Musée des Beaux-Arts de Gand

musée d'art à Gand (Belgique) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Musée des Beaux-Arts de Gandmap

Le musée des Beaux-Arts de Gand, en néerlandais : Museum voor Schone Kunsten (MSK Gent en abrégé ; abrégé MSK Ghent en néerlandais), est un des plus anciens musées de Belgique. Son origine remonte en 1798, à l'époque où Gand est devenue la capitale du département français de l'Escaut, lorsque la France décida de rassembler une collection d'œuvres d'art accessible au public[1].

Faits en bref Type, Ouverture ...
Musées des Beaux-Arts
de Gand
Informations générales
Type
Ouverture
Surface
Une trentaine de salles
Visiteurs par an
inconnu
Site web
Collections
Collections
Peintures
Dessins
Sculptures
Tapisseries
Nombre d'objets
350 exposées
Localisation
Pays
Région
Commune
Adresse

Fernand Scribedreef 1,

Parc de la Citadelle
9000 Gand
Coordonnées
Localisation sur la carte de Flandre-Orientale
voir sur la carte de Flandre-Orientale
Localisation sur la carte de Belgique
voir sur la carte de Belgique
Fermer

Histoire

Résumé
Contexte

Officiellement reconnu comme institution nationale française, le musée du Département de l'Escaut est initialement établi en l'église Saint-Pierre de Gand et ne sera accessible au public qu'à partir de 1802.

En 1809, il sera transféré dans un bâtiment de la ville plus approprié, dans une salle de l'Académie municipale située dans un ancien couvent des Augustins. Il ne sera ouvert au public qu'en 1811. Plus tard, la ville de Gand tentera vainement de récupérer certaines œuvres importantes emmenées en France, dont certaines se trouvent toujours au Louvre.

C'est en 1898 que fut prise la décision de construire un nouvel édifice capable d'accueillir les nouvelles œuvres achetées par la ville, le plus souvent aux salons qu'elle organisait.

Ainsi naquit près d'un siècle plus tard le musée des Beaux-Arts de Gand, tel que nous le connaissons aujourd'hui.

Le nouveau complexe dessiné par l’architecte Charles Van Rysselberghe, un des frères du peintre néo-impressionniste gantois Théo Van Rysselberghe, à l'origine de l'introduction du divisionnisme en Belgique[2], sera érigé en deux phases, dans le Parc de la Citadelle, Fernand Scribedreef 1. La première remonte à 1902, la seconde en 1913, à l'occasion de l'exposition universelle. Gravement endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment sera cependant entièrement reconstruit, réaménagé et modernisé. Une bonne partie de la collection, mise en sécurité à Pau dans le Midi de la France, fut épargnée.

Le musée a connu des travaux d'extension au début du XXIe siècle et a rouvert en 2007.

Direction

  • Frits Van Loo, jusqu'en 1936[3]
  • Maurice Dupuis (nl), de 1937 à 1947
  • Paul Eeckhout (nl), de 1947 à 1982[4]
  • Robert Hoozee, de 1982 à 2012[5]
  • Luc Vanackere, à partir de 2012[6]
  • Catherine de Zegher, de 2013 à 2018[7]
  • Cathérine Verleysen, ad interim de 2018 à 2021
  • Manfred Sellink, à partir de 2021[8]

Collections

Résumé
Contexte

Les collections du MSK Gent s'arrêtent à l'après guerre. L'art des années 1950 jusqu'à aujourd'hui est conservé au musée d'art contemporain créé en 1975, l'actuel musée municipal d'art actuel (SMAK), établi juste en face.

Les collections du musée donnent un aperçu de la peinture, de la gravure, de la sculpture, de l’art graphique et de l’art de la tapisserie en Europe depuis le XIVe siècle. Le musée possède aussi une importante collection de toiles du XIXe siècle. Dans une trentaine de salles sont exposées 350 œuvres.

École flamande

Thumb
Le Portement de Croix de Jérôme Bosch (vers 1510-1516).
Thumb
Jupiter et Antiope, 1617-1618
Antoine van Dyck

École belge

École allemande

École anglaise

École autrichienne

École hollandaise

École française

École italienne

Galerie

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Notes et références

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.