Loading AI tools
journaliste égyptien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Mohamed Hassanein Heikal (en arabe : محمد حسنين هيكل), né le dans la province de Qalyubiya, dans le delta du Nil, et mort le au Caire, est un journaliste, écrivain et homme politique égyptien[1].
Ministre égyptien des Affaires étrangères | |
---|---|
à partir de |
Naissance | Qalyubiya, Égypte |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
محمد حسنين هيكل |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Période d'activité |
À partir de |
Enfant |
حسن هيكل (d) |
Parti politique |
---|
Né dans une riche famille de commerçants, il passe l'ensemble de son enseignement secondaire et universitaire au Caire. Diplômé de l'université américaine du Caire, il commence sa carrière de journaliste en 1942 dans le journal de langue anglaise The Egyptian Gazette (en) pour lequel il couvre la seconde bataille d'El Alamein, la première guerre israélo-arabe, la guerre civile grecque, la série de coups d’État en Syrie et l’assassinat de Riad El Solh. En 1952, il couvre le coup d'État du Mouvement des officiers libres puis il devint rédacteur en chef du journal Al-Ahram entre 1957 et 1974[2]. Tout en témoignant d'une grande fidélité aux idées pan-arabes de Nasser, ce qui lui vaut quelques critiques, il sait faire preuve d'indépendance en recrutant des journalistes dissidents, et ses éditoriaux hebdomadaires sont lus avec attention par les instances égyptiennes et les observateurs internationaux comme un baromètre politique, selon Jeune Afrique[3].
Proche collaborateur de Gamal Abdel Nasser, membre de l'Union socialiste arabe, il fut ministre égyptien de l'information entre 1970 et 1974 avant d'exercer brièvement la fonction de ministre des Affaires étrangères[4].
Après avoir soutenu Anouar el-Sadate, il est tombé pendant quelque temps en disgrâce. Il a même passé quelques jours en prison en 1981. Au début de l'ère Moubarak, il s'est tenu à l'écart de la vie publique, donnant toutefois quelques conférences et quelques interviews[5].
Dans les années 2000, ses interventions sur Al Jazeera lui ont assuré de l’audience[6]. Son départ de la chaîne qatarie en 2007, dont il désapprouvait qu’elle fût devenue une tribune des Frères musulmans, a fait grand bruit[7],[3]. Exigeant et indépendant, il s’était montré tout aussi sévère envers Hosni Moubarak qui laissait son entourage gouverner[7].
Optimiste au début du printemps arabe, il était parmi les voix inquiètes après la montée de Mohamed Morsi au pouvoir[8]. Cela l'a poussé à s’interroger sur les causes de l'avancée de l'islam politique, la fracturation du «bloc sunnite», les arbitrages de la Russie dans la guerre civile syrienne et la position de l’Union européenne au cœur de cette zone de crise[9].
L'un des éditorialistes les plus connus du monde arabe, il est l'auteur de plusieurs livres sur les conflits et crises politiques au Moyen-Orient[10].
En français
En anglais
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.