens.»
(es) «La pintura de Herman Braun-Vega está presente en el Castillo de Valderrobres», EUROPA PRESS, (lire en ligne):
«El Museo de Teruel inaugura esta tarde la exposición de Braun-Vega "Memorias. Pinturas y dibujos 1979-2006" en el Castillo de Valderrobres. La interesante muestra, que permanecerá abierta hasta el 15 de octubre, ha sido organizada por la Diputación de Teruel (DPT) con la colaboración del Ayuntamiento de Valderrobres y permite contemplar una exposición retrospectiva de 50 obras realizadas por Herman Braun-Vega.»
(es) Jorge Nájar, «Memorias desnudas de un pintor peruano» [«Les mémoires dénudées d’un peintre péruvien»], La República,:
«Durant le mois de novembre dernier, à la Galerie Pascal Gabert, située au cœur de la vieille Lutèce, Herman Braun-Vega [..] a présenté sa dernière série de toiles, Mémoires Denudées, réalisée avec la maitrise et la désinvolture qu'on lui connait.»