Jusqu'à sa suppression, le ministère loge à l'hôtel Juigné sis quai Malaquais[4],[5]. Le 22 janvier 1852, Louis-Napoléon Bonaparte décide de recréer ce poste pour Charlemagne-Émile de Maupas, mais cette expérience ne dure que dix-sept mois.
Jean-Paul Bertaud, Le Consulat et l'Empire (1799-1815), Paris, Armand Colin, 2011.
Bibliographie
Michel Auboin, Arnaud Teyssier et Jean Tulard (et al.), Histoire et dictionnaire de la police: du Moyen Âge à nos jours, Paris, Robert Laffont, coll.«Bouquins», , XXII-1059p. (ISBN2-221-08573-6).
Arnaud-Dominique Houte, ««Surveiller tout sans rien administrer». L'éphémère ministère de la Police générale (janvier 1852-juin 1853)», Histoire, économie et société, Paris, Armand Colin, no2 «Maupas: un préfet en politique, de la monarchie de Juillet au Second Empire», , p.66-75 (lire en ligne).
Frantz Laurent, Charlemagne-Émile de Maupas (1818-1888). Étude d'une trajectoire administrative, politique et notabiliaire, des monarchies censitaires à la Troisième République, préface de Gérard Larcher et avant-propos d'Éric Anceau, Paris, Dalloz, coll. "Bibliothèque parlementaire et constitutionnelle", 2024, 712 p. [chapitres 1 à 3].
Thierry Lentz, Savary, le séide de Napoléon, Metz, Editions Serpenoise, , 320p. (ISBN2-87692-146-4). Réédition: Fayard, 2001: nouvelle édition refondue et augmentée de l'ouvrage de 1993 (ISBN2-213-61127-0).
Aurélien Lignereux (préf.Jean Tulard), Gendarmes et policiers dans la France de Napoléon: le duel Moncey-Fouché, Maisons-Alfort, Service historique de la gendarmerie nationale, coll.«Collection Études / Service historique de la gendarmerie nationale», , 275p. (ISBN2-11-092358-X, présentation en ligne).