Michel (HSK 9)
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Le Michel (HSK 9) est un croiseur auxiliaire allemand de la Kriegsmarine ayant opéré durant la Seconde Guerre mondiale. Le cargo est construit par la Danziger Werft dans la ville libre de Dantzig en 1938-39 et baptisé Bielsko. Il sert au sein de la compagnie polonaise Gdynia-America-Line (GAL).
Il est réquisitionné au début de la guerre par la marine allemande et converti en navire-hôpital sous le nom de Bonn. En été 1941, il est aménagé pour devenir un navire auxiliaire et est remis en service sous le nom de Michel le . Son nom de code à la Royal Navy était Raider H.
Michel | ||
Autres noms | Bielsko, Bonn | |
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Type | croiseur auxiliaire | |
Histoire | ||
A servi dans | Kriegsmarine | |
Chantier naval | Kaiserliche Werft Danzig | |
Lancement | ||
Armé | (Kriegsmarine) | |
Statut | coulé le | |
Équipage | ||
Équipage | 395 hommes | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 132 m | |
Maître-bau | 16,8 m | |
Tirant d'eau | 7,4 m | |
Déplacement | 10 900 t | |
Propulsion | 2 moteurs diesel MAN | |
Puissance | 6 650 cv | |
Vitesse | 16 nœuds | |
Caractéristiques militaires | ||
Armement |
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Rayon d'action | 34 000 milles à 10 nœuds | |
Carrière | ||
Pavillon | Troisième Reich | |
Indicatif | HSK 9 | |
Localisation | ||
Coordonnées | 33° 42′ 00″ nord, 140° 08′ 00″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Japon
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Il est prévu que le Michel prenne le départ en , mais en raison de retards dans son aménagement, il n'est prêt qu'en . Le navire rejoint un port en France occupée après avoir été escorté durant sa traversée de la Manche. Au commandement se trouve le fregattenkapitän Helmuth von Ruckteschell.
Le croiseur auxiliaire est chargé de sillonner l'Atlantique sud à la recherche de cibles à attaquer ; sa première victime est le pétrolier britannique Patelle (7 469 tonneaux) atteint le . Le son petit torpilleur parvient à couler le tanker américain Connecticut (8 684 tonneaux) mais, le 1er mai, une attaque contre le cargo britannique Menelaus plus rapide échoue. L'équipage de ce navire prévient la Royal Navy qui dépêche sur place le croiseur HMS Shropshire et deux croiseurs auxiliaires.
Le Michel coule le cargo norvégien Kattegat (4 245 tonneaux) le .
Le torpilleur du Michel découvre le le liberty ship SS George Clymer de 6 800 tonneaux en difficulté et le touche par deux fois sans parvenir à le couler. Le croiseur auxiliaire britannique Alcantara se trouvant à proximité parvient à rejoindre le navire et à sauver son équipage mais le navire doit être abandonné. Les Allemands se replient quand ils aperçoivent l'ennemi, mais ni l'équipage britannique, ni les Américains n'aperçoivent le Michel, pensant que le George Clymer a été attaqué par un sous-marin.
Suivent d'autres attaques couronnées de succès, le Michel opère dans l'Atlantique sud puis dans l'océan Indien. Après une campagne de onze mois, le Michel arrive au Japon en , après une escale à Singapour.
En 346 jours, il coule 15 navires alliés pour un total de 99 000 tonneaux.
Après des réparations, le Michel prend le départ de Yokohama le , cette fois-ci sous le commandement de Günther Gumprich (de), ancien commandant du croiseur auxiliaire Thor. Le navire traverse l'océan Pacifique, navigue au large de l'Australie occidentale et atteint les côtes sud-américaines. Le Michel coule trois navires sur une période de cinq mois pour un total de 27 632 tonneaux avant de retourner au Japon. Le sort du dernier bateau coulé par le Michel, le tanker norvégien India, coulé le n'est pas connu avant la fin de la guerre[1].
À son retour au Japon, à 50 km de son port de destination[2], le Michel est repéré par le sous-marin américain Tarpon, qui l'atteint de trois torpilles ; le Michel coule alors. Il s'agit de l'une des rares attaques d'un sous-marin américain contre un navire allemand durant la guerre. 290 marins allemands dont le capitaine trouvent la mort, on compte 116 survivants qui parviennent à rejoindre les côtes japonaises après un périple de trois jours dans des canots. De nombreux hommes dérivent sur la mer sur des radeaux ou accrochés à des débris, mais la marine aérienne annonce que les recherches aériennes n'ont rien donné. Ceci provoque des polémiques parmi les officiers de la marine allemande présents au Japon, l'attitude des Japonais leur semblant désinvolte[3]. C'est cet évènement qui marque la fin des activités des croiseurs auxiliaires allemands durant la guerre.
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