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scientifique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Monique Adolphe, née Platel le à Paris où elle est morte le [1],[2], est une scientifique (docteur en pharmacie) et une chercheuse française en biologie cellulaire. Elle a été l'une des précurseurs des cultures cellulaires in vitro et de leurs applications aux tests alternatifs à l'expérimentation animale.
Présidente École pratique des hautes études | |
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Claude Tardits (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Monique Marie Rose Platel |
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Période d'activité |
1960-1997 |
A travaillé pour | |
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Après son internat de pharmacie à l'Hôtel-Dieu de Paris — et l'obtention de sa thèse de pharmacie (1955)[3] sous la direction de Jean Cheymol —, Monique Adolphe décide de s'orienter en 1960 vers la recherche en biologie[4]. Ses travaux sur les techniques de culture cellulaire sont soutenus en 1969 dans sa thèse d'État de l'université Paris-Descartes sur la caractérisation physiologique comparée des lignées HeLa et L 809[5] ; elle en sera dès lors une pionnière et diffuseuse en France[6]. Élève de Paul Lechat (1920-2003), elle est un défenseur des méthodes alternatives à l'expérimentation animale en promouvant l'utilisation de méthodes in vitro et le développement de lignées cellulaires[7],[8],[6], tout en reconnaissant leurs limites et la nécessité des études sur les organismes[9].
Directrice d'études du laboratoire de Pharmacologie cellulaire de l'École pratique des hautes études à partir de 1974 (succédant à Paul Lechat[10]) jusqu'en 1997 (auquel lui a succédé Jean Chambaz), Monique Adolphe est une enseignante qui a formé des dizaines de jeunes scientifiques aux méthodes des cultures cellulaires. L'essentiel de sa carrière scientifique fut consacrée à l'étude de la sénescence cellulaire au regard notamment des variations du cycle cellulaire[11],[12],[13],[14] et à l'étude de la biologie du cartilage et de ses cellules constituantes, les chondrocytes, entre autres au niveau de leur différenciation cellulaire[15],[16],[17],[18]. Elle fonde en 1986, la Société de pharmaco-toxicologie cellulaire (SPTC) dont elle sera la présidente pendant dix ans[4].
De 1990 à 1994, Monique Adolphe a été la présidente de l'École pratique des hautes études, et de 2009 à 2010, la présidente de l'Académie nationale de pharmacie[19] devenant la première femme à occuper cette fonction depuis la création de la compagnie en 1803[4].
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