Méliphage à bec fort

Classification COI
Règne	Animalia
Embranchement	Chordata
Sous-embr.	Vertebrata
Classe	Aves
Ordre	Passeriformes
Famille	Meliphagidae
Genre	Melithreptus

Melithreptus validirostris

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Le Méliphage à bec fort (Melithreptus validirostris) est une espèce de passereaux de la famille des Meliphagidae

Il est endémique à l'archipel de Tasmanie (dont l'île King et l'archipel Furneaux).

Il habite les forêts tempérées.

La Méliphage à bec fort a été décrit par l'ornithologue John Gould en 1837^[1]. Son nom spécifique dérive des mots latins validus « fort », et rostrum « bec ». Il s'agit, avec plusieurs autres espèces, d'un membre du genre Melithreptus, espèces de taille similaire et à tête noire (à l'exception du Méliphage à tête brune) de la famille des Meliphagidae. L'espèce le plus proche en dehors de son genre est le beaucoup plus grand mais portant les mêmes marques Méliphage à oreillons bleus^[2]. Plus récemment, les analyses d'ADN ont montré qu'ils étaient apparentés aux Pardalotidae, Acanthizidae et Maluridae et ont été regroupés dans une grande superfamille, les Meliphagoidea^[3].

Il mesure en moyenne 16,5 à 17,5 cm de longueur, il est gris brun olive dessus et brun pâle dessous, avec une tête, nuque et gorge noire avec une tache blanche sur l'œil et une autre tache blanche en forme de croissant sur la nuque^[4]. Les jeunes ont une couronne brune, une nuque teintée de jaune citron et la base du bec orange^[5]. Son cri est un piou piou fort ou un mélange de sons^[4].

Il vit dans les forêts de grands arbres comme Eucalyptus regnans et E. delegatensis. Son régime alimentaire est composé principalement d'insectes et de divers autres invertébrés, qu'il chasse sur les troncs d'arbres, et qu'il complète par du nectar et des fruits^[5]. Bien que les deux espèces soient très répandues en Tasmanie, les zones d'alimentation du Méliphage à bec fort chevauchent rarement les sites d'alimentation du Méliphage à tête brune^[6].

Il niche de septembre à janvier, couvant une ou deux fois durant cette période. Le nid est une coupe à paroi épaisse faite d'herbes et de morceaux d'écorce et placée dans la fourche d'un grand arbre, généralement un eucalyptus. La femelle y pond deux ou trois œufs, de 22 x 17 mm et de couleur chamois rosé faiblement tacheté de brun-rouge^[7].

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Strong-billed Honeyeater » (voir la liste des auteurs).

[1]
(en) John Gould, A Synopsis of the Birds of Australia, and Adjacent Islands, Londres, 1837
[2]
Driskell, A.C., Christidis, L (2004) Phylogeny and evolution of the Australo-Papuan honeyeaters (Passeriformes, Meliphagidae) Molecular Phylogenetics and Evolution 31 943–960
[3]
Barker, F.K., Cibois, A., Schikler, P., Feinstein, J., and Cracraft, J (2004) Phylogeny and diversification of the largest avian radiation. Proceedings Natl. Acad. Sci., USA 101 11040-11045
[4]
(en) Dave Watts, Field Guide to Tasmanian Birds, Frenchs Forest, NSW, New Holland Press, 2006, 2^e éd. (1^re éd. 1999), 192 p. (ISBN 978-1-876334-60-4), p. 145
[5]
(en) « Strong-billed Honeyeater », Birds in Backyards, Birds Australia, 17 mai 2006 (consulté le 28 juin 2010)
[6]
(en) Slater, Peter J., « Niche Overlap Between Three Sympatric Short-billed Honeyeaters in Tasmania », Emu, vol. 94, n^o 3,‎ 1994, p. 186–192
[7]
(en) Gordon Beruldsen, Australian Birds : Their Nests and Eggs, Kenmore Hills, Qld, self, 2003, 424 p., poche (ISBN 978-0-646-42798-0), p. 314–315

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Méliphage à bec fort, sur Wikispecies

(fr) Référence Oiseaux.net : Melithreptus validirostris (+ répartition)
(en) Référence Congrès ornithologique international : Melithreptus validirostris dans l'ordre Passeriformes (consulté le 26 mai 2015)
(en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Melithreptus validirostris dans Meliphagidae
(fr + en) Référence Avibase : Melithreptus validirostris (+ répartition)
(en) Référence UICN : espèce Melithreptus validirostris (Gould, 1839) (consulté le 26 mai 2015)
(en) Référence Animal Diversity Web : Melithreptus validirostris

[1] [1]
(en) John Gould, A Synopsis of the Birds of Australia, and Adjacent Islands, Londres, 1837

[2] [2]
Driskell, A.C., Christidis, L (2004) Phylogeny and evolution of the Australo-Papuan honeyeaters (Passeriformes, Meliphagidae) Molecular Phylogenetics and Evolution 31 943–960

[3] [3]
Barker, F.K., Cibois, A., Schikler, P., Feinstein, J., and Cracraft, J (2004) Phylogeny and diversification of the largest avian radiation. Proceedings Natl. Acad. Sci., USA 101 11040-11045

[watts-4] [4]
(en) Dave Watts, Field Guide to Tasmanian Birds, Frenchs Forest, NSW, New Holland Press, 2006, 2^e éd. (1^re éd. 1999), 192 p. (ISBN 978-1-876334-60-4), p. 145

[bib-5] [5]
(en) « Strong-billed Honeyeater », Birds in Backyards, Birds Australia, 17 mai 2006 (consulté le 28 juin 2010)

[6] [6]
(en) Slater, Peter J., « Niche Overlap Between Three Sympatric Short-billed Honeyeaters in Tasmania », Emu, vol. 94, n^o 3,‎ 1994, p. 186–192

[7] [7]
(en) Gordon Beruldsen, Australian Birds : Their Nests and Eggs, Kenmore Hills, Qld, self, 2003, 424 p., poche (ISBN 978-0-646-42798-0), p. 314–315

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