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coureur cycliste italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Matteo Trentin, né le à Borgo Valsugana, (dans la province de Trente) est un coureur cycliste italien, professionnel depuis 2011. Bon sprinteur et coureur de classiques, il a remporté des étapes sur les trois grands tours et à deux reprises Paris-Tours (2015 et 2017). Il s'est également illustré sur les championnats, avec un titre de champion d'Europe sur route 2018 et une deuxième place sur les championnats du monde sur route 2019.
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Championnat Champion d'Europe sur route 2018 2 classiques Paris-Tours 2015 et 2017 1 classement annexe de grands tours Prix de la combativité Tour d'Italie 2016 8 étapes de grands tours Tour de France (3 étapes) Tour d'Italie (1 étape) Tour d'Espagne (4 étapes) |
En 2006, à 17 ans, Matteo Trentin est suspendu deux mois pour un contrôle antidopage positif au salbutamol, au mois de décembre[1]. De retour à la compétition en 2007, il est sacré champion d'Italie de cyclo-cross juniors.
En 2011, Matteo Trentin intègre l'équipe cycliste amateur Marchiol-Pasta Montegrappa-Orogildo. Avec celle-ci, il s'illustre notamment en devenant champion d'Italie sur route espoirs, devant Fabio Aru.
En , la formation Quick Step, devenue, en 2012, Omega Pharma-Quick Step, annonce sa signature[2]. Matteo Trentin fait ses débuts dans le peloton professionnel au mois d' en tant que stagiaire au sein de la Quick Step. À l'aise dans les sprints, ses directeurs sportifs le voient se distinguer dans les classiques[3].
En 2012, il découvre Milan-San Remo et les classiques du Nord. Il se classe notamment onzième au sprint du Grand Prix de l'Escaut remportés par Marcel Kittel. À la fin de la saison, il est sélectionné pour les championnats du monde à Valkenburg, où il termine 120e à près de dix minutes du vainqueur Philippe Gilbert.
En 2013, il se fracture le scaphoïde droit, en début de saison, à la suite d'une chute durant le Circuit Het Nieuwsblad[4], le privant de compétition pendant deux mois. Trentin est aligné sur le Tour d'Italie puis sur le Tour de France pour servir d'équipier à Mark Cavendish et lui préparer les arrivées au sprint. Dans l'épreuve française, il profite d'une autorisation de sa direction pour s'immiscer dans une échappée et s'imposer à l'arrivée de la quatorzième étape[3]. De son propre aveu, ne collaborant pas efficacement, fatigué, il profite du retour du groupe sur Julien Simon, parti seul, pour déclencher son sprint à moins de deux cents mètres de la ligne et remporter la première victoire d'un Italien sur le Tour, depuis 2010[5].
En 2014, il remporte la 6e étape du Tour de Suisse et est à nouveau présent au départ du Tour de France, où il remporte pour quelques millimètres la 7e étape à l'issue d'un sprint en petit comité devant Peter Sagan et Tony Gallopin[6].
En 2015, il obtient son premier podium dans une semi-classique du nord, terminant troisième du Grand Prix E3, remporté par Geraint Thomas. Après avoir remporté deux étapes du Tour du Poitou-Charentes et une du Tour de Grande-Bretagne, il est sélectionné pour la course en ligne des championnats du monde de Richmond[7], où il se classe 34e. Deuxième du Tour du Piémont, il remporte ensuite Paris-Tours après avoir été membre d'une échappée initiée dès la première heure de course. Auteur d'une moyenne de 49,642 km/h, il réalise la moyenne la plus rapide de l'histoire sur une course de plus de 200 kilomètres, obtenant ainsi le Ruban jaune à la place de Marco Marcato qui en était détenteur depuis Paris-Tours 2012[8].
En 2016, il se classe dixième de Milan-San Remo. Lors de la 18e étape du Tour d'Italie, il figure dans l'échappée du jour. Il est lâché dans le dernier grand prix de montagne par Moreno Moser et de son coéquipier Gianluca Brambilla. Grâce à une poursuite dans la dernière ligne droite, il revient sur les deux coureurs devant et les bats au sprint, favorisé à la fois par la présence de Brambilla et par le fait que Moser n'avait pas remarqué son retour. En fin de saison, il remporte une étape au Tour de Wallonie et une autre au Tour de l'Ain, puis abandonne aux mondiaux de Doha.
En 2017, il termine 13e du Tour des Flandres, puis neuvième du championnat d'Italie sur route sur un profil qui ne correspond pas à ses caractéristiques. Il retourne sur le Tour de France mais est hors délais à la fin de la neuvième étape, en raison d'une chute. Contrairement à ses coéquipiers Julian Alaphilippe et Fernando Gaviria, il fait le choix de ne pas prolonger son contrat avec Quick-Step Floors en août 2017 et s'engage avec la formation australienne Orica-Scott pour 2018[9]. Après s'être rétabli, il fait ses débuts sur le Tour d'Espagne et remporte quatre étapes au sprint, la quatrième, la dixième, la treizième et la dernière. Ses victoires lui permettent d'avoir remporté une étape sur chaque grand tour, il est le 100e coureur à avoir réussi cette performance[10]. Grâce à son état de forme (il s'impose également sur la Primus Classic en Belgique), il est de nouveau convoqué pour les championnats du monde de Bergen, en tant que leader. Il se classe quatrième au sprint derrière Peter Sagan, Alexander Kristoff et Michael Matthews. Il conclut sa saison et son passage chez Quick-Step Floors en remportant pour la deuxième fois Paris-Tours.
Avec sa nouvelle formation Mitchelton-Scott, sa saison 2018 débute tardivement, à cause d'une côte cassée à l'entraînement début janvier. Après avoir atteint une bonne forme à Paris-Nice, il court Milan-San Remo. Dans la descente du Poggio, il se lance à la poursuite du futur vainqueur Vincenzo Nibali, sans pouvoir le rejoindre, terminant la course à la trente-septième place. En avril, il termine notamment septième de Gand-Wevelgem, mais est victime d'une lourde chute sur Paris-Roubaix (fracture d'une vertèbre) qui l'oblige à déclarer forfait pour le Tour d'Italie[11]. En août, il devient champion d'Europe sur route à Glasgow devant Mathieu van der Poel et Wout van Aert[12], puis termine cinquième de l'EuroEyes Cyclassics[13].
En 2019, il gagne une étape du Tour de la Communauté valencienne et deux sur le Tour d'Andalousie. Lors du Tour de France, il remporte en échappée à Gap la 17e étape. Fin juillet, il est présélectionné pour représenter son pays aux championnats d'Europe de cyclisme sur route[14]. Il s'adjuge à cette occasion la septième place de la course en ligne[15]. En septembre, il est leader de l'équipe lors des championnats du monde dans le Yorkshire. Il fait partie du groupe des trois coureurs en lice pour la victoire finale mais se classe deuxième, battu par le Danois Mads Pedersen.
Il décide de rejoindre l'équipe CCC pour la saison 2020. Il commence bien la saison en obtenant la quatrième place du Circuit Het Nieuwsblad. Lors du Tour de France, il s'immisce dans la lutte pour le maillot vert, mais ne décroche que trois top 10. Il termine finalement à la troisième place du classement par points derrière Sam Bennett et Peter Sagan. En raison du forfait de Greg Van Avermaet, il est propulsé leader sur les classiques flandriennes et se classe troisième de Gand-Wevelgem, mais termine loin sur le Tour des Flandres (62e). En difficultés financières, l'équipe CCC s'arrête à l'issue de la saison.
En 2021, Matteo Trentin signe pour deux ans avec l'équipe UAE Emirates[16].
Initialement retenu pour participer au Tour de France 2022, Trentin est contraint de déclarer forfait à la suite d'un test positif au SARS-CoV-2 à quelques jours du départ. Son équipe sélectionne Marc Hirschi pour le remplacer[17].
Trentin signe un contrat avec l'équipe Tudor pour les saisons 2024 à 2026[18]. Il renoue avec la victoire le 25 juillet 2024 en remportant à Herve la 4e étape du Tour de Wallonie et en s'emparant du maillot orange de leader du classement général qu'il conserve à l'issue de la dernière étape.
Parallèlement à sa carrière de coureur, Trentin a poursuivi des études d'économie jusqu'à l'âge de 23 ans[3].
7 participations
3 participations
3 participations
Légende | |||||||
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AB | Abandon | HD | Hors-délais | - | Pas de particiation | × | Pas d'épreuve |
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