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religieux musulman tunisien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Mohamed Abdelaziz Djaït (arabe : محمد عبد العزيز جعيط), né en mai 1886 à Tunis et décédé le à La Marsa, est un théologien, universitaire et magistrat tunisien[1].
Mohamed Abdelaziz Djaït محمد عبد العزيز جعيط | |
Portrait de Mohamed Abdelaziz Djaït. | |
Fonctions | |
---|---|
Mufti de Tunisie | |
– (3 ans, 6 mois et 15 jours) |
|
Président | Habib Bourguiba |
Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Mohamed Fadhel Ben Achour (indirectement) |
Ministre tunisien de la Justice | |
– (3 ans et 28 jours) |
|
Monarque | Lamine Bey |
Premier ministre | Mustapha Kaak |
Gouvernement | Kaak |
Prédécesseur | Habib Djellouli |
Successeur | Salah Ben Youssef |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tunis, Tunisie |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | La Marsa, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Père | Youssef Djaït |
Conjoint | Lella Wassila bent Abdelaziz Ben Mohamed Baccouche |
Enfants | Kameleddine Djaït |
Profession | Enseignant |
Religion | Islam |
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Né dans une famille tunisoise d'intellectuels et de religieux, il est le fils du grand vizir Youssef Djaït[1],[2].
Il rejoint en 1901 l'université Zitouna où il termine ses études de théologie en 1907. En 1910, il devient un enseignant (mudarris) de deuxième classe puis, une année plus tard, un enseignant de première classe[2]. Il enseigne de 1911 à 1945 à la Zitouna, dont il est recteur de 1940 à 1943, et au Collège Sadiki de 1914 à 1940[1].
Djaït devient mufti en 1919, puis Cheikh El Islam malékite de 1945 à 1956[3]. En parallèle, il est nommé ministre de la Justice en 1947, avant de démissionner du gouvernement en 1950. Il est alors le principal auteur du projet de la Majallah qui préfigure le Code du statut personnel[4],[5].
Après l'indépendance, il est nommé le 4 avril 1957 au poste de mufti de Tunisie[6] qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 1960[7]. Il est destitué à la suite d'un désaccord avec le président Habib Bourguiba sur la question du jeûne durant le mois de ramadan[8],[9].
Mohamed Abdelaziz Djaït s'inscrit dans la ligne du cheikh Salem Bouhageb.
Il épouse Wassila Baccouche[3], fille de notables tunisois, en 1918. Ils ont cinq enfants soit trois garçons (Kameleddine, Youssef et Mohamed) et deux filles (Sabiha et Frida)[3]. Sa fille Sabiha épouse le cheikh Mohamed Fadhel Ben Achour ; son fils Kameleddine devient mufti de la République de 1998 à 2008.
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