Montfrin
commune française du département du Gard De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Montfrin est une commune française située dans l'est du département du Gard en région Occitanie.
Montfrin | |||||
Château de Montfrin | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pont du Gard | ||||
Maire Mandat |
Éric Tremoulet 2020-2026 |
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Code postal | 30490 | ||||
Code commune | 30179 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
3 129 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 205 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
12 308 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 52′ 36″ nord, 4° 35′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 7 m Max. 78 m |
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Superficie | 15,29 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Montfrin (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Redessan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | montfrin.com | ||||
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le canal d'irrigation de Remoulins à Tarascon, le Briançon et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montfrin est une commune rurale qui compte 3 129 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Montfrin. Ses habitants sont appelés les Montfrinois ou Montfrinoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-de-Malpas, inscrite en 1926, le château, inscrit en 1956 puis classé en 1985, l'hôtel de Calvières, inscrit en 2003, et la commanderie, inscrite en 2003.
Les communes limitrophes sont Comps, Fournès, Jonquières-Saint-Vincent, Meynes, Sernhac, Théziers et Vallabrègues.
Commune membre de la Communauté de communes du Pont du Gard, située entre le Rhône et le Gardon et les villes de Nîmes et Avignon.
Pendant l’Ère secondaire[1], au crétacé, il y a -130M. d'années, la Méditerranée, les Pyrénées et les Alpes n'existaient pas. Notre région était occupée par un immense océan. La profondeur était variable et permettait la vie de récifs de coraux et d'animaux à squelette calcaire. Les déchets s'accumulaient sur le fond. Ils ont été transformés en une roche dure et compacte qui forme l'essentiel de nos garrigues et qu'on retrouve chez nous sous des roches plus récentes : le calcaire.
Au Miocène -28M. d'années, le plissement pyrénéo-provençal se produit, la mer est toujours là et nous trouvons sur un rivage attesté par la présence de roches à pholades visibles près des Orgnes.
La profondeur de l'eau permet le dépôt de sédiments mélangés argile et calcaire qui formeront une roche plus ou moins tendre, la molasse. On la retrouve à la Beaume, à Saint Roman… On peut la creuser et elle durcit à l'air.
Au pliocène -12M. d'années, l'eau revient. C'est de l'argile qui se dépose de façon irrégulière. C'est l'argile bleue que nous connaissons bien, colorée par des oxydes ferreux (bleus) qui s'oxydent à l'air devenant jaunes (oxydes ferriques).
Enfin, il y a 1M. d'années, les montagnes, Alpes et Pyrénées, sont sorties de l'eau bousculant les terrains du massif central. L'eau des océans s'est retirée. Les terres de nos régions sont émergées bordant la Méditerranée.
Un fleuve puissant coule depuis les Alpes - le Rhône - il emprunte une zone de failles (vallée du Rhône). Son delta est immense et il dépose des sédiments en divaguant entre Marseille et Montpellier. Ce sont des galets de quartzites rougeâtres et des alluvions argilo-calcaire : c'est le Gress que nous retrouvons sur nos plateaux. Nous sommes à l’ère IV, au villafranchien.
Lorsqu'il pleut, l'eau acidifiée par le CO2 de l'air s'infiltre dans le Gress et dissout le calcaire qu'elle entraîne jusqu'à la couche d'argile. Là arrêt de la circulation : le calcaire entrainé précipité et forme un ciment très dur, le Tapparas.
Des variations du niveau de la mer, en particulier son abaissement, ont entraîné un creusement des vallées coupant la série des terrains sous-jacents au Gress puis le dépôt d’alluvions récentes du Gardon et du Rhône au fond des vallées. Des colluvions issues de l'érosion des plateaux se sont déposées sur les bords vallées.
Sur la commune de Montfrin nous disposons de l'eau de trois origines différentes :
1° les nappes phréatiques du Gardon et du Rhône qui imbibent les terrains autour des rivières et descendent en suivant la pente des vallées (puits de Saint Martin).
2° Dans le calcaire crétacé se trouve la nappe du Karst. L'eau de pluie s'enfonce et circule dans les failles, fissures et réseaux de cavités du calcaire. Cette eau suit la pente générale de ces terrains et rejoint finalement les nappes phréatiques des rivières. elle forme des veines dans la plaine entre les pentes des plateaux et le Gardon.
C'est là que les anciens ont foré leurs puits et ont permis l’établissement des Mas.
3° l'eau de pluie sur le Gress s'enfonce dans ce terrain meuble mais est arrêtée par la couche d'argile qu'elle suit jusqu’à ce qu'elle affleure à la surface et coule à l’extérieur. C'est l'origine des sources du Réal, des Orgnes, de Césérac, de la Malautiére et de Saint Jean.
Ouvrage lié à l'alimentation en eau dit Guérite[2].
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nîmes à 19 km à vol d'oiseau[6], est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Les aéroports les plus proches sont :
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[14].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[16], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] : le « Gardon aval » (1 106 ha), couvrant 6 communes du département[19], et la « plaine de Manduel et Meynes » (9 783 ha), couvrant 15 communes du département[20].
Au , Montfrin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montfrin[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[I 2],[I 3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,7 %), zones agricoles hétérogènes (37 %), zones urbanisées (7,6 %), forêts (5,7 %), terres arables (4,7 %), eaux continentales[Note 5] (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Montfrin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard, le canal d'irrigation de Remoulins à Tarascon et le Briançon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1993, 1994, 2002, 2003, 2005, 2010 et 2014[24],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 283 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1283 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 6] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Provençal Mount-Frin, du roman Monfrin, du bas latin Mons Frenus, Mons Frinus[29].
Les habitants sont appelés les Montfrinois et les Montfrinoises.
Le village est mentionné Castrum de Montfrin en 1196, puis Locus Montis-Frini en 1461[30].
Origine, ancien Régime : on parle d’échevins, conseillers, Maire perpétuel, alternatif mitriennal.
Liste des maires du XVIIe siècle à la Libération
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1er août 1944 | 19 février 1945 | Robert Servan-Schreiber | Président de la délégation | |
20 février 1945 | 12 mai 1945 | Albert Malafosse | Président de la délégation municipale | |
13 mai 1945 | 1953 | ? | ||
1953 | 1959 | Robert Servan-Schreiber | ||
1959 | 25 mars 1965 | Ernest Matet | SFIO | Président du conseil général du Gard (1951 → 1957) |
26 mars 1965 | 12 mars 1983 | André Domergue | DVG | |
13 mars 1983 | 17 juin 1995 | Jean-Marie Biot | PS | |
18 juin 1995 | 1998 | René Trébillon | ||
1998 | 15 mars 2008 | Jean-Marie Biot | PS | |
16 mars 2008 | 26 mai 2020 | Claude Martinet | DVD | Cadre Président de la CC du Pont du Gard (2014 → 2020) |
26 mai 2020[31] | En cours | Éric Tremoulet | SE | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 991 €[I 6].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2021, la commune comptait 3 129 habitants[Note 7], en évolution de −2,55 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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3 211 | 3 149 | 3 129 | - | - | - | - | - | - |
Professionnels de santé sur la commune[41].
Culte catholique, Paroisse d'Aramon, Diocèse de Nîmes - Uzès - Alès[42],[43].
La commune bénéficie d'un correspondant local Midi-Libre, depuis le , il s'agit de Monsieur Antoine Pierron[45].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 303 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 121 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 960 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 11,8 % | 13,7 % | 10,8 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 859 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (64,7 % ayant un emploi et 10,8 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 12]. Elle compte 490 emplois en 2018, contre 547 en 2013 et 524 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 231, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,3 %[I 13].
Sur ces 1 231 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 243 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
222 établissements[Note 11] sont implantés à Montfrin au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 222 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 20 | 9 % | (7,9 %) |
Construction | 52 | 23,4 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 62 | 27,9 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 0,9 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 5 | 2,3 % | (3 %) |
Activités immobilières | 8 | 3,6 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 29 | 13,1 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 24 | 10,8 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 20 | 9 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,9 % du nombre total d'établissements de la commune (62 sur les 222 entreprises implantées à Montfrin), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
Commerces et services de proximité[47].
Outre la richesse de son patrimoine, la proximité du Pont du Gard (10 km des villes de Nîmes et d’Avignon (moins de 20 km) lui offre des atouts touristiques supplémentaires au sein du PETR (Pôle d'Équilibre Territorial et Rural)[48].
La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 137 | 82 | 51 | 41 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 378 | 1 626 | 1 011 | 914 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 137 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 82 en 2000 puis à 51 en 2010[51] et enfin à 41 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[52],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 378 ha en 1988 à 914 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 22 ha[51].
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