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personnalité politique suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Mathias Reynard, né le à Sion (originaire de Savièse), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.
Mathias Reynard | |
Photo de campagne, début 2021. | |
Fonctions | |
---|---|
Conseiller d'État du Valais | |
En fonction depuis le | |
Élection | 28 mars 2021 |
Département | Santé, affaires sociales et culture |
Prédécesseur | Esther Waeber-Kalbermatten |
Conseiller national | |
– | |
Législature | 49e, 50e et 51e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Commission | CSEC puis CEATE |
Successeur | Emmanuel Amoos |
Député au Grand Conseil du canton du Valais | |
– | |
Législature | 2009-2013 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sion |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti socialiste |
Diplômé de | Université de Lausanne |
Profession | Enseignant |
Résidence | Savièse |
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Il est député du canton du Valais au Conseil national de 2011 à 2021, puis conseiller d'État valaisan à compter du .
Mathias Reynard naît le à Sion. Il est originaire de Savièse, située dans le même district valaisan[1]. Sa mère est infirmière, son père poseur de sols[2].
Il étudie au lycée-collège des Creusets à Sion, où il obtient une maturité classique en 2006. Il poursuit ses études en Lettres à l’Université de Lausanne (français, histoire, philosophie) et devient enseignant au cycle d'orientation de Savièse à partir de [3]. Avec son accession au gouvernement valaisan, il doit mettre un terme à sa profession d'enseignant[4].
Il vit à Savièse[3].
Président des jeunes socialistes du Valais romand de 2005 à 2009, il devient député-suppléant au Grand Conseil du canton du Valais en 2009[5]. Cette même année, il accède au poste de rédacteur en chef du Peuple Valaisan[6].
En , il devient député au Grand Conseil valaisan, après la démission d'Anne-Christine Bagnoud[7].
Le , à tout juste 24 ans, il est élu au Conseil national[8], ce qui en fait le benjamin de la 49e législature. Il siège au sein de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC)[1].
En 2015, il est réélu au Conseil national avec 33 469 voix[9], soit le deuxième meilleur score du canton. Il s’agit d’un record pour un socialiste en Valais. Il siège à nouveau au sein de la CSEC et également au sein de la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE) à partir de décembre 2018[1].
En 2019, il est le meilleur élu du canton du Valais au Conseil national avec 34 175 suffrages[10], devenant le premier candidat non issu des rangs du PDC à cette place. Également candidat au Conseil des États, il se place 3e avec 36 323 voix au premier tour, mais échoue au second tour[11],[12] à 1 370 voix de Marianne Maret[13], même s'il récolte 47 302 suffrages[14] pour un score de plus de 56 % dans le Valais romand[15],[16]. Les statuts du parti socialiste du Valais romand lui interdisent de se présenter à une quatrième législature, sauf dérogation exceptionnelle[17]. Lors de cette législature, il préside la CSEC à partir de [1].
Le , il annonce sa candidature, en duo avec Priska Seiler Graf, pour la présidence du PS Suisse[18]. L'élection à la succession de Christian Levrat devait se dérouler début avril, mais la crise du coronavirus la repousse à l'automne 2020. Le , il annonce y renoncer, préférant se lancer dans la course pour l'élection du Conseil d'État valaisan, programmée pour mars 2021[19],[20].
Jusqu'à son accession au Conseil d'État valaisan, il préside notamment l'Œuvre suisse d'entraide ouvrière Valais[21], l’Union syndicale valaisanne[22] et une association visant à enfouir les lignes à très haute tension[23]. Il est également membre du comité de l'initiative des Alpes depuis 2012[24],[25].
Lors des élections cantonales valaisannes de 2021, il est élu au Conseil d'État. Il termine troisième à l'issue du second tour avec 49 094 voix[26], au terme d'une campagne axée sur cent propositions issues d'une démarche participative[2],[27]. Il reprend le Département de la santé, des affaires sociales et de la culture, dirigé jusque-là par Esther Waeber-Kalbermatten. Il prend ses nouvelles fonctions en mai 2021 et devient le premier socialiste francophone du gouvernement et le plus jeune conseiller d'Etat depuis plus d'un siècle[2].
Une fois au Conseil d’État, il met sur pied un plan d’action, doté de 42 millions de francs sur trois ans, pour améliorer les conditions de travail du personnel soignant[28] et faire appliquer l’initiative populaire fédérale sur les soins infirmiers[28], augmente le montant alloué aux réductions individuelles des primes d’assurance maladie[29] et crée une aide financière pour les soins dentaires[30]. Il défend également une hausse des allocations familiales et de formation[31], projet accepté par la population en votation le 27 novembre 2022[32]. Il développe notamment avec Caritas la CarteCulture pour les personnes en situation de précarité[33].
Pendant son mandat, il poursuit son engagement en faveur des minorités, en lançant la première campagne cantonale valaisanne contre les discriminations des personnes LGBTIQ+[34] ou encore en proposant l’interdiction des thérapies de conversion[35].
Situé clairement à la gauche de son parti, sur l'aile syndicale, citant notamment Evo Morales comme modèle politique[36], il est également selon la journaliste Stéphanie Germanier (Nouvelliste) un socialiste terre-à-terre, qui défend des valeurs traditionnelles et locales telles que les dialectes[37]. Il s'oppose en particulier à l'initiative Franz Weber visant à limiter la construction de résidences secondaires[36].
Il est connu pour sa lutte contre les discriminations, notamment en faveur des droits LGBT[38],[39],[40] (lutte contre l’homophobie[41],[42], qui aboutit à une extension de la norme pénale antiracisme[43], et mariage pour tous[44],[45]), mais s'est aussi engagé pour l'égalité salariale[46], le congé paternité[47] et le congé parental[48], le soutien aux crèches[49], la défense des services publics[50], une éducation accessible à tous[51],[36] ou encore le prix unique du livre[52].
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